La Maroc a annoncé hier qu'il suspendait ses relations avec les institutions de l'Union européenne après la décision de la Cour de justice de l'UE (CJUE) d'annuler l'accord commercial sur les produits agricoles conclu en 2012 avec le royaume chérifien.
A la suite d'une requête du Front Polisario, la CJUE, qui siège à Luxembourg, a estimé le 10 décembre dernier que cet accord ne présentait pas "les garanties nécessaires pour que les ressources de la région du Sahara profitent aux habitants locaux". La semaine dernière, le Conseil de l'Union européenne a fait appel de cette décision de la CJUE.
Le Polisario, qui réclame l'indépendance du Sahara occidental, considère que les accords internationaux conclus par le Maroc concernant le Sahara occidental violent le droit international. Dans un communiqué, le ministère marocain de la Communication précise jeudi que "le gouvernement renouvelle son refus catégorique de la décision de la Cour de justice européenne" et dénonce "la nature politique" de cette décision qui pour Rabat viole le droit international.
Le porte-parole du gouvernement a dénoncé pour sa part "l'absence de transparence dans la gestion de cette question par certains services de l'Union européenne". Le Maroc refuse d'être "réduit à des procédures législatives" et "balancé entre les différents services de l'Union européenne", a-t-il ajouté.
L'accord commercial, en 2015, a représenté 43 milliards de dirhams (environ quatre milliards d'euros).
figaro
A la suite d'une requête du Front Polisario, la CJUE, qui siège à Luxembourg, a estimé le 10 décembre dernier que cet accord ne présentait pas "les garanties nécessaires pour que les ressources de la région du Sahara profitent aux habitants locaux". La semaine dernière, le Conseil de l'Union européenne a fait appel de cette décision de la CJUE.
Le porte-parole du gouvernement a dénoncé pour sa part "l'absence de transparence dans la gestion de cette question par certains services de l'Union européenne". Le Maroc refuse d'être "réduit à des procédures législatives" et "balancé entre les différents services de l'Union européenne", a-t-il ajouté.
L'accord commercial, en 2015, a représenté 43 milliards de dirhams (environ quatre milliards d'euros).
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