En effet, le Chef du Gouvernement marocain, Abdelilah Benkirane, a présidé la cérémonie d'inauguration, après restauration, de la Synagogue «Slat Alfassiyine».
La restauration de ce haut lieu de culte juif du XVIIème siècle a pu être réalisée grâce à des dons, notamment de la République Fédérale d'Allemagne, de la communauté juive de Fès, de la Fondation Jacques Toledano, de Serge et Jacques Berdugo et de la famille Simon Levy.
Cette synagogue, située dans le célèbre quartier El Mellah et adossée à l'enceinte mérinide dont elle occupe une de ses tours, est un important monument de la médina de Fès, classée Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO, et est considérée comme particulièrement représentative du rite spécifique au judaïsme marocain.
Fes abrite également l’université Al Karaouine, fondée à Fès en 859, un des centres spirituels et éducatifs les plus importants du monde musulman mais aussi l’université la plus ancienne du monde toujours en activité.
C’est dire la grande portée symbolique de l’inauguration de ce lieu de culte juif dans cette ville spirituelle riche de son histoire, de sa culture et de son patrimoine
Aussi, cette inauguration s’est déroulée sous la Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi et en présence de nombreuses personnalités étrangères et marocaines mais aussi d’une délégation du Bundestag allemand conduite par son Président Norbert Lamart.
Parmi l’assistance, ont citera, le Président des Cercles Israélites Marocains Serge Berdugo qui est aussi Président du Rassemblement Mondial des Juifs Marocains et ex-Ministre, l’Ambassadeur desEtats-Unis d’Amérique au Maroc, Samuel Kaplanle, le Président de la Cour des Comptes Driss Jettou, le Président du Conseil National des Droits de l’Homme, Driss El Yazami.
L’inauguration de cette Synagogue a été marquée par le Discours Royal qui a été lu en Son Nom par le Chef du Gouvernement, Monsieur Benkirane, et dans lequel le Souverain marocain a exalté la richesse et la diversité des composantes spirituelles du Maroc.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans Son Adresse, a souligné la symbolique de cette inauguration qui se tient sous Son Haut Patronage eu égard à l'intérêt particulier qu’Il accorde au patrimoine culturel et spirituel de la communauté juive marocaine, qui est pétrie d'histoire et que Ses vénérables ancêtres ont toujours tenue en haute estime.
Dans ce Message Royal, le Roi du Maroc a, également, rendu hommage à ceux qui ont contribué à la rénovation de la synagogue tout en soulignant que les marocains sont profondément imprégnés des valeurs de coexistence, de tolérance et de concorde entre les différentes composantes de la Nation et fait valoir que la Constitution, adoptée en 2011 dans le contexte du Printemps arabe, consacre la particularité hébraïque du Maroc comme l'un des affluents séculaires de son identité nationale.
Le Roi du Maroc a, à cet égard, appelé à la restauration de tous les temples juifs du Royaume du Maroc afin qu’ils deviennent non seulement des lieux de culte, mais également un espace de dialogue culturel et de renouveau des valeurs fondatrices de la civilisation marocaine.
Ainsi, en Sa qualité de Commandeur des Croyants, le Souverain marocain a réaffirmé être «attaché à la protection de la foi et de la religion et investi de la responsabilité de veiller au libre exercice des cultes pour toutes les religions célestes, y compris le judaïsme, dont les adeptes loyaux sont considérés comme faisant partie des citoyens qu’Il entoure de Sa constante et bienveillante sollicitude, et déclaré qu’ils trouveront en la Personne de Sa Majesté Le Roi le protecteur fidèle ayant à cœur de faire prévaloir ces nobles idéaux».
Vet évènement inédit dans le monde musulman, vient, donc, une nouvelle fois consacrer le rayonnement du Maroc, en tant que terre de coexistence et de tolérance religieuse où vivent en harmonie musulmans, juifs et chrétiens.
Une tradition séculaire qui distingue le Maroc dans son environnement géographique et qui se consolide davantage sous le règne de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI qui veille à ce que le Royaume demeure un modèle international en matière de coexistence religieuse et un catalyseur du dialogue des civilisations.
Le rôle prépondérant du Souverain marocain, Commandeur des Coyants, et Son engagement personnel en faveur de la préservation de la liberté des cultes et de la promotion des valeurs d’ouverture, de modération et de dialogue; est une réalité que Sa Majesté Le Roi a tenu à consacrer solennellement dans la nouvelle Constitution.
En cette circonstance mémorable, il n’est pas superflu de rappeler que les marocains juifs, dont la présence au Maroc est attestée dès le IIème siècle av J.-C., notamment à Volubilis, sont des citoyens à part entière, électeurs et éligibles.
Les juifs marocains ont occupé et occupent des hautes fonctions dans l’administration marocaine et même au sein des Forces Armées Royales.
A ce titre, je citerai le Docteur Victor Ohayon, médecin Colonel-Major (O.7 dans la nomenclature militaire internationale), qui a occupé la fonction de Directeur de l’Hôpital d’Instruction Militaire Mohammed V de Rabat, un hôpital de référence à l’échelon africain et connu au niveau Européen par la qualité de ses prestations et ses respects aux normes de gestion hospitalière.
De plus, l’État marocain leur a établi un espace juridique conforme aux préceptes du judaïsme. Sur le plan du statut personnel, ils sont régis par la loi mosaïque, ce qui signifie qu’ils sont justiciables des chambres rabbiniques près des tribunaux réguliers pour tout ce qui touche au mariage, à l’héritage et au droit des mineurs.
En outre, la capitale économique du Maroc, Casablanca, abrite «le Musée du judaïsme Marocain». Un lieu consacré à la composante juive de la culture marocaine. On peut y visiter des expositions itinéraires et autres permanentes. Sur plus de 600 m2, le visiteur peut admirer des caftans marocains ornés de l’Étoile de David, des costumes, des lampes de Hanouka et divers objets du patrimoine culturel marocain. On peut aussi y découvrir des synagogues de style marocain. Par ailleurs le musée contient une bibliothèque, une vidéothèque et une photothèque
Par ailleurs, chaque année, les expatriés juifs marocains venus du monde entier se retrouvent autour de tombeaux de Saints situés à Ouezzane, Safi, Essaouira ou Taroudant pour fêter la hiloula, version juive du moussem, qui rappelle les fastes du passé et commémore l’attachement à la terre des ancêtres.
Enfin, parmi les 35 membres du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger) figurent 3 juifs marocains : Messieurs Raphy Marciano, Directeur du Centre Communautaire Juif de Paris, Daniel Amar, Directeur Général du Congrès Juif Canadien et Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France.
C’est dire l’importance qu’accorde le Royaume du Maroc et son Souverain à la composante juive du peuple marocaine.
Une composante trop profondément ancrée dans l'histoire du Maroc pour disparaître qui fait que plus d’un million de juifs marocains dispersés sur tous les continents et qui, génération après génération, ont su et voulu cultiver leur mémoire, affichant sans complexe la richesse de leur marocanité et qui reviennent sur la terre de leurs ancêtres.
En conclusion, aujourd’hui, le Royaume du Maroc, sous la conduite et le génie de Son Roi, vient d’apporter la preuve incontestable que l’intolérance religieuse ou autre, ainsi que les extrémismes n’ont pas droit de cité au Maroc.
Le Message Royal est on ne peut plus clair. Le Royaume a été, est et restera une terre de liberté religieuse, de paix, de concorde, de sécurité et convivialité.
Farid Mnebhi.
La restauration de ce haut lieu de culte juif du XVIIème siècle a pu être réalisée grâce à des dons, notamment de la République Fédérale d'Allemagne, de la communauté juive de Fès, de la Fondation Jacques Toledano, de Serge et Jacques Berdugo et de la famille Simon Levy.
Cette synagogue, située dans le célèbre quartier El Mellah et adossée à l'enceinte mérinide dont elle occupe une de ses tours, est un important monument de la médina de Fès, classée Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO, et est considérée comme particulièrement représentative du rite spécifique au judaïsme marocain.
Fes abrite également l’université Al Karaouine, fondée à Fès en 859, un des centres spirituels et éducatifs les plus importants du monde musulman mais aussi l’université la plus ancienne du monde toujours en activité.
C’est dire la grande portée symbolique de l’inauguration de ce lieu de culte juif dans cette ville spirituelle riche de son histoire, de sa culture et de son patrimoine
Aussi, cette inauguration s’est déroulée sous la Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi et en présence de nombreuses personnalités étrangères et marocaines mais aussi d’une délégation du Bundestag allemand conduite par son Président Norbert Lamart.
Parmi l’assistance, ont citera, le Président des Cercles Israélites Marocains Serge Berdugo qui est aussi Président du Rassemblement Mondial des Juifs Marocains et ex-Ministre, l’Ambassadeur desEtats-Unis d’Amérique au Maroc, Samuel Kaplanle, le Président de la Cour des Comptes Driss Jettou, le Président du Conseil National des Droits de l’Homme, Driss El Yazami.
L’inauguration de cette Synagogue a été marquée par le Discours Royal qui a été lu en Son Nom par le Chef du Gouvernement, Monsieur Benkirane, et dans lequel le Souverain marocain a exalté la richesse et la diversité des composantes spirituelles du Maroc.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans Son Adresse, a souligné la symbolique de cette inauguration qui se tient sous Son Haut Patronage eu égard à l'intérêt particulier qu’Il accorde au patrimoine culturel et spirituel de la communauté juive marocaine, qui est pétrie d'histoire et que Ses vénérables ancêtres ont toujours tenue en haute estime.
Dans ce Message Royal, le Roi du Maroc a, également, rendu hommage à ceux qui ont contribué à la rénovation de la synagogue tout en soulignant que les marocains sont profondément imprégnés des valeurs de coexistence, de tolérance et de concorde entre les différentes composantes de la Nation et fait valoir que la Constitution, adoptée en 2011 dans le contexte du Printemps arabe, consacre la particularité hébraïque du Maroc comme l'un des affluents séculaires de son identité nationale.
Le Roi du Maroc a, à cet égard, appelé à la restauration de tous les temples juifs du Royaume du Maroc afin qu’ils deviennent non seulement des lieux de culte, mais également un espace de dialogue culturel et de renouveau des valeurs fondatrices de la civilisation marocaine.
Ainsi, en Sa qualité de Commandeur des Croyants, le Souverain marocain a réaffirmé être «attaché à la protection de la foi et de la religion et investi de la responsabilité de veiller au libre exercice des cultes pour toutes les religions célestes, y compris le judaïsme, dont les adeptes loyaux sont considérés comme faisant partie des citoyens qu’Il entoure de Sa constante et bienveillante sollicitude, et déclaré qu’ils trouveront en la Personne de Sa Majesté Le Roi le protecteur fidèle ayant à cœur de faire prévaloir ces nobles idéaux».
Vet évènement inédit dans le monde musulman, vient, donc, une nouvelle fois consacrer le rayonnement du Maroc, en tant que terre de coexistence et de tolérance religieuse où vivent en harmonie musulmans, juifs et chrétiens.
Une tradition séculaire qui distingue le Maroc dans son environnement géographique et qui se consolide davantage sous le règne de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI qui veille à ce que le Royaume demeure un modèle international en matière de coexistence religieuse et un catalyseur du dialogue des civilisations.
Le rôle prépondérant du Souverain marocain, Commandeur des Coyants, et Son engagement personnel en faveur de la préservation de la liberté des cultes et de la promotion des valeurs d’ouverture, de modération et de dialogue; est une réalité que Sa Majesté Le Roi a tenu à consacrer solennellement dans la nouvelle Constitution.
En cette circonstance mémorable, il n’est pas superflu de rappeler que les marocains juifs, dont la présence au Maroc est attestée dès le IIème siècle av J.-C., notamment à Volubilis, sont des citoyens à part entière, électeurs et éligibles.
Les juifs marocains ont occupé et occupent des hautes fonctions dans l’administration marocaine et même au sein des Forces Armées Royales.
A ce titre, je citerai le Docteur Victor Ohayon, médecin Colonel-Major (O.7 dans la nomenclature militaire internationale), qui a occupé la fonction de Directeur de l’Hôpital d’Instruction Militaire Mohammed V de Rabat, un hôpital de référence à l’échelon africain et connu au niveau Européen par la qualité de ses prestations et ses respects aux normes de gestion hospitalière.
De plus, l’État marocain leur a établi un espace juridique conforme aux préceptes du judaïsme. Sur le plan du statut personnel, ils sont régis par la loi mosaïque, ce qui signifie qu’ils sont justiciables des chambres rabbiniques près des tribunaux réguliers pour tout ce qui touche au mariage, à l’héritage et au droit des mineurs.
En outre, la capitale économique du Maroc, Casablanca, abrite «le Musée du judaïsme Marocain». Un lieu consacré à la composante juive de la culture marocaine. On peut y visiter des expositions itinéraires et autres permanentes. Sur plus de 600 m2, le visiteur peut admirer des caftans marocains ornés de l’Étoile de David, des costumes, des lampes de Hanouka et divers objets du patrimoine culturel marocain. On peut aussi y découvrir des synagogues de style marocain. Par ailleurs le musée contient une bibliothèque, une vidéothèque et une photothèque
Par ailleurs, chaque année, les expatriés juifs marocains venus du monde entier se retrouvent autour de tombeaux de Saints situés à Ouezzane, Safi, Essaouira ou Taroudant pour fêter la hiloula, version juive du moussem, qui rappelle les fastes du passé et commémore l’attachement à la terre des ancêtres.
Enfin, parmi les 35 membres du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger) figurent 3 juifs marocains : Messieurs Raphy Marciano, Directeur du Centre Communautaire Juif de Paris, Daniel Amar, Directeur Général du Congrès Juif Canadien et Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France.
C’est dire l’importance qu’accorde le Royaume du Maroc et son Souverain à la composante juive du peuple marocaine.
Une composante trop profondément ancrée dans l'histoire du Maroc pour disparaître qui fait que plus d’un million de juifs marocains dispersés sur tous les continents et qui, génération après génération, ont su et voulu cultiver leur mémoire, affichant sans complexe la richesse de leur marocanité et qui reviennent sur la terre de leurs ancêtres.
En conclusion, aujourd’hui, le Royaume du Maroc, sous la conduite et le génie de Son Roi, vient d’apporter la preuve incontestable que l’intolérance religieuse ou autre, ainsi que les extrémismes n’ont pas droit de cité au Maroc.
Le Message Royal est on ne peut plus clair. Le Royaume a été, est et restera une terre de liberté religieuse, de paix, de concorde, de sécurité et convivialité.
Farid Mnebhi.