‘’Rien n’a évolué concernant la situation des travailleurs de la radio Océan FM. Au contraire, elle a empiré. Les programmes de la radio sont à l’arrêt et les promoteurs doivent aux travailleurs, à ce jour, quatre mois d’arriérés de salaires. Pape Diop et Mbackiou Faye gardent toujours le mutisme’’, a dénoncé Ahmadou Diallo, secrétaire général de la section SYPICS d’Océan FM.
Le président du Sénat ‘’Pape Diop se permet d’offrir des billets d’une valeur de 200 millions de francs CFA pour le pèlerinage à la Mecque (Arabie Saoudite) et des tonnes de riz, au moment où, a ajouté Ahmadou Diallo, il doit quatre mois d’arriérés de salaires à des pères et à des mères de famille qui vivent des situations infernales.’’
‘’Ils (Diop et Faye) ont non seulement porté atteinte à notre dignité, mais ont aussi osé nous interdire l’accès aux locaux de la radio. Un des fils de Mbackiou Faye a été mandaté par son père pour changer toutes les serrures des portes, ce qui fait que nos assemblées générales se tiennent maintenant devant les locaux de la radio’’, a affirmé le délégué des travailleurs.
Pour percevoir leurs salaires, a fait savoir M. Diallo, ‘’une procédure judiciaire a été enclenchée avec l’appui du bureau national exécutif du SYNPICS’’.
‘’Il est prévu d’autres actions pour contraindre le président du Sénat, par ailleurs deuxième personnalité de l’Etat Pape Diop, et Mbackiou Faye à nous payer nos salaires’’, a-t-il poursuivi.
Khadidiatou Guèye Faye, secrétaire générale de la section SYNPICS du Matin, a dénoncé ‘’les méthodes pour le moins archaïques’’ du patron du journal, Baba Tandian.
‘’Non content de prendre à l’encontre (des travailleurs) des mesures impopulaires, en faisant fi de la particularité de leur profession (…), il leur impose une fiche de présence censée matérialiser les huit heures de travail’’ par jour prévues par la loi, a dit Mme Faye.
‘’Et pourtant, a-t-elle relevé, il les contraint à travailler bien au-delà du quantum horaire requis sans contrepartie aucune’’, a dénoncé la déléguée des travailleurs du Matin.
La section SYNPICS du Matin accuse aussi Baba Tandian d’’’avoir arbitrairement licencié certains employés après avoir confisqué les salaires du mois de d’août, en privant du coup les journalistes de passer la fête de la Korité dans la quiétude’’.
Selon la section syndicale, des employés ont été licenciés après avoir travaillé pendant deux ans pour le journal, quatre ans pour d’autres.
‘’Après avoir été honteusement exploités durant des années, ils se sont vu remettre, comme seul gage de reconnaissance, une attestation de stage’’, a fait savoir Khadidiatou Guèye Faye.
La section SYNPICS du Matin préconise ‘’un climat apaisé au sein de l’entreprise’’ et exige ‘’la réintégration des journalistes licenciés et le paiement d’un salaire au même titre que les autres reporters’’.
Elle ‘’exige’’ aussi ‘’le remboursement intégral, et sans condition, de toutes les ponctions effectuées sur les salaires des travailleurs’’ et ‘’l’établissement de contrats de travail et de bulletins de salaire en bonne et due forme pour l’ensemble du personnel, y compris le directeur de publication’’.
Parmi les doléances, figure ‘’le reversement des cotisations sociales’’ à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES), à la Caisse de sécurité sociale, etc.
Diatou Cissé, la secrétaire générale du SYNPICS, a manifesté aux travailleurs des deux organes de presse le soutien de la profession et dénoncé l’attitude de certains employeurs du secteur des médias.
‘’Personne n’a obligé les patrons de presse a créé des entreprises. S’ils n’ont pas les moyens de payer convenablement leurs journalistes, ils n’ont qu’à ne pas s’engager’’, a-t-elle dit, lors de la conférence de presse.
Elle a invité les journalistes à soutenir les travailleurs du Matin et d’Océan FM.
‘’La liberté syndicale est reconnue par le Code du travail et nous ne pouvons pas aller dans les rédactions pour’’ définir l’agenda des sections SYNPICS, a-elle ajouté.
JMS/ESF/ASG
Le président du Sénat ‘’Pape Diop se permet d’offrir des billets d’une valeur de 200 millions de francs CFA pour le pèlerinage à la Mecque (Arabie Saoudite) et des tonnes de riz, au moment où, a ajouté Ahmadou Diallo, il doit quatre mois d’arriérés de salaires à des pères et à des mères de famille qui vivent des situations infernales.’’
‘’Ils (Diop et Faye) ont non seulement porté atteinte à notre dignité, mais ont aussi osé nous interdire l’accès aux locaux de la radio. Un des fils de Mbackiou Faye a été mandaté par son père pour changer toutes les serrures des portes, ce qui fait que nos assemblées générales se tiennent maintenant devant les locaux de la radio’’, a affirmé le délégué des travailleurs.
Pour percevoir leurs salaires, a fait savoir M. Diallo, ‘’une procédure judiciaire a été enclenchée avec l’appui du bureau national exécutif du SYNPICS’’.
‘’Il est prévu d’autres actions pour contraindre le président du Sénat, par ailleurs deuxième personnalité de l’Etat Pape Diop, et Mbackiou Faye à nous payer nos salaires’’, a-t-il poursuivi.
Khadidiatou Guèye Faye, secrétaire générale de la section SYNPICS du Matin, a dénoncé ‘’les méthodes pour le moins archaïques’’ du patron du journal, Baba Tandian.
‘’Non content de prendre à l’encontre (des travailleurs) des mesures impopulaires, en faisant fi de la particularité de leur profession (…), il leur impose une fiche de présence censée matérialiser les huit heures de travail’’ par jour prévues par la loi, a dit Mme Faye.
‘’Et pourtant, a-t-elle relevé, il les contraint à travailler bien au-delà du quantum horaire requis sans contrepartie aucune’’, a dénoncé la déléguée des travailleurs du Matin.
La section SYNPICS du Matin accuse aussi Baba Tandian d’’’avoir arbitrairement licencié certains employés après avoir confisqué les salaires du mois de d’août, en privant du coup les journalistes de passer la fête de la Korité dans la quiétude’’.
Selon la section syndicale, des employés ont été licenciés après avoir travaillé pendant deux ans pour le journal, quatre ans pour d’autres.
‘’Après avoir été honteusement exploités durant des années, ils se sont vu remettre, comme seul gage de reconnaissance, une attestation de stage’’, a fait savoir Khadidiatou Guèye Faye.
La section SYNPICS du Matin préconise ‘’un climat apaisé au sein de l’entreprise’’ et exige ‘’la réintégration des journalistes licenciés et le paiement d’un salaire au même titre que les autres reporters’’.
Elle ‘’exige’’ aussi ‘’le remboursement intégral, et sans condition, de toutes les ponctions effectuées sur les salaires des travailleurs’’ et ‘’l’établissement de contrats de travail et de bulletins de salaire en bonne et due forme pour l’ensemble du personnel, y compris le directeur de publication’’.
Parmi les doléances, figure ‘’le reversement des cotisations sociales’’ à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES), à la Caisse de sécurité sociale, etc.
Diatou Cissé, la secrétaire générale du SYNPICS, a manifesté aux travailleurs des deux organes de presse le soutien de la profession et dénoncé l’attitude de certains employeurs du secteur des médias.
‘’Personne n’a obligé les patrons de presse a créé des entreprises. S’ils n’ont pas les moyens de payer convenablement leurs journalistes, ils n’ont qu’à ne pas s’engager’’, a-t-elle dit, lors de la conférence de presse.
Elle a invité les journalistes à soutenir les travailleurs du Matin et d’Océan FM.
‘’La liberté syndicale est reconnue par le Code du travail et nous ne pouvons pas aller dans les rédactions pour’’ définir l’agenda des sections SYNPICS, a-elle ajouté.
JMS/ESF/ASG