Je l’ai vu aujourd’hui à Bambey où les hommes de ce mouvement se sont cachés sous leur lit. En tant que femme, je leur ai tenu tête». Oui, ajoute-t-elle dans les colonnes du journal le quotidien, ce sont des homosexuels. Selon la Ministre de la famille, sans la gendarmerie, le M23 n’aurait pas la force d’organiser une manifestation à Bambey.
Moussfa
Moussfa
Faut-il arrêter Aida Mbodji ?
C’est une dame qui a pris le pari de la vulgarité camouflée sous le voile du zèle
pour régler ses problèmes avec ses adversaires politiques. Ce dernier weekend politique très
mouvementé, en marge des différentes manifestations notées un peu partout dans le pays, on n’a
entendu qu’Aida Mbodji. Et en mal. La mairesse de Bambey, qui s’est sans doute laissée emportée
par un climat politique délétère entre pouvoir, opposition et société civile, n’a sans doute pas une
aussi vaste culture démocratique qui lui permettrait de débattre par les idées et non par l’insulte. A
l’opposition, elle promet la géhenne et renvoie le Sénégal à des passés sombres. Faut-il arrêter Aida
Mbodji avant qu’il ne soit trop tard ?
Autrefois thuriféraire du régime socialiste, Aida Mbodji s’est muée depuis le début de l’Alternance
en amazone de la cause wadiste. Plus que le gouvernement libéral, plus que les députés libéraux, plus
que les jeunesses libérales et les sentinelles libérales, la mairesse de Bambey s’est érigée en bouclier
pour barrer la route à toute initiative contre le pouvoir libéral. Et ceci avec un zèle, une indignité et un
soupçon de vulgarité qui n’a pas d’égal dans le landerneau politique local. La dame, ministre d’Etat,
ministre de la Famille, a choisi de ne pas prendre de la hauteur. Ce dernier weekend, à elle seule,
Aida Mbodji a fait plus que tous les libéraux réunis. Au cours d’une manifestation organisée par les
jeunes de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl), elle en a bouché un coin à tout le monde :
«L’autre avait raison, a-t-elle lancé à l’assistance. Les responsables du M23 sont de vrais
homosexuels. Je vois maintenant pourquoi Mame Mactar Gueye disait que les responsables du
M23 sont des homosexuels. J’ai vu à Bambey des hommes de ce mouvement se cacher sous
leur lit. En tant que femme, je leur ai tenu tête. Sans la gendarmerie, jamais le mouvement
n’aurait eu le courage d’organiser sa manifestation», termine-t-elle.
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, la ministre d’Etat s’attaque cette fois-ci au mouvement «Y’en a
marre» venu à Bambey pour lancer la campagne de retrait des cartes électorales. La mairesse accuse
en même temps qu’elle menace. «La gendarmerie a travaillé avec le mouvement Y’en a marre.
Notre marche n’a pas été encadrée par les forces de l’ordre, a dénoncé Aida Mbodji. Y’en a
marre s’est caché derrière la gendarmerie et nous allons protester auprès de l’autorité.»
Jusqu’où compte-t-elle aller ? Apparemment, la ministre de la Famille veut solder rapidement ses
comptes avec tous ceux qui se mettront en travers de sa route. Ce dernier weekend, elle s’est
manifestée également de façon cavalière dans son fief de Bambey où elle fait la pluie et le beau
temps. La coordinatrice départementale du Mouvement politique citoyen Luy Jot Jotna, de Cheikh
Tidiane Gadio, à Bambey, Gnagna Ndaw, a vu son domicile saccagé et des membres de sa famille
malmenés, rien que pour l’empêcher de participer à la marche du M23 dans la localité. Dans quel
pays se croit Aida Mbodji ?
Le Sénégal s’avance vers des lendemains incertains et la première mission du président Wade serait
d’arrêter des personnes de la trempe d’Aida Mbodji à qui on a donné visiblement des
responsabilités trop grandes pour son intelligence.
pour régler ses problèmes avec ses adversaires politiques. Ce dernier weekend politique très
mouvementé, en marge des différentes manifestations notées un peu partout dans le pays, on n’a
entendu qu’Aida Mbodji. Et en mal. La mairesse de Bambey, qui s’est sans doute laissée emportée
par un climat politique délétère entre pouvoir, opposition et société civile, n’a sans doute pas une
aussi vaste culture démocratique qui lui permettrait de débattre par les idées et non par l’insulte. A
l’opposition, elle promet la géhenne et renvoie le Sénégal à des passés sombres. Faut-il arrêter Aida
Mbodji avant qu’il ne soit trop tard ?
Autrefois thuriféraire du régime socialiste, Aida Mbodji s’est muée depuis le début de l’Alternance
en amazone de la cause wadiste. Plus que le gouvernement libéral, plus que les députés libéraux, plus
que les jeunesses libérales et les sentinelles libérales, la mairesse de Bambey s’est érigée en bouclier
pour barrer la route à toute initiative contre le pouvoir libéral. Et ceci avec un zèle, une indignité et un
soupçon de vulgarité qui n’a pas d’égal dans le landerneau politique local. La dame, ministre d’Etat,
ministre de la Famille, a choisi de ne pas prendre de la hauteur. Ce dernier weekend, à elle seule,
Aida Mbodji a fait plus que tous les libéraux réunis. Au cours d’une manifestation organisée par les
jeunes de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl), elle en a bouché un coin à tout le monde :
«L’autre avait raison, a-t-elle lancé à l’assistance. Les responsables du M23 sont de vrais
homosexuels. Je vois maintenant pourquoi Mame Mactar Gueye disait que les responsables du
M23 sont des homosexuels. J’ai vu à Bambey des hommes de ce mouvement se cacher sous
leur lit. En tant que femme, je leur ai tenu tête. Sans la gendarmerie, jamais le mouvement
n’aurait eu le courage d’organiser sa manifestation», termine-t-elle.
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, la ministre d’Etat s’attaque cette fois-ci au mouvement «Y’en a
marre» venu à Bambey pour lancer la campagne de retrait des cartes électorales. La mairesse accuse
en même temps qu’elle menace. «La gendarmerie a travaillé avec le mouvement Y’en a marre.
Notre marche n’a pas été encadrée par les forces de l’ordre, a dénoncé Aida Mbodji. Y’en a
marre s’est caché derrière la gendarmerie et nous allons protester auprès de l’autorité.»
Jusqu’où compte-t-elle aller ? Apparemment, la ministre de la Famille veut solder rapidement ses
comptes avec tous ceux qui se mettront en travers de sa route. Ce dernier weekend, elle s’est
manifestée également de façon cavalière dans son fief de Bambey où elle fait la pluie et le beau
temps. La coordinatrice départementale du Mouvement politique citoyen Luy Jot Jotna, de Cheikh
Tidiane Gadio, à Bambey, Gnagna Ndaw, a vu son domicile saccagé et des membres de sa famille
malmenés, rien que pour l’empêcher de participer à la marche du M23 dans la localité. Dans quel
pays se croit Aida Mbodji ?
Le Sénégal s’avance vers des lendemains incertains et la première mission du président Wade serait
d’arrêter des personnes de la trempe d’Aida Mbodji à qui on a donné visiblement des
responsabilités trop grandes pour son intelligence.