L'heure des comptes a sonné pour les partis politiques au lendemain du second tour des législatives. Après deux campagnes nationales coûteuses, les formations vont pouvoir estimer les subventions publiques auxquelles elles vont avoir droit ces cinq prochaines années. Première source de financement des partis, ces subsides sont calculés en grande partie en fonction des résultats aux législatives.
Régies par une loi de 1988, les aides annuelles se décomposent en deux parts. La première enveloppe est répartie en fonction du nombre de voix récoltées au premier tour: un parti reçoit environ 1,68 euro par an et par voix sur cinq ans, s'il a passé le seuil de 1% des voix dans 50 circonscriptions. Cette somme pourra être diminuée si le parti ne respecte pas la parité. La seconde fraction du financement public est destinée aux partis qui ont des élus: chaque parlementaire - député ou sénateur - rapporte environ 42.200 euros par an à la formation à laquelle il est rattaché.
Avec 1,2 million de voix et 89 sièges de députés supplémentaires par rapport à 2007, le PS devient le parti le mieux doté en aides publiques. Il recevra chaque année près de 30 millions d'euros de subsides. L'UMP, elle, perd plus de 13 millions d'euros de subventions dans la bataille et aura en outre plus de 3 millions d'euros à payer par an pour non-respect de la loi sur la parité.
Grâce à sa percée au premier tour, le FN tire quant à lui son épingle du jeu et empochera chaque année plus de 6 millions d'euros, multipliant ses gains par trois. De quoi rembourser les dettes du parti, qui se sont accumulées après les législatives désastreuses de 2007.
Bonne opération également pour les écologistes, qui profitent d'un regain de sièges et de voix suite à l'accord conclu avec les socialistes. Europe Écologie touchera chaque année plus de 3,5 millions d'euros, soit près d'1,7 million d'euros de plus qu'en 2007. Une manne financière vitale pour le parti écologiste, qui n'a pas atteint pour la deuxième fois consécutive le seuil des 5% ouvrant la voie au remboursement des dépenses réalisées lors de la campagne présidentielle.
Malgré un nombre de sièges limité, le Front de gauche progresse en termes de voix par rapport à 2007 et profitera d'un demi-million d'euros supplémentaires. Une somme qui reviendra pour l'essentiel au Parti communiste, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon n'ayant obtenu qu'un des dix députés de l'alliance.
La situation est en revanche critique pour le MoDem, qui perd à la fois des voix et des sièges, et verra ses subventions divisées quasiment par trois. En 2007, le parti de François Bayrou était la 3e formation la mieux dotée en financements publics. Il est aujourd'hui en queue de peloton, derrière le Parti radical de gauche, qui profite de l'accord conclu avec le Parti socialiste.
Régies par une loi de 1988, les aides annuelles se décomposent en deux parts. La première enveloppe est répartie en fonction du nombre de voix récoltées au premier tour: un parti reçoit environ 1,68 euro par an et par voix sur cinq ans, s'il a passé le seuil de 1% des voix dans 50 circonscriptions. Cette somme pourra être diminuée si le parti ne respecte pas la parité. La seconde fraction du financement public est destinée aux partis qui ont des élus: chaque parlementaire - député ou sénateur - rapporte environ 42.200 euros par an à la formation à laquelle il est rattaché.
Avec 1,2 million de voix et 89 sièges de députés supplémentaires par rapport à 2007, le PS devient le parti le mieux doté en aides publiques. Il recevra chaque année près de 30 millions d'euros de subsides. L'UMP, elle, perd plus de 13 millions d'euros de subventions dans la bataille et aura en outre plus de 3 millions d'euros à payer par an pour non-respect de la loi sur la parité.
Grâce à sa percée au premier tour, le FN tire quant à lui son épingle du jeu et empochera chaque année plus de 6 millions d'euros, multipliant ses gains par trois. De quoi rembourser les dettes du parti, qui se sont accumulées après les législatives désastreuses de 2007.
Bonne opération également pour les écologistes, qui profitent d'un regain de sièges et de voix suite à l'accord conclu avec les socialistes. Europe Écologie touchera chaque année plus de 3,5 millions d'euros, soit près d'1,7 million d'euros de plus qu'en 2007. Une manne financière vitale pour le parti écologiste, qui n'a pas atteint pour la deuxième fois consécutive le seuil des 5% ouvrant la voie au remboursement des dépenses réalisées lors de la campagne présidentielle.
Malgré un nombre de sièges limité, le Front de gauche progresse en termes de voix par rapport à 2007 et profitera d'un demi-million d'euros supplémentaires. Une somme qui reviendra pour l'essentiel au Parti communiste, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon n'ayant obtenu qu'un des dix députés de l'alliance.
La situation est en revanche critique pour le MoDem, qui perd à la fois des voix et des sièges, et verra ses subventions divisées quasiment par trois. En 2007, le parti de François Bayrou était la 3e formation la mieux dotée en financements publics. Il est aujourd'hui en queue de peloton, derrière le Parti radical de gauche, qui profite de l'accord conclu avec le Parti socialiste.