
Libération, dans sa livraison du jour, nous apprend que cela fait suite aux conclusions des enquêtes menées respectivement par la Division des investigations criminelles (Dic) et la Section de recherches ( Sr) de la gendarmerie sur la base de rapports d’audits de 2008 de l’Autorité de régulation des marché publique (Armp). On en sait un peu plus pour ce qui est du dossier du Cices, par contre, pour le Port, le journal apprend que l’ancien Directeur général visé ainsi que plusieurs responsables dans le processus d’attribution des marchés. Bara Sady, qui séjournait récemment en France pour des "raison médicales", selon une source de nos confrères, est visé sur quatre fronts. En effet, parallèlement à cette information judiciaire, l'ancien Dg du Pad est visé par le Procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). En effet, lors de sa dernière audition à la Section de recherches, il a été invité à décliner son patrimoine. Le parquet spécial a, ensuite, ouvert une enquête sur la nébuleuse qui entoure le trou de 24 milliards de francs Cfa dans le montant du ticket d’entrée que devait verser Dubaï ports World pour prendre le contrôle du terminal à containers du Pad. L’Inspection générale d’Etat aurait également recommandé des poursuites contre le même Bara Sady au terme d’une mission d’audit qu’elle a mené au port. Comme si cela ne suffisait pas, la Cour des comptes, nous dit-on, a formellement établi que 125 millions de francs Cfa ont été versés en toute illégalité aux membres d’une mission ad hoc chargée du dépouillement des offres dans le cadre de la cession du terminal à containers.