Comment peut – on croire que des Sénégalais, au pays et dans la diaspora, lourdement sinistrés par la Covid-19, aient pu souscrire « en seulement quelques heures, pour 128 millions de francs Cfa de contribution au financement d’un parti politique du pays, même si c’est Pastef !
Cet argent est suspect, et le Ministre de l’Intérieur a le devoir de monter au créneau, d’autant plus qu’il est formellement interdit à tout Parti politique, de recevoir de l’argent de « l’étranger ou des étrangers », pour son financement !
Pastef, ce faisant, se prévaut d’avoir apporté des innovations dans le mode de financement des Partis politiques au Sénégal, alors que cette prérogative relève de l’Assemblée nationale, puisque c’est la loi qui organise leur mode de financement.
Il pensait donc bien faire, mais il s’est lamentablement gouré !
Cessez donc de flatter son « ego », en le poussant à défier la loi, rien que pour vos sombres objectifs politiques non avoués, ou pour vos besoins de se faire une publicité gratuite sur sa dépouille politique.
Vous l’aviez fait avec Karim et avec Khalifa Sall, en leur faisant croire que le peuple serait derrière eux, les conduisant ainsi à la potence sans lever le plus petit doigt !
Pastef ne devrait pas être naïf ou aveugle pour ses ambitions politiques démesurées, pour croire un seul instant, que le peuple va se mobiliser pour soutenir quelqu’un en porte-à-faux manifeste avec la Loi, et qui s’obstine à ne pas s’y conformer, malgré l’avertissement, rendu public, que l’Autorité compétente en la matière lui a servi !
Il doit savoir que le Sénégal n’est pas une République bananière, où n’importe quel « Tiouné » peut y faire la pluie ou le beau temps.
C’est un pays régi par des lois et règlements auxquels il faut s’y soumettre, au risque de subir des sanctions pénales ou administratives en cas de leur violation.
Malgré mes différends profonds avec ce Parti du point de vue politique et idéologique, je ne lui souhaite pas de suivre la voie de confrontation avec l’Etat, dans laquelle le poussent ses soutiens, au risque de créer lui-même, les conditions légales de sa dissolution, obligeant de rentrer dans la clandestinité tous ceux qui continuent de croire en lui.
Connaissant ce que la clandestinité veut dire pour l’avoir vécue dans ma chair comme militant d’un Parti l’ayant vécue 20 ans durant après da dissolution, je lui conseille de reprendre ses esprits, pour éviter une bataille juridique perdue d’avance, et qui va mettre son existence légale longtemps au frigo, et ses militants les plus aguerris, en prison, pour de longues années !
Ecouter le chant des sirènes a toujours été fatal aux navigateurs !
Ibrahima Sène PIT/Sénégal
Dakar le 4 janvier 2021
Cet argent est suspect, et le Ministre de l’Intérieur a le devoir de monter au créneau, d’autant plus qu’il est formellement interdit à tout Parti politique, de recevoir de l’argent de « l’étranger ou des étrangers », pour son financement !
Pastef, ce faisant, se prévaut d’avoir apporté des innovations dans le mode de financement des Partis politiques au Sénégal, alors que cette prérogative relève de l’Assemblée nationale, puisque c’est la loi qui organise leur mode de financement.
Il pensait donc bien faire, mais il s’est lamentablement gouré !
Cessez donc de flatter son « ego », en le poussant à défier la loi, rien que pour vos sombres objectifs politiques non avoués, ou pour vos besoins de se faire une publicité gratuite sur sa dépouille politique.
Vous l’aviez fait avec Karim et avec Khalifa Sall, en leur faisant croire que le peuple serait derrière eux, les conduisant ainsi à la potence sans lever le plus petit doigt !
Pastef ne devrait pas être naïf ou aveugle pour ses ambitions politiques démesurées, pour croire un seul instant, que le peuple va se mobiliser pour soutenir quelqu’un en porte-à-faux manifeste avec la Loi, et qui s’obstine à ne pas s’y conformer, malgré l’avertissement, rendu public, que l’Autorité compétente en la matière lui a servi !
Il doit savoir que le Sénégal n’est pas une République bananière, où n’importe quel « Tiouné » peut y faire la pluie ou le beau temps.
C’est un pays régi par des lois et règlements auxquels il faut s’y soumettre, au risque de subir des sanctions pénales ou administratives en cas de leur violation.
Malgré mes différends profonds avec ce Parti du point de vue politique et idéologique, je ne lui souhaite pas de suivre la voie de confrontation avec l’Etat, dans laquelle le poussent ses soutiens, au risque de créer lui-même, les conditions légales de sa dissolution, obligeant de rentrer dans la clandestinité tous ceux qui continuent de croire en lui.
Connaissant ce que la clandestinité veut dire pour l’avoir vécue dans ma chair comme militant d’un Parti l’ayant vécue 20 ans durant après da dissolution, je lui conseille de reprendre ses esprits, pour éviter une bataille juridique perdue d’avance, et qui va mettre son existence légale longtemps au frigo, et ses militants les plus aguerris, en prison, pour de longues années !
Ecouter le chant des sirènes a toujours été fatal aux navigateurs !
Ibrahima Sène PIT/Sénégal
Dakar le 4 janvier 2021