Un gouvernement d’union nationale semble être la panacée pour extirper le Sénégal de la crise qui le plomb présentement. Tel est l’avis du président du groupe parlementaire Démocratie et progrès et numéro deux du Rassemblement populaire (Rp), Omar Khassimou Dia. « Ce qu’il faut faire, c’est se dépasser. Quand vous avez des cadres comme, Moustapha Niasse, Tanor Dieng Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho…, il faut un sursaut national », a-t-il déclaré lors d’une émission Grand jury de la Rfm.
Le responsable du Rp, qui a gelé ses activités au sein de ce parti dirigé par Mamoune Niasse depuis quelques mois, s’est demandé ce qui empêche le chef de l’Etat de faire appel à toutes ces compétences. Pour lui, « la complémentarité des compétences est nécessaire. C’est ça qui va sauver le pays. Mais tant qu’ils resteront sous la coupe des flatteurs prêts à faire du mal… », a-t-il ajouté. Omar Khassimou Dia de souligner : « nous avons des compétences diverses. Pendant 26 ans, le président de la République a appris à mettre le paquet sur les porteurs de voix. En face, vous avez l’opposition qui sait gérer l’Etat mais qui ne sait pas gérer les partis d’opposition ».
Faisant référence à l’affaire Macky Sall, président de l’Assemblée nationale, le responsable du parti membre de la mouvance présidentielle a estimé « qu’on est en train de détourner le président de la République des réalités du pays. Il y a actuellement un malaise au niveau de la société sénégalaise. Un malaise qui est dû aux hommes politiques ». Le président du groupe parlementaire Démocratie et progrès a fait savoir que « pour un sursaut national, il faut se dépasser, se départir des flatteurs ». Citant Montesquieu, il a expliqué que « lorsque Dieu, dans sa colère, veut châtier les peuples, il permet que les flatteurs se saisissent de la confiance des chefs ».
Selon lui, « il faut se dessaisir des flatteurs qui se saisissent de la confiance des chefs. Personne n’ose dire la vérité à un président, personne n’ose dire la vérité à un chef de parti ». Omar Khassimou Dia d’avancer dans le même ordre d’idées qu’un « chef de parti est entouré des porteurs de voix, de compétences et de flatteurs. (…) Un chef de parti qui met le paquet sur les flatteurs. Aujourd’hui les flatteurs prennent le pas autour du président. Au lieu de lui dire la vérité exacte, on essaie toujours de le détourner pour un profit personnel. C’est valable aussi bien pour le parti du président que les autres partis ».
Le président du groupe parlementaire minoritaire à l’Assemblée nationale est d’avis et défend mordicus qu’il faudrait qu’il y ait un sursaut national, que les chefs de parti se ressaisissent. « S’ils ne ressaisissent pas, on risque d’avoir des problèmes. Il faut que le président de la République comprenne qu’il n’a pas intérêt à suivre les comploteurs. Il a intérêt à rassembler tout le monde », a-t-il averti.
Sans ambages, Omar Khassimou Dia a, par ailleurs, désapprouvé la volonté de ses collègues de la majorité de voter une loi visant la réduction du mandat du président de l’Assemblée nationale de cinq à un an. Il a indiqué que la proposition de loi ne sera pas votée par le groupe parlementaire démocratie et progrès qu’il dirige. « Cette escalade décrédibilise non seulement le Président Abdoulaye Wade qu’on est en train de détourner de la réalité, mais aussi dévalue la Constitution, qui est la charte fondamentale du pays », a-t-il signalé.
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source sud quotidien
Le responsable du Rp, qui a gelé ses activités au sein de ce parti dirigé par Mamoune Niasse depuis quelques mois, s’est demandé ce qui empêche le chef de l’Etat de faire appel à toutes ces compétences. Pour lui, « la complémentarité des compétences est nécessaire. C’est ça qui va sauver le pays. Mais tant qu’ils resteront sous la coupe des flatteurs prêts à faire du mal… », a-t-il ajouté. Omar Khassimou Dia de souligner : « nous avons des compétences diverses. Pendant 26 ans, le président de la République a appris à mettre le paquet sur les porteurs de voix. En face, vous avez l’opposition qui sait gérer l’Etat mais qui ne sait pas gérer les partis d’opposition ».
Faisant référence à l’affaire Macky Sall, président de l’Assemblée nationale, le responsable du parti membre de la mouvance présidentielle a estimé « qu’on est en train de détourner le président de la République des réalités du pays. Il y a actuellement un malaise au niveau de la société sénégalaise. Un malaise qui est dû aux hommes politiques ». Le président du groupe parlementaire Démocratie et progrès a fait savoir que « pour un sursaut national, il faut se dépasser, se départir des flatteurs ». Citant Montesquieu, il a expliqué que « lorsque Dieu, dans sa colère, veut châtier les peuples, il permet que les flatteurs se saisissent de la confiance des chefs ».
Selon lui, « il faut se dessaisir des flatteurs qui se saisissent de la confiance des chefs. Personne n’ose dire la vérité à un président, personne n’ose dire la vérité à un chef de parti ». Omar Khassimou Dia d’avancer dans le même ordre d’idées qu’un « chef de parti est entouré des porteurs de voix, de compétences et de flatteurs. (…) Un chef de parti qui met le paquet sur les flatteurs. Aujourd’hui les flatteurs prennent le pas autour du président. Au lieu de lui dire la vérité exacte, on essaie toujours de le détourner pour un profit personnel. C’est valable aussi bien pour le parti du président que les autres partis ».
Le président du groupe parlementaire minoritaire à l’Assemblée nationale est d’avis et défend mordicus qu’il faudrait qu’il y ait un sursaut national, que les chefs de parti se ressaisissent. « S’ils ne ressaisissent pas, on risque d’avoir des problèmes. Il faut que le président de la République comprenne qu’il n’a pas intérêt à suivre les comploteurs. Il a intérêt à rassembler tout le monde », a-t-il averti.
Sans ambages, Omar Khassimou Dia a, par ailleurs, désapprouvé la volonté de ses collègues de la majorité de voter une loi visant la réduction du mandat du président de l’Assemblée nationale de cinq à un an. Il a indiqué que la proposition de loi ne sera pas votée par le groupe parlementaire démocratie et progrès qu’il dirige. « Cette escalade décrédibilise non seulement le Président Abdoulaye Wade qu’on est en train de détourner de la réalité, mais aussi dévalue la Constitution, qui est la charte fondamentale du pays », a-t-il signalé.
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