Le PDS continue à s’accrocher à la candidature de Karim Wade nonobstant sa disqualification de la prochaine élection présidentielle sur la base des articles L31 et L57 du Code électoral.
Les libéraux chantent en chorus, sur tous les toits, qu’ils n’ont qu’un seul et unique Plan A et c’est Karim Wade. Pas de Plan B. Tous ceux qui ont l’outrecuidance d’aborder l’idée d’un Plan B sont voués aux gémonies, accusés de perfidie et de collusion avec le pouvoir. Les initiateurs de la missive adressée à Me Abdoulaye Wade l’ont appris à leurs dépens. Par ricochet, Me Madické Niang en a reçu une gamelle qu’il était obligé de se démarquer de la lettre qui fâche pour dérider le maître.
Et pourtant, le PDS a non seulement un, mais deux Plans B. Les frondeurs qui plaident pour une candidature autre que celle de Karim Wade choisiront leur candidat au sein du PDS (si Me Madické Niang prend enfin son courage à deux mains) ou en dehors (le choix sera alors porté sur un candidat libéral, suivez mon regard).
L’autre partie, celle des fidèles au clan Wade, ont pour tout Plan B le boycott et le sabotage des élections. Et l’idée qui est en train d’être mijotée dans l’officine des Wade, c’est de faire débarquer en catastrophe Karim Wade au Sénégal à quelques encablures du dépôt des candidatures au Conseil constitutionnel. De ce fait, si son dossier est rejeté, ce sera un motif de mobilisation et d’occupation de la rue, par monts et par vaux, avec l’appui des autres membres de l’opposition pour installer une chienlit qui devra conduire au chaos. Surtout que l’étincelle pourrait aussi provenir de l’arrestation de Karim Wade pour contrainte par corps s’il ne paie pas les 138 milliards F CFA d’amende dus à l’État du Sénégal suite à sa condamnation par la CREI.
Dans ce Plan, savamment concocté actuellement, la collecte de parrains est un argument de plus dans la stratégie de sabotage des élections. Tous ceux qui auront apposer leur signature sur la fiche de Parrainage de Karim Wade seront appelés à descendre dans la rue pour défendre la candidature de leur protégé. Et, aux yeux de l’opinion international, ce sera l’occasion de prouver que le pouvoir du Président Macky Sall foule au pied une volonté populaire.
Le pouvoir saura-t-il éviter le piège des Wade ? En tout cas, ce combat, baroud d’honneur de Me Abdoulaye Wade et de survie pour Karim Wade, sera très disputé.
Et si le pouvoir différait l’arrestation de Karim Wade… ?
Par Amadou DIOUF (ANN)
Les libéraux chantent en chorus, sur tous les toits, qu’ils n’ont qu’un seul et unique Plan A et c’est Karim Wade. Pas de Plan B. Tous ceux qui ont l’outrecuidance d’aborder l’idée d’un Plan B sont voués aux gémonies, accusés de perfidie et de collusion avec le pouvoir. Les initiateurs de la missive adressée à Me Abdoulaye Wade l’ont appris à leurs dépens. Par ricochet, Me Madické Niang en a reçu une gamelle qu’il était obligé de se démarquer de la lettre qui fâche pour dérider le maître.
Et pourtant, le PDS a non seulement un, mais deux Plans B. Les frondeurs qui plaident pour une candidature autre que celle de Karim Wade choisiront leur candidat au sein du PDS (si Me Madické Niang prend enfin son courage à deux mains) ou en dehors (le choix sera alors porté sur un candidat libéral, suivez mon regard).
L’autre partie, celle des fidèles au clan Wade, ont pour tout Plan B le boycott et le sabotage des élections. Et l’idée qui est en train d’être mijotée dans l’officine des Wade, c’est de faire débarquer en catastrophe Karim Wade au Sénégal à quelques encablures du dépôt des candidatures au Conseil constitutionnel. De ce fait, si son dossier est rejeté, ce sera un motif de mobilisation et d’occupation de la rue, par monts et par vaux, avec l’appui des autres membres de l’opposition pour installer une chienlit qui devra conduire au chaos. Surtout que l’étincelle pourrait aussi provenir de l’arrestation de Karim Wade pour contrainte par corps s’il ne paie pas les 138 milliards F CFA d’amende dus à l’État du Sénégal suite à sa condamnation par la CREI.
Dans ce Plan, savamment concocté actuellement, la collecte de parrains est un argument de plus dans la stratégie de sabotage des élections. Tous ceux qui auront apposer leur signature sur la fiche de Parrainage de Karim Wade seront appelés à descendre dans la rue pour défendre la candidature de leur protégé. Et, aux yeux de l’opinion international, ce sera l’occasion de prouver que le pouvoir du Président Macky Sall foule au pied une volonté populaire.
Le pouvoir saura-t-il éviter le piège des Wade ? En tout cas, ce combat, baroud d’honneur de Me Abdoulaye Wade et de survie pour Karim Wade, sera très disputé.
Et si le pouvoir différait l’arrestation de Karim Wade… ?
Par Amadou DIOUF (ANN)