AFP - Le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali a accusé mercredi les salafistes radicaux à l'origine de récentes violences de "transmettre des messages faux et qui font peur" sur l'islam, et estimé que "la patience des Tunisiens était à bout".
"Pourquoi tant de violence, pourquoi tant d'agressions ?", a lancé M. Jebali interrogé sur la violence de groupes salafistes, lors d'un entretien diffusé par plusieurs chaînes de télévision tunisiennes.
"Est-il inscrit dans l'islam d'imposer à autrui ses idées avec la force et la violence ? Vous êtes en train de transmettre des messages faux et qui font peur sur l'islam", a-t-il déclaré, assurant que le gouvernement n'allait "pas rester les bras croisés". "Nous allons appliquer la loi. La patience des Tunisiens est à bout", a-t-il ajouté.
"Ennahda (le parti islamiste qui domine le gouvernement, ndlr) ne s'allie pas avec ceux qui traitent les gens de mécréants", a-t-il martelé.
Les incidents liés à des groupes salafistes radicaux se sont multipliés ces dernières semaines, avec notamment des débits d'alcool attaqués et des postes de police incendiés le week-end dernier dans le nord ouest de la Tunisie.
Ces groupes de "barbus" sont minoritaires mais ultra-présents dans le champ public et pas un jour ne passe en Tunisie sans qu'il ne soit fait état d'incidents --pas toujours vérifiés-- liés aux salafistes.
Les autorités sont régulièrement accusées de laxisme et Ennahda est souvent soupçonné d'entretenir des relations ambigües avec cette mouvance.
SOURCE:France24
"Pourquoi tant de violence, pourquoi tant d'agressions ?", a lancé M. Jebali interrogé sur la violence de groupes salafistes, lors d'un entretien diffusé par plusieurs chaînes de télévision tunisiennes.
"Est-il inscrit dans l'islam d'imposer à autrui ses idées avec la force et la violence ? Vous êtes en train de transmettre des messages faux et qui font peur sur l'islam", a-t-il déclaré, assurant que le gouvernement n'allait "pas rester les bras croisés". "Nous allons appliquer la loi. La patience des Tunisiens est à bout", a-t-il ajouté.
"Ennahda (le parti islamiste qui domine le gouvernement, ndlr) ne s'allie pas avec ceux qui traitent les gens de mécréants", a-t-il martelé.
Les incidents liés à des groupes salafistes radicaux se sont multipliés ces dernières semaines, avec notamment des débits d'alcool attaqués et des postes de police incendiés le week-end dernier dans le nord ouest de la Tunisie.
Ces groupes de "barbus" sont minoritaires mais ultra-présents dans le champ public et pas un jour ne passe en Tunisie sans qu'il ne soit fait état d'incidents --pas toujours vérifiés-- liés aux salafistes.
Les autorités sont régulièrement accusées de laxisme et Ennahda est souvent soupçonné d'entretenir des relations ambigües avec cette mouvance.
SOURCE:France24