« Le Burundi subit une campagne de médisance depuis plusieurs mois, une campagne dirigée par une personnalité importante dans le cabinet du Président Obama, à savoir l’Ambassadrice Samantha Power. En lisant ses tweters d’une allure propagandiste, on se demande si ce n’est tout simplement pas une opposante au pouvoir de Bujumbura », a déclaré au cours d’un point de presse Allain Willy Nyamitwe.
Il a fait savoir que cette Ambassadrice est considérée comme partie prenante de la crise burundaise « compte tenu des liens étroits qu’elle a avec un des opposants violents, M. Alexis Sinduhije », le Président du parti Mouvement pour la Solidarité et Le Développement (MSD).
Au cours de ce point de presse, M. Nyamitwe s’est également exprimé sur les dernières sanctions décidées par le gouvernement américain à l’endroit de deux hauts gradés de la police ainsi que deux généraux de l’armée putschistes.
Il s’agit respectivement du ministre de la Sécurité Publique Allain Guillaume Bunyoni, du directeur général adjoint de la police Godefroid Bizimana, du Général Major Godefroid Niyombare, putschiste du 13 mai dernier et aujourd’hui en exil et du Lieutenant-Général Sylvestre Ndayirukiye, un autre putschiste incarcéré à la prison centrale de Gitega.
« Mettre dans le même box ces putschistes et ceux qui ont combattu le putsch, nous trouvons cela scandaleux et choquant », a-t-il indiqué avant d’ajouter qu’il lui manque les mots pour mieux le dire.
Le gouvernement américain a pris des mesures de gel des avoirs et de restriction de déplacement à l’endroit de ces hauts gradés de la police et de l’armée pour avoir joué un rôle important dans la répression des manifestants contre le troisième mandat du Président Pierre Nkurunziza pour les premiers, et pour avoir organisé le putsch manqué du 13 mai dernier pour les seconds.
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