Le ministre québécois des Relations internationales, Pierre Arcand, s'est immédiatement félicité de cette décision. En octobre dernier, le premier ministre Jean Charest avait publiquement souhaité que M. Diouf demeure en place.
"Je pense que le secrétaire général est un grand démocrate. Il fait vraiment consensus au sein de l'organisation (à). La décision de M. Diouf me ravit à tous les points de vue", a déclaré M. Arcand.
Abdou Diouf a dévoilé ses intentions au terme d'une réunion de la Commission permanente de la Francophonie, la plus haute instance francophone entre les sommets, coprésidée par la ministre fédérale Josée Verner et son collègue québécois.
En conférence de presse, le secrétaire général, nommé pour la première fois en 2002, a souligné que plusieurs chefs d'Etat et de gouvernements l'avaient encouragé à se représenter.
"Beaucoup de voix se sont élevées (...) pour demander que je sois candidat. J'ai été très sensible à ces manifestations de confiance. Je suis disponible", a poursuivi M. Diouf, dont la nomination sera confirmée lors du prochain Sommet de la Francophonie, qui se tiendra à Montreux en Suisse.
Fin de mandat pour le Québec
Désormais, c'est donc la Suisse qui présidera la Commission permanente de la Francophonie, à la place du Canada et du Québec, hôtes du précédent sommet.
Le ministre Arcand a conclu son mandat de vice-président en se réjouissant de voir que les pays de l'OIF montrent depuis le sommet de Québec une "volonté plus manifeste" de défendre la langue française dans les organisations internationales.
"Un pas en avant très important a été franchi", selon lui, avec l'intervention du secrétaire d'Etat français à la Francophonie, Alain Joyandet, qui a déploré que les réunions du sommet de Copenhague se déroulent en anglais. Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, aurait tenu le même discours à la fin de la réunion de la Commission.
"Je suis particulièrement heureux de voir cette sensibilité de la France", a dit le ministre Arcand.
Le secrétaire général a tenu des propos moins rassurant, lui qui s'inquiète au contraire de "l'effacement du français dans les organisations internationales". Abdou Diouf a attribué cette situation à "un problème de volonté politique" chez tous les Etats membres de la Francophonie, qu'il a invité à ne pas "se laisser entraîner vers l'expression dans une autre langue".
C'est justement pour éviter cela que l'OIF négocie un "certain nombre de pactes linguistiques" avec ses membres, a fait remarquer le ministre Arcand, pour qu'ils s'engagent à utiliser le français (plutôt que l'anglais comme c'est souvent le cas) sur les grandes tribunes internationales. Des pourparlers sont en cours avec la Moldavie, la Bulgarie et le Liban, par exemple.
L'OIF prêche l'exemple à Copenhague, où elle organisait mercredi une réunion ministérielle francophone, en présence du numéro deux de l'organisation, le Québécois Clément Duhaime, et présidée le ministre canadien de l'Environnement, Jim Prentice.
Le 13e Sommet de la Francophonie aura lieu du 22 au 24 octobre 2010 à Montreux, en Suisse. Montreux remplace au pied levé Madagascar, suspendue de l'organisation au printemps dernier.
http://www.jminforme.ca/
"Je pense que le secrétaire général est un grand démocrate. Il fait vraiment consensus au sein de l'organisation (à). La décision de M. Diouf me ravit à tous les points de vue", a déclaré M. Arcand.
Abdou Diouf a dévoilé ses intentions au terme d'une réunion de la Commission permanente de la Francophonie, la plus haute instance francophone entre les sommets, coprésidée par la ministre fédérale Josée Verner et son collègue québécois.
En conférence de presse, le secrétaire général, nommé pour la première fois en 2002, a souligné que plusieurs chefs d'Etat et de gouvernements l'avaient encouragé à se représenter.
"Beaucoup de voix se sont élevées (...) pour demander que je sois candidat. J'ai été très sensible à ces manifestations de confiance. Je suis disponible", a poursuivi M. Diouf, dont la nomination sera confirmée lors du prochain Sommet de la Francophonie, qui se tiendra à Montreux en Suisse.
Fin de mandat pour le Québec
Désormais, c'est donc la Suisse qui présidera la Commission permanente de la Francophonie, à la place du Canada et du Québec, hôtes du précédent sommet.
Le ministre Arcand a conclu son mandat de vice-président en se réjouissant de voir que les pays de l'OIF montrent depuis le sommet de Québec une "volonté plus manifeste" de défendre la langue française dans les organisations internationales.
"Un pas en avant très important a été franchi", selon lui, avec l'intervention du secrétaire d'Etat français à la Francophonie, Alain Joyandet, qui a déploré que les réunions du sommet de Copenhague se déroulent en anglais. Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, aurait tenu le même discours à la fin de la réunion de la Commission.
"Je suis particulièrement heureux de voir cette sensibilité de la France", a dit le ministre Arcand.
Le secrétaire général a tenu des propos moins rassurant, lui qui s'inquiète au contraire de "l'effacement du français dans les organisations internationales". Abdou Diouf a attribué cette situation à "un problème de volonté politique" chez tous les Etats membres de la Francophonie, qu'il a invité à ne pas "se laisser entraîner vers l'expression dans une autre langue".
C'est justement pour éviter cela que l'OIF négocie un "certain nombre de pactes linguistiques" avec ses membres, a fait remarquer le ministre Arcand, pour qu'ils s'engagent à utiliser le français (plutôt que l'anglais comme c'est souvent le cas) sur les grandes tribunes internationales. Des pourparlers sont en cours avec la Moldavie, la Bulgarie et le Liban, par exemple.
L'OIF prêche l'exemple à Copenhague, où elle organisait mercredi une réunion ministérielle francophone, en présence du numéro deux de l'organisation, le Québécois Clément Duhaime, et présidée le ministre canadien de l'Environnement, Jim Prentice.
Le 13e Sommet de la Francophonie aura lieu du 22 au 24 octobre 2010 à Montreux, en Suisse. Montreux remplace au pied levé Madagascar, suspendue de l'organisation au printemps dernier.
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