Le mardi 19 Novembre 2013, quand le soleil osera se lever et jeter ses rayons espions sur le Sénégal, ils seront quelques 17 milles agents recenseurs à sillonner les 14 régions que compte le pays pour le décompte de la population. Ces agents sont formés pour aller à la rencontre du peuple dans les coins et recoins du Sénégal ; un peuple qui pour l’essentiel, ne sait pas comment s’y prendre. Cette enquête ne se limite pas seulement au décompte, elle cherchera aussi à fouiner sur les détails pour tenter de classer la population en fonction de ses diverses appartenances socioculturelles et environnementales.
Ce peuple uni dans sa diversité socioculturelle, sera dans l’obligation de marquer ses traits de caractères divergents à travers un questionnaire établi par des sociologues et démographes et autres statisticiens.
Ces spécialistes de la question, mesurent-ils la conséquence qui pourrait naître de cette enquête qui, encore une fois appelle une seule composante ethnique à répondre à plusieurs dénominations ? Les peuls du Sénégal vont encore cogiter pour voir s’ils doivent s’identifier au peul, poular, lawbe, fulani ou toucouleur ?
Que je sache, le terme ETHNIE apparu dans la langue française en 1896 est clairement défini dans le dictionnaire comme :
« un groupement humain homogène dans la culture, la langue… »
« Groupe d’êtres humains qui possède, en plus ou moins grande part, un héritage socioculturel commun, en particulier la langue. »
« Un groupement naturel pour la détermination duquel entrent en ligne de compte surtout la culture et la langue. »
« Groupement humain qui possède une structure familiale, économique et sociale homogène, et dont l'unité repose sur une communauté de langue, de culture et de conscience de groupe. »
De toutes ces définitions de l’ethnie et des expressions qui dérivent du terme tels que : groupe ethnique, communauté ethnique ou communauté ethnolinguistique, aucune d’elles ne laisse penser qu’il y a une différence conceptuelle de sens entre peul, poular , foula, lawbe et toucouleur dès lors que tous ont la même culture et la même langue.
La décomposition est autant plus dérangeante, quand on prend les lawbe, (pluriel de labbo) qui est une caste peul de la catégorie socioprofessionnelle des ñeeño, comme une entité ethnique.
La réalité est que de tous ces démembrements, il n’ya qu’une seule ethnie peul que les français et les wolof ont appelé toucouleurs, que les anglais on nommé foula et qui répondent parfois au nom de haalpoular dans uniquement le nord du Sénégal. Toute autre considération quel que soit son fondement, a une charge colorée de sentiment non fondé sur la réalité et la logique. Que le sereer qui subdivisé en plusieurs composantes ne portant pas la même dénomination (ndouth, none, safeen,…) et qui ne se comprennent pas, puissent répondre par un seul nom, que les joolaa, dont la différence linguistique est manifeste d’une contrée à une autre, puissent avoir la même identification, je ne vois pas les raisons pour lesquelles les peuls ne puissent pas avoir dans le formulaire de l’enquête la même identité.
Dans cette situation, le jeu administratif est déjà sans équivoque, il appartient alors aux concerné, d’épouser les modalités de feinte et de dribble pour contourner les jeux déjà faits.
Ce peuple uni dans sa diversité socioculturelle, sera dans l’obligation de marquer ses traits de caractères divergents à travers un questionnaire établi par des sociologues et démographes et autres statisticiens.
Ces spécialistes de la question, mesurent-ils la conséquence qui pourrait naître de cette enquête qui, encore une fois appelle une seule composante ethnique à répondre à plusieurs dénominations ? Les peuls du Sénégal vont encore cogiter pour voir s’ils doivent s’identifier au peul, poular, lawbe, fulani ou toucouleur ?
Que je sache, le terme ETHNIE apparu dans la langue française en 1896 est clairement défini dans le dictionnaire comme :
« un groupement humain homogène dans la culture, la langue… »
« Groupe d’êtres humains qui possède, en plus ou moins grande part, un héritage socioculturel commun, en particulier la langue. »
« Un groupement naturel pour la détermination duquel entrent en ligne de compte surtout la culture et la langue. »
« Groupement humain qui possède une structure familiale, économique et sociale homogène, et dont l'unité repose sur une communauté de langue, de culture et de conscience de groupe. »
De toutes ces définitions de l’ethnie et des expressions qui dérivent du terme tels que : groupe ethnique, communauté ethnique ou communauté ethnolinguistique, aucune d’elles ne laisse penser qu’il y a une différence conceptuelle de sens entre peul, poular , foula, lawbe et toucouleur dès lors que tous ont la même culture et la même langue.
La décomposition est autant plus dérangeante, quand on prend les lawbe, (pluriel de labbo) qui est une caste peul de la catégorie socioprofessionnelle des ñeeño, comme une entité ethnique.
La réalité est que de tous ces démembrements, il n’ya qu’une seule ethnie peul que les français et les wolof ont appelé toucouleurs, que les anglais on nommé foula et qui répondent parfois au nom de haalpoular dans uniquement le nord du Sénégal. Toute autre considération quel que soit son fondement, a une charge colorée de sentiment non fondé sur la réalité et la logique. Que le sereer qui subdivisé en plusieurs composantes ne portant pas la même dénomination (ndouth, none, safeen,…) et qui ne se comprennent pas, puissent répondre par un seul nom, que les joolaa, dont la différence linguistique est manifeste d’une contrée à une autre, puissent avoir la même identification, je ne vois pas les raisons pour lesquelles les peuls ne puissent pas avoir dans le formulaire de l’enquête la même identité.
Dans cette situation, le jeu administratif est déjà sans équivoque, il appartient alors aux concerné, d’épouser les modalités de feinte et de dribble pour contourner les jeux déjà faits.