Déterminé à éviter un confinement général, le gouvernement conservateur a décrété, lundi 12 octobre, de nouvelles restrictions locales concernant désormais le quart de la population britannique, surtout dans le Nord, avec des différences devenues pour certains illisibles.
Après avoir dirigé une réunion de crise, le premier ministre Boris Johnson a présenté aux députés un nouveau système d’alerte à trois niveaux, « moyen », « élevé » et « très élevé », censé simplifier à partir de mercredi le patchwork actuel de restrictions pour l’Angleterre. Les autres nations sont compétentes pour appliquer leur propre dispositif.
Le premier niveau, « moyen », correspond aux mesures valables pour toute l’Angleterre : rassemblements limités à six personnes et fermeture à 22 heures pour les pubs et restaurants. Le second, « élevé », correspond aux zones actuellement sous restrictions locales, où les réunions entre différents ménages seront proscrites à l’intérieur. Dans les régions au niveau « très élevé », des mesures supplémentaires seront appliquées avec le soutien des autorités locales, soutenues si besoin par l’armée.
Dans la région de Liverpool (près de 1,5 million de personnes), dans le Nord-Ouest, un accord a été trouvé pour fermer les pubs, bars, salles de gym et casinos, tandis que des discussions sont en cours avec les élus d’autres zones du nord de l’Angleterre.
« Je sais combien c’est difficile mais nous ne pouvons pas laisser tomber le service national de santé quand des vies sont en jeu », a plaidé le premier ministre conservateur, confronté à la contestation d’une partie de son camp opposé à des mesures trop restrictives, et qu’ils jugent difficiles économiquement. « Ce n’est pas comme cela que nous voulons vivre, mais c’est le chemin étroit que nous devons tracer entre les dégâts socio-économiques d’un confinement complet et le coût économique d’une épidémie hors de contrôle », a-t-il justifié.
Les nouvelles restrictions ont été accueillies avec hostilité par les élus locaux du nord de l’Angleterre, qui jugent que les mesures de soutien à l’emploi mises en place par l’exécutif sont insuffisantes et qui craignent de voir les équilibres financiers mis en péril.
S’inquiétant d’un effet « catastrophique » sur le monde de la nuit de mesures « injustes et sans logique scientifique », la Fédération de bars et discothèques, NTIA, a annoncé vouloir les contester en justice.
Vendredi, le gouvernement avait annoncé de nouvelles mesures d’aide à l’emploi en direction des entreprises forcées de rester fermées à cause des restrictions à l’activité pour lutter contre la pandémie. Ces entreprises recevront jusqu’à 3 000 livres (près de 3 310 euros) par mois et leurs employés seront indemnisés à hauteur des deux tiers de leur salaire habituel.
Trois hôpitaux de campagne « prêts à accueillir des patients si nécessaire »
Avec plus de 42 800 morts, bilan sans équivalent en Europe, et près de 618 000 cas positifs, le Royaume-Uni est confronté à une nouvelle vague de contaminations qui touche l’ensemble du territoire et toutes les classes d’âge. Le nombre de personnes hospitalisées avec le Covid-19 en Angleterre est désormais supérieur à ce qu’il était lorsque le confinement a été décrété fin mars.
Un peu plus tôt dans la journée, face à la résurgence du nouveau coronavirus, les autorités britanniques ont annoncé qu’elles allaient réactiver plusieurs hôpitaux de campagne mis en place au printemps. Pour aider le système de santé à faire face, trois des vastes hôpitaux de campagne mis en place en catastrophe au printemps, et depuis mis en pause, ont reçu l’instruction « de se mobiliser pendant les prochaines semaines pour être prêts à accueillir des patients si nécessaire », a fait savoir le directeur médical du service de santé pour l’Angleterre, Stephen Powis.
Dans les régions les plus touchées, dans le nord-ouest, la situation est telle que les services hospitaliers qui ne sont pas directement chargés de l’épidémie commencent à voir leur fonctionnement affecté, ont expliqué des responsables sanitaires lors d’une conférence de presse. Ces établissements de campagne sont situés dans le nord, mais d’autres pourraient suivre, la progression des contaminations concernant désormais tout le Royaume-Uni.
Après avoir dirigé une réunion de crise, le premier ministre Boris Johnson a présenté aux députés un nouveau système d’alerte à trois niveaux, « moyen », « élevé » et « très élevé », censé simplifier à partir de mercredi le patchwork actuel de restrictions pour l’Angleterre. Les autres nations sont compétentes pour appliquer leur propre dispositif.
Le premier niveau, « moyen », correspond aux mesures valables pour toute l’Angleterre : rassemblements limités à six personnes et fermeture à 22 heures pour les pubs et restaurants. Le second, « élevé », correspond aux zones actuellement sous restrictions locales, où les réunions entre différents ménages seront proscrites à l’intérieur. Dans les régions au niveau « très élevé », des mesures supplémentaires seront appliquées avec le soutien des autorités locales, soutenues si besoin par l’armée.
Dans la région de Liverpool (près de 1,5 million de personnes), dans le Nord-Ouest, un accord a été trouvé pour fermer les pubs, bars, salles de gym et casinos, tandis que des discussions sont en cours avec les élus d’autres zones du nord de l’Angleterre.
« Je sais combien c’est difficile mais nous ne pouvons pas laisser tomber le service national de santé quand des vies sont en jeu », a plaidé le premier ministre conservateur, confronté à la contestation d’une partie de son camp opposé à des mesures trop restrictives, et qu’ils jugent difficiles économiquement. « Ce n’est pas comme cela que nous voulons vivre, mais c’est le chemin étroit que nous devons tracer entre les dégâts socio-économiques d’un confinement complet et le coût économique d’une épidémie hors de contrôle », a-t-il justifié.
Les nouvelles restrictions ont été accueillies avec hostilité par les élus locaux du nord de l’Angleterre, qui jugent que les mesures de soutien à l’emploi mises en place par l’exécutif sont insuffisantes et qui craignent de voir les équilibres financiers mis en péril.
S’inquiétant d’un effet « catastrophique » sur le monde de la nuit de mesures « injustes et sans logique scientifique », la Fédération de bars et discothèques, NTIA, a annoncé vouloir les contester en justice.
Vendredi, le gouvernement avait annoncé de nouvelles mesures d’aide à l’emploi en direction des entreprises forcées de rester fermées à cause des restrictions à l’activité pour lutter contre la pandémie. Ces entreprises recevront jusqu’à 3 000 livres (près de 3 310 euros) par mois et leurs employés seront indemnisés à hauteur des deux tiers de leur salaire habituel.
Trois hôpitaux de campagne « prêts à accueillir des patients si nécessaire »
Avec plus de 42 800 morts, bilan sans équivalent en Europe, et près de 618 000 cas positifs, le Royaume-Uni est confronté à une nouvelle vague de contaminations qui touche l’ensemble du territoire et toutes les classes d’âge. Le nombre de personnes hospitalisées avec le Covid-19 en Angleterre est désormais supérieur à ce qu’il était lorsque le confinement a été décrété fin mars.
Un peu plus tôt dans la journée, face à la résurgence du nouveau coronavirus, les autorités britanniques ont annoncé qu’elles allaient réactiver plusieurs hôpitaux de campagne mis en place au printemps. Pour aider le système de santé à faire face, trois des vastes hôpitaux de campagne mis en place en catastrophe au printemps, et depuis mis en pause, ont reçu l’instruction « de se mobiliser pendant les prochaines semaines pour être prêts à accueillir des patients si nécessaire », a fait savoir le directeur médical du service de santé pour l’Angleterre, Stephen Powis.
Dans les régions les plus touchées, dans le nord-ouest, la situation est telle que les services hospitaliers qui ne sont pas directement chargés de l’épidémie commencent à voir leur fonctionnement affecté, ont expliqué des responsables sanitaires lors d’une conférence de presse. Ces établissements de campagne sont situés dans le nord, mais d’autres pourraient suivre, la progression des contaminations concernant désormais tout le Royaume-Uni.