Depuis 2008, 2 500 Russes ont obtenu le droit d’entrer au Royaume-Uni en échange de plusieurs millions de livres sterling d’investissement, sans faire l’objet d’aucun contrôle ou presque jusqu’en 2015. Après cette date et le renforcement des procédures, les candidatures russes ont chuté. Résultat: on ne connaît pas l’origine de l’argent investi au Royaume-Uni, en fait on ne sait même pas combien d’argent russe il y a à Londres.
« Dans le contexte russe, la majorité de ceux qui ont acquis leur richesse par le gaz ou le pétrole sont liés à une économie politique qu’on appelle la cleptocratie, c’est-à-dire le gouvernement par des voleurs, explique John Heathershaw, professeur de politique sécuritaire internationale à l’université d’Exeter et auteur d’un rapport pour le think tank Chatham House. Si vous voulez réussir dans les affaires, vous devez réussir en politique et inversement. La frontière entre politique et économie est très ténue. »
Le dispositif a été largement critiqué par les services de renseignement britannique et par les États-Unis pour son manque de rigueur. Le ministère de l’Intérieur a admis que, même depuis 2015, les contrôles n’étaient pas suffisamment efficaces.
« Dans le contexte russe, la majorité de ceux qui ont acquis leur richesse par le gaz ou le pétrole sont liés à une économie politique qu’on appelle la cleptocratie, c’est-à-dire le gouvernement par des voleurs, explique John Heathershaw, professeur de politique sécuritaire internationale à l’université d’Exeter et auteur d’un rapport pour le think tank Chatham House. Si vous voulez réussir dans les affaires, vous devez réussir en politique et inversement. La frontière entre politique et économie est très ténue. »
Le dispositif a été largement critiqué par les services de renseignement britannique et par les États-Unis pour son manque de rigueur. Le ministère de l’Intérieur a admis que, même depuis 2015, les contrôles n’étaient pas suffisamment efficaces.