‘’En moins de deux décennies, le peuple rwandais a sudépasser ce génocide et est tourné vers son épanouissement’’, a dit M. Ntwari intervenant samedi au cours d’une cérémonie organisée par l’Unité de formation et de recherches en Civilisation, religion, arts et cultures (CRAC) de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, pour commémorer cet évènement qui a vu mourir plus d’un million de Rwandais en 1994.
’’Certes les blessures sont toujours vivaces mais grâce à un leadership éclairé, ce peuple est en train de se réorganiser et réalise des prouesses’’, a estimé son ambassadeur à Dakar selon qui ‘’le Rwanda est sorti uni et renforcé de l’épreuve’’.
’’Il a fallu pour cela d’abord sécuriser les populations en mettant en place des tribunaux pour juger les génocidaires et réconcilier le peuple’’, a expliqué le diplomate, insistant sur le souci des autorités d’éviter tout esprit de vengeance.
Il a mis l’accent sur ’’les progrès énormes’’ du Rwanda qui, dans beaucoup de domaines, dépasse les autres pays africains. A ce propos, il a parlé du genre qui est pratiqué dans ce pays où 56 pour cent des parlementaires sont des femmes.
Le journaliste Boubacar Boris Diop a déploré ’’l’absence d’implication’’ de l’Afrique et de l’Organisation des nations Unies pour empêcher ce génocide qui ‘’était évitable’’.
Il a notamment évoqué la sollicitation faite par un officier de la Mission onusienne Roméo Dallaire d’être renforcé en ressources humaines pour stopper le génocide.
’’Pourtant des recherches ultérieures confirmeront la possibilité d’arrêter la spirale avec 5.000 hommes et un mandat clair pour cet officier qui aurait pu arrêter le génocide’’, selon lui.
Ce qui est perçu comme ’’une erreur grave’’ par le journaliste-écrivain qui a déploré ’’la neutralité coupable’’ de l’ONU qui a fait comme si dans cette affaire, il ne s’agissait pas d’une ’’opération d’épuration d’une ethnie (Tutsi) par les Hutus mais d’une guerre inter-ethnique’’.
Il a fortement regretté’’ le suivisme dont ont fait montre les autorités africaines d’alors qui, à l’exception de Nelson Mandela, ont été entraînées par la France à agir suivant ses propres intérêts sous le couvert d’une mission onusienne dénommée La Turquoise’’.
Au cours du panel, l’implication de la Belgique a aussi jailli des débats Les intervenants ont reproché à la Belgigue d’avoir transposé les rivalités entre Flamands et Wallons dans ce pays divisé en Hutus et Tutsus.
Des témoignages d’observateurs et de Rwandais ont été faits sur l’atrocité de ce drame muri et réalisé par des êtres humains montrant l’ampleur des dérapages auxquels la haine peut mener.
SOURCE:APS
’’Certes les blessures sont toujours vivaces mais grâce à un leadership éclairé, ce peuple est en train de se réorganiser et réalise des prouesses’’, a estimé son ambassadeur à Dakar selon qui ‘’le Rwanda est sorti uni et renforcé de l’épreuve’’.
’’Il a fallu pour cela d’abord sécuriser les populations en mettant en place des tribunaux pour juger les génocidaires et réconcilier le peuple’’, a expliqué le diplomate, insistant sur le souci des autorités d’éviter tout esprit de vengeance.
Il a mis l’accent sur ’’les progrès énormes’’ du Rwanda qui, dans beaucoup de domaines, dépasse les autres pays africains. A ce propos, il a parlé du genre qui est pratiqué dans ce pays où 56 pour cent des parlementaires sont des femmes.
Le journaliste Boubacar Boris Diop a déploré ’’l’absence d’implication’’ de l’Afrique et de l’Organisation des nations Unies pour empêcher ce génocide qui ‘’était évitable’’.
Il a notamment évoqué la sollicitation faite par un officier de la Mission onusienne Roméo Dallaire d’être renforcé en ressources humaines pour stopper le génocide.
’’Pourtant des recherches ultérieures confirmeront la possibilité d’arrêter la spirale avec 5.000 hommes et un mandat clair pour cet officier qui aurait pu arrêter le génocide’’, selon lui.
Ce qui est perçu comme ’’une erreur grave’’ par le journaliste-écrivain qui a déploré ’’la neutralité coupable’’ de l’ONU qui a fait comme si dans cette affaire, il ne s’agissait pas d’une ’’opération d’épuration d’une ethnie (Tutsi) par les Hutus mais d’une guerre inter-ethnique’’.
Il a fortement regretté’’ le suivisme dont ont fait montre les autorités africaines d’alors qui, à l’exception de Nelson Mandela, ont été entraînées par la France à agir suivant ses propres intérêts sous le couvert d’une mission onusienne dénommée La Turquoise’’.
Au cours du panel, l’implication de la Belgique a aussi jailli des débats Les intervenants ont reproché à la Belgigue d’avoir transposé les rivalités entre Flamands et Wallons dans ce pays divisé en Hutus et Tutsus.
Des témoignages d’observateurs et de Rwandais ont été faits sur l’atrocité de ce drame muri et réalisé par des êtres humains montrant l’ampleur des dérapages auxquels la haine peut mener.
SOURCE:APS