La banque britannique HSBC a fait prendre des risques au système financier américain en l’exposant à des possibles activités de blanchiment d’argent lié au trafic de drogue et au financement du terrorisme. C’est ce qui ressort du rapport d’une commission du Sénat américain.
Selon ce document de près de 350 pages, HSBC n’a pas vérifié, de 2004 à 2010, l’origine du cash déposé dans ses bureaux mexicains, prenant ainsi le risque de servir au blanchiment de l’argent de la drogue des cartels. La filiale mexicaine de la banque britannique aurait ainsi blanchi près de 7 milliards de dollars entre 2007 et 2008.
Des transactions avec l’Iran
Le document accuse également HSBC d'avoir entretenu, pendant des années, des relations avec des établissements bancaires soupçonnés de liens avec des organisations terroristes, provenant du Moyen-Orient. Le rapport qui s’appuie sur l’étude de plus d’un million de documents et l’audition de 75 responsables d’HSBC, cite notamment des transactions financières impliquant l'Iran.
Toujours selon ce rapport, le géant bancaire britannique aurait également aidé à écouler un montant de 290 millions de dollars en chèques de voyage émis par une banque japonaise au bénéfice de ressortissants russes qui prétendaient travailler dans le secteur des voitures d’occasion.
Une amende de près d’un milliard de dollars
Ce n'est pas la première fois que la banque britannique ne respecte pas la réglementation antiblanchiment américaine. En 2010, elle avait conclu un accord avec différents régulateurs américains et la Réserve fédérale américaine. Mais cette fois-ci, l'enquête menée par le Sénat pourrait aboutir à une amende de près d'un milliard de dollars. Dans un communiqué publié lundi le 16 juillet dans la soirée, la direction de la banque a présenté ses excuses, reconnu ses erreurs et s’engage à mettre en place toute une série de mesures de contrôle dans ses filiales.
Une enquête qui intervient en tout cas au plus mauvais moment pour HSBC, qui serait impliquée dans un autre scandale financier, celui des manipulations du taux interbancaire Libor, l’un des principaux taux de référence pour la finance à l’échelle mondiale.
Source:Rfi
Selon ce document de près de 350 pages, HSBC n’a pas vérifié, de 2004 à 2010, l’origine du cash déposé dans ses bureaux mexicains, prenant ainsi le risque de servir au blanchiment de l’argent de la drogue des cartels. La filiale mexicaine de la banque britannique aurait ainsi blanchi près de 7 milliards de dollars entre 2007 et 2008.
Des transactions avec l’Iran
Le document accuse également HSBC d'avoir entretenu, pendant des années, des relations avec des établissements bancaires soupçonnés de liens avec des organisations terroristes, provenant du Moyen-Orient. Le rapport qui s’appuie sur l’étude de plus d’un million de documents et l’audition de 75 responsables d’HSBC, cite notamment des transactions financières impliquant l'Iran.
Toujours selon ce rapport, le géant bancaire britannique aurait également aidé à écouler un montant de 290 millions de dollars en chèques de voyage émis par une banque japonaise au bénéfice de ressortissants russes qui prétendaient travailler dans le secteur des voitures d’occasion.
Une amende de près d’un milliard de dollars
Ce n'est pas la première fois que la banque britannique ne respecte pas la réglementation antiblanchiment américaine. En 2010, elle avait conclu un accord avec différents régulateurs américains et la Réserve fédérale américaine. Mais cette fois-ci, l'enquête menée par le Sénat pourrait aboutir à une amende de près d'un milliard de dollars. Dans un communiqué publié lundi le 16 juillet dans la soirée, la direction de la banque a présenté ses excuses, reconnu ses erreurs et s’engage à mettre en place toute une série de mesures de contrôle dans ses filiales.
Une enquête qui intervient en tout cas au plus mauvais moment pour HSBC, qui serait impliquée dans un autre scandale financier, celui des manipulations du taux interbancaire Libor, l’un des principaux taux de référence pour la finance à l’échelle mondiale.
Source:Rfi