La Chambre haute du Congrès américain s’est prononcé jeudi en faveur d’une résolution obligeant le président à demander "un débat et un vote au Congrès" avant toute "guerre offensive" contre la République islamique.
Donald Trump devra demander "un débat et un vote au Congrès", seul habilité à déclarer la guerre selon la Constitution, avant toute "guerre offensive" contre la République islamique. Jeudi 13 février, le Sénat américain a adopté à une large majorité une résolution destinée à brider une action militaire de Donald Trump contre l'Iran.
Le texte précise que le président garde la capacité d'engager une action militaire en cas d'attaque "imminente" contre le pays. Il doit être envoyé à la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates et où il a de grandes chances d'être confirmé.
Cette résolution initiée par les démocrates et soutenue par huit élus républicains qui ont pourtant la majorité, est un nouveau camouflet pour le président américain.
Donald Trump a déjà fait savoir qu'il mettrait son veto à cette résolution qui lancerait "un très mauvais signal" à Téhéran.
Le sénateur républicain David Perdue a aussi dénoncé une résolution "à courte vue" qui va "encourager l'Iran et augmenter la possibilité d'une attaque".
En 2019, le Congrès avait déjà approuvé une résolution exigeant l'arrêt du soutien américain à la coalition militaire saoudienne dans la guerre au Yémen, à l'exception des opérations visant les groupes jihadistes. Donald Trump y avait déjà mis son veto.
"Si mes mains étaient liées, l'Iran s'en donnerait à coeur joie"
L'adoption de ce texte lancerait "un très mauvais signal" pour la sécurité des États-Unis, avait mis en garde Donald Trump mercredi sur Twitter. "Si mes mains étaient liées, l'Iran s'en donnerait à coeur joie", a-t-il ajouté, accusant les démocrates de vouloir "embarrasser le parti républicain".
Les démocrates s'étaient vivement inquiétés du pic de tensions survenu après la frappe américaine qui a tué un puissant général iranien, Qassem Soleimani, le 3 janvier.
Téhéran avait répliqué en tirant des missiles sur des bases utilisées par l'armée américaine en Irak et plus de 100 soldats américains avaient souffert de "commotions cérébrales légères".
Il y a un consensus au sein de la classe politique américaine pour dire que le gouvernement iranien "soutient le terrorisme" et que le général Soleimani était "le principal architecte de la plupart des activités déstabilisatrices de l'Iran à travers le monde", indiquait la résolution de la Chambre.
Mais les démocrates accusent Donald Trump d'avoir mené une opération "disproportionnée et provocatrice" pour éliminer Soleimani.
Le milliardaire républicain estime quant à lui ne pas avoir "l'obligation" de solliciter les parlementaires avant d'ordonner des frappes militaires contre une cible ennemie.
France 24 Avec AFP
Donald Trump devra demander "un débat et un vote au Congrès", seul habilité à déclarer la guerre selon la Constitution, avant toute "guerre offensive" contre la République islamique. Jeudi 13 février, le Sénat américain a adopté à une large majorité une résolution destinée à brider une action militaire de Donald Trump contre l'Iran.
Le texte précise que le président garde la capacité d'engager une action militaire en cas d'attaque "imminente" contre le pays. Il doit être envoyé à la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates et où il a de grandes chances d'être confirmé.
Cette résolution initiée par les démocrates et soutenue par huit élus républicains qui ont pourtant la majorité, est un nouveau camouflet pour le président américain.
Donald Trump a déjà fait savoir qu'il mettrait son veto à cette résolution qui lancerait "un très mauvais signal" à Téhéran.
Le sénateur républicain David Perdue a aussi dénoncé une résolution "à courte vue" qui va "encourager l'Iran et augmenter la possibilité d'une attaque".
En 2019, le Congrès avait déjà approuvé une résolution exigeant l'arrêt du soutien américain à la coalition militaire saoudienne dans la guerre au Yémen, à l'exception des opérations visant les groupes jihadistes. Donald Trump y avait déjà mis son veto.
"Si mes mains étaient liées, l'Iran s'en donnerait à coeur joie"
L'adoption de ce texte lancerait "un très mauvais signal" pour la sécurité des États-Unis, avait mis en garde Donald Trump mercredi sur Twitter. "Si mes mains étaient liées, l'Iran s'en donnerait à coeur joie", a-t-il ajouté, accusant les démocrates de vouloir "embarrasser le parti républicain".
Les démocrates s'étaient vivement inquiétés du pic de tensions survenu après la frappe américaine qui a tué un puissant général iranien, Qassem Soleimani, le 3 janvier.
Téhéran avait répliqué en tirant des missiles sur des bases utilisées par l'armée américaine en Irak et plus de 100 soldats américains avaient souffert de "commotions cérébrales légères".
Il y a un consensus au sein de la classe politique américaine pour dire que le gouvernement iranien "soutient le terrorisme" et que le général Soleimani était "le principal architecte de la plupart des activités déstabilisatrices de l'Iran à travers le monde", indiquait la résolution de la Chambre.
Mais les démocrates accusent Donald Trump d'avoir mené une opération "disproportionnée et provocatrice" pour éliminer Soleimani.
Le milliardaire républicain estime quant à lui ne pas avoir "l'obligation" de solliciter les parlementaires avant d'ordonner des frappes militaires contre une cible ennemie.
France 24 Avec AFP