Le ministre d’Etat Me Madické Niang, ne ‘‘comprend’’ pas. « Nous ne comprenons pas sur quelle base ce classement a été fait. Personne ne comprend, dans la mesure où le Sénégal a été désigné par beaucoup d’organismes comme le premier pays réformateur », a-t-il fait savoir. Pour le ministre d’Etat, « le Sénégal aurait dû recevoir un classement meilleur pour avoir adopté un profil de transparence, car, l’Etat a déployé des moyens colossaux pour lutter contre les marchés de gré à gré, illégalement attribués par des entreprises publiques ».
Avec les multiples formes qu’elle offre au pays de la ‘Térangua’, la corruption est aujourd’hui une réalité qui affecte beaucoup l’économie nationale. Elle se présente sous divers formes. Et, à « chaque secteur d’activité son propre jargon ».
Tantôt masquée sous l’appellation ‘‘Suruxal’’ (glissade ou glisser), cette forme de corruption est celle qu’on retrouve entre les agents de la circulation et les conducteur d’automobile. « Ils prennent nos papiers et ils s’éloignent. Ceci pour qu’on leur ‘‘suruxal’’ (glisse) 1.000 francs Cfa, afin qu’ils puissent nous relâcher. ‘‘Dangaleen di rofaal dara ci Permis-bi wala Livret-bi rek (tu leur glisse de l’argent dans le Permis ou le Livret et le tour est joué », a manifesté Aliou Dieng, Chauffeur de taxi. Babacar Dione, agent commercial, a évoqué lui une autre forme de ce fleaux. M. Dione qui a donné en exemple la situation dans laquelle, « pour un service, les gens ont souvent tendance à parler de ‘‘neexal’’ (pourboire ou cadeau…). Et pourtant, ce service est souvent demandé à une personne qui est payé pour le faire ». « C’est de la corruption », a-t-il estimé. Selon toujours Aliou, les sénégalais « vivent tous les jours la corruption, sans même y prêter attention».
Ce vice, qui se cache souvent aussi derrière les vocables ‘‘Nuyoo mouride’’ (salutation mouride), expliqué à travers la générosité des talibés mourides (faire de la ‘terangua’ (honneur) à quelqu’un qui nous rend service)) ; ‘‘Boxxal’’ ; ‘‘Mbuxum’’ ; ‘‘Neexal’’ etc ; « est une catastrophe qu’on doit régler, une bonne fois pour toutes, avec de gros moyens », a jugé Babacar Dione.
Avec les multiples formes qu’elle offre au pays de la ‘Térangua’, la corruption est aujourd’hui une réalité qui affecte beaucoup l’économie nationale. Elle se présente sous divers formes. Et, à « chaque secteur d’activité son propre jargon ».
Tantôt masquée sous l’appellation ‘‘Suruxal’’ (glissade ou glisser), cette forme de corruption est celle qu’on retrouve entre les agents de la circulation et les conducteur d’automobile. « Ils prennent nos papiers et ils s’éloignent. Ceci pour qu’on leur ‘‘suruxal’’ (glisse) 1.000 francs Cfa, afin qu’ils puissent nous relâcher. ‘‘Dangaleen di rofaal dara ci Permis-bi wala Livret-bi rek (tu leur glisse de l’argent dans le Permis ou le Livret et le tour est joué », a manifesté Aliou Dieng, Chauffeur de taxi. Babacar Dione, agent commercial, a évoqué lui une autre forme de ce fleaux. M. Dione qui a donné en exemple la situation dans laquelle, « pour un service, les gens ont souvent tendance à parler de ‘‘neexal’’ (pourboire ou cadeau…). Et pourtant, ce service est souvent demandé à une personne qui est payé pour le faire ». « C’est de la corruption », a-t-il estimé. Selon toujours Aliou, les sénégalais « vivent tous les jours la corruption, sans même y prêter attention».
Ce vice, qui se cache souvent aussi derrière les vocables ‘‘Nuyoo mouride’’ (salutation mouride), expliqué à travers la générosité des talibés mourides (faire de la ‘terangua’ (honneur) à quelqu’un qui nous rend service)) ; ‘‘Boxxal’’ ; ‘‘Mbuxum’’ ; ‘‘Neexal’’ etc ; « est une catastrophe qu’on doit régler, une bonne fois pour toutes, avec de gros moyens », a jugé Babacar Dione.