Ce qui est sûr, c’est que ni notre pays ni les formations politiques traditionnelles qui ne doivent leur existence qu’à la poche et au diktat d’un secrétaire général fondateur historique ne peuvent échapper aux mutations profondes qui s’annoncent, car ces leaders politiques à la carrière finissante ont atteint leurs limites biologiques, et le parti au pouvoir n’est ni assez outillé, ni assez préparé à exercer le pouvoir ou à leur tenir tête et échapper à toutes leurs tentatives de phagocytose.
De fait notre situation est explosive. Un monde prend fin, un autre surgit des limbes de cette aube nouvelle et nul ne peut présager de ce jour nouveau, au vu de la situation politique qui augure d’une instabilité aux conséquences imprévisibles.
En effet, la recomposition qui s’opère pour ces chapelles politiques traditionnelles doit déboucher sur l’atteinte d’un double objectif : se positionner stratégiquement dans la coalition au pouvoir, et pour les vieux secrétaires généraux, assurer une succession en douceur, en écartant ou en refrénant par tous les moyens les ardeurs des jeunes loups aux dents longues, quelle que soit leur légitimité.
Pour y parvenir, ils positionnent leurs poulains potentiels dans l’appareil d’Etat par le biais de leur participation à la coalition, et, insidieusement, écartent de fait ceux qu’ils considèrent comme étant de fortes têtes non malléables.
Cela est dangereux : outre le fait que cette coalition est biaisée dès le début, l’alliance avec le parti au pouvoir fait de l’espace présidentiel un espace de règlement de comptes personnels et politiques, par la magie du décret nominatif, au détriment des intérêts prioritaires des sénégalais.
Cela aurait pu être évité, mais le Président de la République n’a pas de parti structuré. Il est entouré pour la plupart de soi disants leaders plus occupés à renforcer leur positionnement stratégique et conserver ainsi leurs sucettes qu’à travailler pour la massification de leur formation politique. Pour les tâches régaliennes qui leur sont confiées, les citoyens sénégalais ont fini de se faire une religion sur leurs compétences respectives.
Le Sénégal est ainsi devenu un volcan en pré éruption dont l’explosion arrivera surement avec les locales, sinon bien avant.
Dans ce jeu à la roulette russe, la surenchère et l’escalade verbale des tonneaux vides qui résonnent trop fort créent une cacophonie qui tympanise les honorables citoyens que nous sommes. Certains pseudo leaders recommandent qu’aux critiques l’on réponde par les injures, d’autres demandent bravement à leurs militants de quitter la coalition, au cas où leur parti en général et eux en particulier, seraient victimes d’un quelconque manque de considération de la part de leurs alliés avec lesquels ils sont au pouvoir.
Ainsi, les Institutions de la République deviennent chaque jour davantage des espaces où chaque entité politique veille sur ses prébendes, et il y a une sorte de ligne Maginot tacite que les uns et les autres observent scrupuleusement.
A MACKY et à l’APR l’espace présidentiel. Non majoritaires à l’Assemblée nationale, il accepte de laisser cet espace entre les mains des membres de la coalition, à condition que ces désidératas y soient satisfaits. Jusqu’à quand ?
L’Assemblée nationale est en train de devenir le lieu de tous les dangers, un no man’s land où des snipers et francs tireurs suicidaires sont embusqués. Il faut gérer ces personnalités instables, veiller à ce qu’elles respectent les mots d’ordre du camp présidentiel quoi qu’il en coûte. A quel prix ?
Mais dans des instants de lucidité fugaces, ces pantins en arrivent à se rebiffer et à montrer des velléités de révolte face aux abus de l’exécutif. On en a vu un exemple avec l’histoire des décrets d’avance qui a été avalée amèrement.
Les frères ennemis qui composent cette majorité hétéroclite qui porte ainsi en ses germes les éléments qui causeront sont éclatement se surveillent comme du lait sur le feu ; le baromètre de cette majorité est le gouvernement : un premier ministre fantasque, une équipe sans vision ni stratégie, une équipe dont la composition indique l’état de la coalition du moment.
Elle serait appelé à évoluer ; on parle en effet d’un remaniement et en prélude a cet évènement, on prêterait au chef de l’Etat la volonté d’augmenter le quota de ministres PS ; renforcer potentiellement TANOR face aux jeunes loups de son camp en vue d’une alliance renforcée vers les locales au détriment de NIASSE dont on prédit le départ du perchoir.
C’est peut être une véritable recomposition qui se prépare, avec des choix définitifs aux conséquences imprévisibles pour le camp présidentiel.
Est-ce que cela arrivera ? Rien n’est moins sûr, car le président de l’APR est incapable de choix, sa décision sera certainement de ne pas choisir et de laisser les choses en l’Etat.
Il aurait déclaré devant la guerre des tranchées que se livrent ses seconds couteaux, qu’il avait déjà assez à faire avec les difficultés de l’Etat.
Ces difficultés malheureusement sont insurmontables pour le régime de MACKY car ce ne sont pas les décrets d’avance (qui trahissent soit une mauvaise programmation budgétaire soit une raréfaction des ressources financières) ou les emprunts obligataires mensuels (qui servent à payer les salaires des fonctionnaires) qui vont suffire pour régler les problèmes.
Aujourd’hui, il faut le reconnaitre, le Sénégal est bloqué sur tous les plans : l’instabilité politique qui découle de l’incapacité du président à incarner un régime présidentiel fort, l’absence d’une alliance politique stratégique qui découle de l’inexistence d’une majorité assumée et l’échec de la mise en œuvre de la pseudo vision stratégique pour l’impulsion du développement économique et social de notre pays- le YOONOU YOKOUTE-ont plongé notre pays dans une situation alarmante.
La commande publique est en chute libre, elle tirait la croissance et aujourd’hui les opérateurs économiques se tournent les pouces tandis que la majorité des sénégalais se demandent ce qui leur est tombé dessus !
La faute à nos politiques, la faute surtout à l’APR, un parti non structuré dont le chef malheureusement ne sait ni décider ni trancher.
MACKY est un président élu, il doit avoir le courage d’assumer son rôle et les cadres de son parti, s’il les écoute, devraient lui conseiller de se séparer des alliés qui ne le sont plus, et de remercier certains d’entre eux qui attendent la bonne occasion pour lui tirer une balle dans le dos.
Aujourd’hui, chacun attend que cela explose quelque part et tout le monde prie pour ne pas être un dommage collatéral.
Le Sénégal est en récession et les politiques au premier rang desquels on trouve MACKY en sont responsables.
Cette tension latente et suffocante ne peut plus durer.
Il est temps que les masques tombent, et que MACKY sonne la charge. A moins que le peuple ne sonne le tocsin !
Cissé Kane NDAO
Président de l’Alliance Démocratique pour la République
A. DE.R.
De fait notre situation est explosive. Un monde prend fin, un autre surgit des limbes de cette aube nouvelle et nul ne peut présager de ce jour nouveau, au vu de la situation politique qui augure d’une instabilité aux conséquences imprévisibles.
En effet, la recomposition qui s’opère pour ces chapelles politiques traditionnelles doit déboucher sur l’atteinte d’un double objectif : se positionner stratégiquement dans la coalition au pouvoir, et pour les vieux secrétaires généraux, assurer une succession en douceur, en écartant ou en refrénant par tous les moyens les ardeurs des jeunes loups aux dents longues, quelle que soit leur légitimité.
Pour y parvenir, ils positionnent leurs poulains potentiels dans l’appareil d’Etat par le biais de leur participation à la coalition, et, insidieusement, écartent de fait ceux qu’ils considèrent comme étant de fortes têtes non malléables.
Cela est dangereux : outre le fait que cette coalition est biaisée dès le début, l’alliance avec le parti au pouvoir fait de l’espace présidentiel un espace de règlement de comptes personnels et politiques, par la magie du décret nominatif, au détriment des intérêts prioritaires des sénégalais.
Cela aurait pu être évité, mais le Président de la République n’a pas de parti structuré. Il est entouré pour la plupart de soi disants leaders plus occupés à renforcer leur positionnement stratégique et conserver ainsi leurs sucettes qu’à travailler pour la massification de leur formation politique. Pour les tâches régaliennes qui leur sont confiées, les citoyens sénégalais ont fini de se faire une religion sur leurs compétences respectives.
Le Sénégal est ainsi devenu un volcan en pré éruption dont l’explosion arrivera surement avec les locales, sinon bien avant.
Dans ce jeu à la roulette russe, la surenchère et l’escalade verbale des tonneaux vides qui résonnent trop fort créent une cacophonie qui tympanise les honorables citoyens que nous sommes. Certains pseudo leaders recommandent qu’aux critiques l’on réponde par les injures, d’autres demandent bravement à leurs militants de quitter la coalition, au cas où leur parti en général et eux en particulier, seraient victimes d’un quelconque manque de considération de la part de leurs alliés avec lesquels ils sont au pouvoir.
Ainsi, les Institutions de la République deviennent chaque jour davantage des espaces où chaque entité politique veille sur ses prébendes, et il y a une sorte de ligne Maginot tacite que les uns et les autres observent scrupuleusement.
A MACKY et à l’APR l’espace présidentiel. Non majoritaires à l’Assemblée nationale, il accepte de laisser cet espace entre les mains des membres de la coalition, à condition que ces désidératas y soient satisfaits. Jusqu’à quand ?
L’Assemblée nationale est en train de devenir le lieu de tous les dangers, un no man’s land où des snipers et francs tireurs suicidaires sont embusqués. Il faut gérer ces personnalités instables, veiller à ce qu’elles respectent les mots d’ordre du camp présidentiel quoi qu’il en coûte. A quel prix ?
Mais dans des instants de lucidité fugaces, ces pantins en arrivent à se rebiffer et à montrer des velléités de révolte face aux abus de l’exécutif. On en a vu un exemple avec l’histoire des décrets d’avance qui a été avalée amèrement.
Les frères ennemis qui composent cette majorité hétéroclite qui porte ainsi en ses germes les éléments qui causeront sont éclatement se surveillent comme du lait sur le feu ; le baromètre de cette majorité est le gouvernement : un premier ministre fantasque, une équipe sans vision ni stratégie, une équipe dont la composition indique l’état de la coalition du moment.
Elle serait appelé à évoluer ; on parle en effet d’un remaniement et en prélude a cet évènement, on prêterait au chef de l’Etat la volonté d’augmenter le quota de ministres PS ; renforcer potentiellement TANOR face aux jeunes loups de son camp en vue d’une alliance renforcée vers les locales au détriment de NIASSE dont on prédit le départ du perchoir.
C’est peut être une véritable recomposition qui se prépare, avec des choix définitifs aux conséquences imprévisibles pour le camp présidentiel.
Est-ce que cela arrivera ? Rien n’est moins sûr, car le président de l’APR est incapable de choix, sa décision sera certainement de ne pas choisir et de laisser les choses en l’Etat.
Il aurait déclaré devant la guerre des tranchées que se livrent ses seconds couteaux, qu’il avait déjà assez à faire avec les difficultés de l’Etat.
Ces difficultés malheureusement sont insurmontables pour le régime de MACKY car ce ne sont pas les décrets d’avance (qui trahissent soit une mauvaise programmation budgétaire soit une raréfaction des ressources financières) ou les emprunts obligataires mensuels (qui servent à payer les salaires des fonctionnaires) qui vont suffire pour régler les problèmes.
Aujourd’hui, il faut le reconnaitre, le Sénégal est bloqué sur tous les plans : l’instabilité politique qui découle de l’incapacité du président à incarner un régime présidentiel fort, l’absence d’une alliance politique stratégique qui découle de l’inexistence d’une majorité assumée et l’échec de la mise en œuvre de la pseudo vision stratégique pour l’impulsion du développement économique et social de notre pays- le YOONOU YOKOUTE-ont plongé notre pays dans une situation alarmante.
La commande publique est en chute libre, elle tirait la croissance et aujourd’hui les opérateurs économiques se tournent les pouces tandis que la majorité des sénégalais se demandent ce qui leur est tombé dessus !
La faute à nos politiques, la faute surtout à l’APR, un parti non structuré dont le chef malheureusement ne sait ni décider ni trancher.
MACKY est un président élu, il doit avoir le courage d’assumer son rôle et les cadres de son parti, s’il les écoute, devraient lui conseiller de se séparer des alliés qui ne le sont plus, et de remercier certains d’entre eux qui attendent la bonne occasion pour lui tirer une balle dans le dos.
Aujourd’hui, chacun attend que cela explose quelque part et tout le monde prie pour ne pas être un dommage collatéral.
Le Sénégal est en récession et les politiques au premier rang desquels on trouve MACKY en sont responsables.
Cette tension latente et suffocante ne peut plus durer.
Il est temps que les masques tombent, et que MACKY sonne la charge. A moins que le peuple ne sonne le tocsin !
Cissé Kane NDAO
Président de l’Alliance Démocratique pour la République
A. DE.R.