Ce bombardement, le dernier en date sur Bentiu, déjà prise pour cible à plusieurs reprises par l'aviation soudanaise, intervient au lendemain de l'annonce, dimanche, par l'armée sud-soudanaise de son retrait total de la zone pétrolifère d'Heglig, située à la frontière entre les deux Soudans et revendiquée par les deux pays, après un risque de guerre ouverte.
Selon les Nations unies, citant la commission des affaires humanitaires soudanaise, les combats ont entraîné la fuite de toute la population civile de Heglig et des villages voisins. Jusqu'à 5 000 personnes seraient parties, essentiellement vers le nord, à une centaine de kilomètres. Selon le Croissant-Rouge, cité par l'ONU, les déplacés seraient "éparpillés dans la brousse" ou "sans abri".
Environ 1 200 soldats sud-soudanais ont été tués dans les combats pour la zone pétrolifère et frontalière disputée de Heglig, a annoncé lundi le commandant de l'armée soudanais, sans préciser de bilan pour ses propres troupes.
Le site pétrolier, crucial pour le Soudan, serait très endommagé. Un réservoir ainsi que huit générateurs ont été détruits par des incendies tandis que du pétrole se répandait sur le sol du site pris le 10 avril par l'armée sud-soudanaise mais de nouveau aux mains des forces de Khartoum.
ZONE "LIBÉRÉE"
Zone frontalière et riche en pétrole, Heglig est, depuis la fin de mars, au cœur d'affrontements Nord-Sud sans précédent depuis que le Soudan du Sud est devenu indépendant du Soudan, en juillet 2011. Dans les derniers jours de mars, les troupes sud-soudanaises avaient déjà brièvement pris la zone aux Soudanais et les violences se sont intensifiées à partir du 10 avril, quand les hommes de Juba ont l'occupée plus durablement.
Juba avait annoncé dès vendredi avoir ordonné l'évacuation de Heglig à ses troupes, affirmant répondre aux demandes de la communauté internationale. Selon le porte-parole de l'armée sud-soudanaise, le retrait s'est achevé samedi. Signe d'une situation encore extrêmement critique sur le terrain, Khartoum assure avoir en fait "libéré" la zone. Et dimanche, l'armée sud-soudanaise a encore accusé le Nord d'agressions sur son territoire. Le vice-directeur du renseignement militaire sud-soudanais a même parlé d'une "grave invasion" du territoire du Sud, assurant que les troupes soudanaises, depuis "repoussées", avaient provoqué des combats jusqu'à dix kilomètres après la frontière.
Selon les Nations unies, citant la commission des affaires humanitaires soudanaise, les combats ont entraîné la fuite de toute la population civile de Heglig et des villages voisins. Jusqu'à 5 000 personnes seraient parties, essentiellement vers le nord, à une centaine de kilomètres. Selon le Croissant-Rouge, cité par l'ONU, les déplacés seraient "éparpillés dans la brousse" ou "sans abri".
Environ 1 200 soldats sud-soudanais ont été tués dans les combats pour la zone pétrolifère et frontalière disputée de Heglig, a annoncé lundi le commandant de l'armée soudanais, sans préciser de bilan pour ses propres troupes.
Le site pétrolier, crucial pour le Soudan, serait très endommagé. Un réservoir ainsi que huit générateurs ont été détruits par des incendies tandis que du pétrole se répandait sur le sol du site pris le 10 avril par l'armée sud-soudanaise mais de nouveau aux mains des forces de Khartoum.
ZONE "LIBÉRÉE"
Zone frontalière et riche en pétrole, Heglig est, depuis la fin de mars, au cœur d'affrontements Nord-Sud sans précédent depuis que le Soudan du Sud est devenu indépendant du Soudan, en juillet 2011. Dans les derniers jours de mars, les troupes sud-soudanaises avaient déjà brièvement pris la zone aux Soudanais et les violences se sont intensifiées à partir du 10 avril, quand les hommes de Juba ont l'occupée plus durablement.
Juba avait annoncé dès vendredi avoir ordonné l'évacuation de Heglig à ses troupes, affirmant répondre aux demandes de la communauté internationale. Selon le porte-parole de l'armée sud-soudanaise, le retrait s'est achevé samedi. Signe d'une situation encore extrêmement critique sur le terrain, Khartoum assure avoir en fait "libéré" la zone. Et dimanche, l'armée sud-soudanaise a encore accusé le Nord d'agressions sur son territoire. Le vice-directeur du renseignement militaire sud-soudanais a même parlé d'une "grave invasion" du territoire du Sud, assurant que les troupes soudanaises, depuis "repoussées", avaient provoqué des combats jusqu'à dix kilomètres après la frontière.