Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal.
Bientôt, cela fera une année pleine que les négociations ont été entamées entre le Gouvernement et les syndicats d’enseignants, sur des points revendicatifs qui relèvent pour une bonne partie de la mise en œuvre d’accord signés. Après sept sessions plénières entrecoupées de travaux en commissions techniques, ces négociations bien laborieuses, semblent encore loin d’aboutir à la « paix des braves », au grand bénéfice de la stabilité dans l’espace scolaire.
Les tergiversations du Gouvernement quant au principe et modalité de la validation aux 2/3 des années de volontariat, vacatariat et de contractualisation pour les enseignants reclassés fonctionnaires, n’est pas pour faciliter l’avancée des négociations. De même, la persistance des retards inadmissibles dans le paiement des salaires ainsi que des indemnités d’examens ont été sources de crispation qui ont pollué l’atmosphère des négociations.
Cependant, depuis quelques temps c’est une partie des syndicats, qui, paradoxalement, semblent faire le choix résolu de la confrontation radicale à tout prix, en lieu et place de la continuation des négociations à parachever. En effet, c’est faire du nihilisme en soutenant qu’il n’y aurait pas d’accord sur entre autre : la validation au 2/3 des années de contractualisation pour les enseignants reclassés fonctionnaires, les passerelles professionnelles, la création du corps des administrateurs scolaire, la formation diplômante dans les CRFPE, le relèvement du salaire des vacataires a 150.000FCFA sur 12 mois, les modalités de paiement des reliquats aux reclassés de 2006; la gestion des MC et PC à l’IPRES et à la caisse de sécurité sociale, le séminaire sur l’enseignement de l’arabe et la création d’un bac arabe unifié…
Aussi, dans l’intérêt supérieur de l’Ecole publique d’une part, et pour éviter de rejeter « le bébé » avec l’eau du bain, en valorisant les importants acquis ainsi obtenus dans les négociations d’autre part, importe-t-il que toutes les parties prenantes aux négociations se ressaisissent pour les parachever dans l’intérêt des uns et des autres mais surtout des élèves.
C’est pourquoi, le SUDES exige du gouvernement la convocation dans les meilleurs délais de toutes les parties (y compris les médiateurs), pour des négociations sérieuses, dans un esprit de sincérité et d’ouverture de tous en vue d’aboutir à des résultats satisfaisants. Cela est possible à la condition :
D’éponger totalement les indemnités de déplacement et d’examens,
De trouver le nécessaire compromis sur le paiement du rappel aux enseignants reclassés fonctionnaires bénéficiaires d’une validation aux 2/3,
Enfin de préciser davantage les termes et échéances de certains points d’accord.
Pour le SUDES, il s’agit de réunir toutes les conditions nécessaires pour ramener la stabilité et la sérénité dans le secteur public d’éducation ; notamment dans une phase particulièrement sensible de l’année scolaire, au grand bénéfice de tous. Et surtout pour l’avenir, il devient impératif de prévenir ou de gérer au mieux les crises, par le fonctionnement efficace du Comité du dialogue social/secteur Education.
Le Secrétariat exécutif National Unitaire
Bientôt, cela fera une année pleine que les négociations ont été entamées entre le Gouvernement et les syndicats d’enseignants, sur des points revendicatifs qui relèvent pour une bonne partie de la mise en œuvre d’accord signés. Après sept sessions plénières entrecoupées de travaux en commissions techniques, ces négociations bien laborieuses, semblent encore loin d’aboutir à la « paix des braves », au grand bénéfice de la stabilité dans l’espace scolaire.
Les tergiversations du Gouvernement quant au principe et modalité de la validation aux 2/3 des années de volontariat, vacatariat et de contractualisation pour les enseignants reclassés fonctionnaires, n’est pas pour faciliter l’avancée des négociations. De même, la persistance des retards inadmissibles dans le paiement des salaires ainsi que des indemnités d’examens ont été sources de crispation qui ont pollué l’atmosphère des négociations.
Cependant, depuis quelques temps c’est une partie des syndicats, qui, paradoxalement, semblent faire le choix résolu de la confrontation radicale à tout prix, en lieu et place de la continuation des négociations à parachever. En effet, c’est faire du nihilisme en soutenant qu’il n’y aurait pas d’accord sur entre autre : la validation au 2/3 des années de contractualisation pour les enseignants reclassés fonctionnaires, les passerelles professionnelles, la création du corps des administrateurs scolaire, la formation diplômante dans les CRFPE, le relèvement du salaire des vacataires a 150.000FCFA sur 12 mois, les modalités de paiement des reliquats aux reclassés de 2006; la gestion des MC et PC à l’IPRES et à la caisse de sécurité sociale, le séminaire sur l’enseignement de l’arabe et la création d’un bac arabe unifié…
Aussi, dans l’intérêt supérieur de l’Ecole publique d’une part, et pour éviter de rejeter « le bébé » avec l’eau du bain, en valorisant les importants acquis ainsi obtenus dans les négociations d’autre part, importe-t-il que toutes les parties prenantes aux négociations se ressaisissent pour les parachever dans l’intérêt des uns et des autres mais surtout des élèves.
C’est pourquoi, le SUDES exige du gouvernement la convocation dans les meilleurs délais de toutes les parties (y compris les médiateurs), pour des négociations sérieuses, dans un esprit de sincérité et d’ouverture de tous en vue d’aboutir à des résultats satisfaisants. Cela est possible à la condition :
D’éponger totalement les indemnités de déplacement et d’examens,
De trouver le nécessaire compromis sur le paiement du rappel aux enseignants reclassés fonctionnaires bénéficiaires d’une validation aux 2/3,
Enfin de préciser davantage les termes et échéances de certains points d’accord.
Pour le SUDES, il s’agit de réunir toutes les conditions nécessaires pour ramener la stabilité et la sérénité dans le secteur public d’éducation ; notamment dans une phase particulièrement sensible de l’année scolaire, au grand bénéfice de tous. Et surtout pour l’avenir, il devient impératif de prévenir ou de gérer au mieux les crises, par le fonctionnement efficace du Comité du dialogue social/secteur Education.
Le Secrétariat exécutif National Unitaire