Le Suttaaas invite les autorités à se saisir du dossier de la situation qui règne en ce moment au Cpd afin d’éviter une détérioration rapide du climat social à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Baïla Sow, secrétaire général du Suttaaas et ses camarades dénoncent énergiquement le chômage technique, sans indemnisation, d’une quinzaine de salariés du Cpd. Ce qui constitue à leurs yeux, une violation des dispositions édictées par l’article L.65 du Code du travail.
C’est pourquoi le Suttaaas déclare qu’il « engagera toutes les actions légales et légitimes pour faire respecter le droit et la dignité des travailleurs du Cpd. Le moment est arrivé de stopper par tous les moyens l’arrogance et l’arbitraire de Mme Ngom Aline. ».
Selon les responsables du Suttaaas, depuis que cette dernière est à la tête de la direction de la société « le harcèlement, le clientèlisme, la suspicion, l’intimidation, la répression et l’illégalité la plus totale sont au cœur de la gestion du Cpd. ». Et de poursuivre : « Plus grave, les règles les plus élémentaires du droit du travail sont foulées au pied par une femme juriste de formation et épouse d’un homme de droit, de surcroît ministre d’État Les cotisations sociales et les impôts prélevés sur les bulletins de salaires ne sont pas reversés ; la suspension de l’affiliation à l’Institution de Prévoyance Maladie du Cap – Vert, en dépit du prélèvement mensuel de 6.000 FCFA sur chaque salarié, en est une parfaite illustration. Depuis plusieurs mois, les travailleurs du Cpd et leurs familles sont sans couverture médicale. ».
Enfin, le Suttaaas souligne que le retrait de la licence d’exploitation du Salon d’honneur de l’aéroport Léopold Sédar Senghor décidé par le ministère des Affaires étrangères « fait suite à de nombreuses fautes commises par la direction du Cpd, habituée au trafic d’influence et passe-droits (confection et commercialisation de cartes d’accès, sans autorisation). ».
- Par Mayaram -
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