Ces organisations "constatent, avec amertume, la persistance d'une mauvaise pratique qui consiste à verser des gratifications (per diem ou primes de transport) aux journalistes et assimilés sur les lieux de reportages"."Cette pratique discrédite le métier de journalise et ouvre la voie au gain facile. Certains individus qui se font passer pour des journalistes font de ces gratifications leur principale occupation", ajoutent-t-elles.
Dénonçant une forme de "corruption" qui "contribue à une manipulation de l'information", elles "invitent instamment toutes les structures publiques comme privées, organisatrices d'évènements, à mettre fin définitivement à cette très mauvaise habitude" et leur suggèrent même de "dénoncer toute personne qui se mettrait à leur exiger des gratifications".
Elles concluent en dénonçant un problème de fond: celui de la juste rémunération des journalistes. Elles rappellent aux responsables d'entreprises de presse qu'ils ont l'obligation d'"assurer des salaires et des conditions de travail décents".
Secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication (Synpics), Diatou Cissé Coulibaly souligne que "ce ne sont pas tous les journalistes qui prennent cet argent".
Et ceux qui l'acceptent ont des circonstances atténuantes: "beaucoup de rédactions ne donnent pas d'indemnités de transports, ou bien les journalistes ont de mauvais salaires voire même ne sont pas payés", relève la sg du Synpics, interrogée par l'AFP.
Selon la Convention collective, "le salaire net d'un jeune journaliste débutant est d'environ 300 euros par mois. Mais on a l'impression que cette convention a été faite pour être systématiquement violée par beaucoup de patrons de presse", dit-elle.
Le texte a été signé par le Synpics, la Convention des jeunes reporters, le Conseil pour le respect de l'éthique et de la déontologie et le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse.
El Malick Seck
Source Politicosn.com
Dénonçant une forme de "corruption" qui "contribue à une manipulation de l'information", elles "invitent instamment toutes les structures publiques comme privées, organisatrices d'évènements, à mettre fin définitivement à cette très mauvaise habitude" et leur suggèrent même de "dénoncer toute personne qui se mettrait à leur exiger des gratifications".
Elles concluent en dénonçant un problème de fond: celui de la juste rémunération des journalistes. Elles rappellent aux responsables d'entreprises de presse qu'ils ont l'obligation d'"assurer des salaires et des conditions de travail décents".
Secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication (Synpics), Diatou Cissé Coulibaly souligne que "ce ne sont pas tous les journalistes qui prennent cet argent".
Et ceux qui l'acceptent ont des circonstances atténuantes: "beaucoup de rédactions ne donnent pas d'indemnités de transports, ou bien les journalistes ont de mauvais salaires voire même ne sont pas payés", relève la sg du Synpics, interrogée par l'AFP.
Selon la Convention collective, "le salaire net d'un jeune journaliste débutant est d'environ 300 euros par mois. Mais on a l'impression que cette convention a été faite pour être systématiquement violée par beaucoup de patrons de presse", dit-elle.
Le texte a été signé par le Synpics, la Convention des jeunes reporters, le Conseil pour le respect de l'éthique et de la déontologie et le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse.
El Malick Seck
Source Politicosn.com