Avec notre correspondant à Rome, Antoine-Marie Izoard
Voici cinq jours que le valet de chambre de Benoît XVI est détenu au sein de l’Etat de la cité du Vatican. Il a souhaité confirmer ce lundi 28 mai 2012, par le biais de l’un de ses avocats, son intention de collaborer avec la justice vaticane pour établir la vérité.
Mais pour l'heure, il semble que Paolo Gabriele se soit muré dans le silence, tant que ses avocats n’auraient pas clarifié les charges qui pèsent contre lui. Des avocats, qui disent que ce quadragénaire qui a travaillé pendant six ans au plus près de Benoît XVI, est serein et tranquille.
Dans le même temps, le directeur du bureau de presse du Saint-Siège a invité la presse, en particulier celle de la péninsule italienne, à ne pas surenchérir, alors que sont apparues des interviews douteuses des auteurs des fuites, ou de la femme du majordome Paolo Gabriele.
Il a démenti aussi qu’un cardinal italien ou une employée du Vatican figurent actuellement parmi les suspects. L’enquête se poursuit en substance, a assuré le père Federico Lombardi, avec l’audition de membres de la curie romaine, parmi lesquels des cardinaux.
Le père jésuite, porte-parole du Vatican, a aussi reconnu que cette affaire était douloureuse pour beaucoup, dont le pape Benoît XVI, qui est régulièrement informé de l’avancée de l’enquête.
Rfi
Voici cinq jours que le valet de chambre de Benoît XVI est détenu au sein de l’Etat de la cité du Vatican. Il a souhaité confirmer ce lundi 28 mai 2012, par le biais de l’un de ses avocats, son intention de collaborer avec la justice vaticane pour établir la vérité.
Mais pour l'heure, il semble que Paolo Gabriele se soit muré dans le silence, tant que ses avocats n’auraient pas clarifié les charges qui pèsent contre lui. Des avocats, qui disent que ce quadragénaire qui a travaillé pendant six ans au plus près de Benoît XVI, est serein et tranquille.
Dans le même temps, le directeur du bureau de presse du Saint-Siège a invité la presse, en particulier celle de la péninsule italienne, à ne pas surenchérir, alors que sont apparues des interviews douteuses des auteurs des fuites, ou de la femme du majordome Paolo Gabriele.
Il a démenti aussi qu’un cardinal italien ou une employée du Vatican figurent actuellement parmi les suspects. L’enquête se poursuit en substance, a assuré le père Federico Lombardi, avec l’audition de membres de la curie romaine, parmi lesquels des cardinaux.
Le père jésuite, porte-parole du Vatican, a aussi reconnu que cette affaire était douloureuse pour beaucoup, dont le pape Benoît XVI, qui est régulièrement informé de l’avancée de l’enquête.
Rfi