Face à l'idée d'un boycott du clasico, Didier Deschamps et ses joueurs restent dans l'expectative : ils espèrent tous jouer à Paris.
Les neuf clubs de supporters de l'OM doivent déposer ce jeudi un recours devant le tribunal administratif pour changer la décision de la Ligue de football qui a décidé de fermer la tribune visiteur du Parc des Princes lors du clasico le 7 novembre prochain. Un communiqué commun avec l'OM rédigé lundi dernier laissait entendre que «si les conditions de sécurité n'étaient pas réunies», une décision de boycott de la rencontre par l'équipe olympienne pourrait intervenir. Depuis, les principaux acteurs se déclarent plutôt réservés quant à cette idée. «A titre personnel, je comprends la déception des supporters, assurait par exemple Guy Stephan mardi. En même temps, nous sommes des compétiteurs et nous avons envie de jouer les matches et de les gagner. L'an dernier, on avait gagné au Parc des Princes sur le score de 3-0.»
C'est un sentiment partagé par Didier Deschamps qui ne veut même pas réagir à cette idée de boycott. «Le boycott? C'est une interprétation, ce n'est pas d'actualité.» L'entraîneur olympien s'est néanmoins expliqué : «Mon sentiment, c'est que je trouve ça très regrettable, très triste, qu'un match de gala comme PSG-OM se déroule sans les supporters. Je comprends leur déception, leur frustration, leur colère. C'est important qu'il y ait des supporters, c'est un spectacle. Maintenant on va voir ce qui va se passer. Mais je ne veux pas anticiper les choses, j'ai 6 matches à disputer avant.» Il a tout de même ajouté, en envoyant la balle dans le camp de Dassier : «Il y a des procédures en cours et je me plierai à la décision de mes dirigeants.»
Les joueurs, eux surtout les nouveaux ne saisissent pas tout du contexte marseillais. C'était le cas de Loïc Rémy : «Tout joueur pro a envie de jouer un match entre l'OM et le PSG. Maintenant, sans nos supporters, ce n'est pas le scénario idéal, ce serait un désavantage. Mais on devra faire abstraction de ça et ce sera à nous de faire le travail sur le carré vert...» Ce qu'il ne sait pas, c'est que, dans ce club pas comme les autres, les supporters exigent une solidarité sans failles... - H.F. à Marseille
Les neuf clubs de supporters de l'OM doivent déposer ce jeudi un recours devant le tribunal administratif pour changer la décision de la Ligue de football qui a décidé de fermer la tribune visiteur du Parc des Princes lors du clasico le 7 novembre prochain. Un communiqué commun avec l'OM rédigé lundi dernier laissait entendre que «si les conditions de sécurité n'étaient pas réunies», une décision de boycott de la rencontre par l'équipe olympienne pourrait intervenir. Depuis, les principaux acteurs se déclarent plutôt réservés quant à cette idée. «A titre personnel, je comprends la déception des supporters, assurait par exemple Guy Stephan mardi. En même temps, nous sommes des compétiteurs et nous avons envie de jouer les matches et de les gagner. L'an dernier, on avait gagné au Parc des Princes sur le score de 3-0.»
C'est un sentiment partagé par Didier Deschamps qui ne veut même pas réagir à cette idée de boycott. «Le boycott? C'est une interprétation, ce n'est pas d'actualité.» L'entraîneur olympien s'est néanmoins expliqué : «Mon sentiment, c'est que je trouve ça très regrettable, très triste, qu'un match de gala comme PSG-OM se déroule sans les supporters. Je comprends leur déception, leur frustration, leur colère. C'est important qu'il y ait des supporters, c'est un spectacle. Maintenant on va voir ce qui va se passer. Mais je ne veux pas anticiper les choses, j'ai 6 matches à disputer avant.» Il a tout de même ajouté, en envoyant la balle dans le camp de Dassier : «Il y a des procédures en cours et je me plierai à la décision de mes dirigeants.»
Les joueurs, eux surtout les nouveaux ne saisissent pas tout du contexte marseillais. C'était le cas de Loïc Rémy : «Tout joueur pro a envie de jouer un match entre l'OM et le PSG. Maintenant, sans nos supporters, ce n'est pas le scénario idéal, ce serait un désavantage. Mais on devra faire abstraction de ça et ce sera à nous de faire le travail sur le carré vert...» Ce qu'il ne sait pas, c'est que, dans ce club pas comme les autres, les supporters exigent une solidarité sans failles... - H.F. à Marseille
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