A seulement 28 ans, Ndiogou Mbaye a conforté son statut de repris de justice, d’un malfrat multirécidiviste, en signant, le 12 juin dernier, son troisième billet d’entrée à la prison de Kaolack. Condamné à deux reprises dans un passé relativement récent à des peines de prison ferme, il a recouvré la liberté le 14 avril dernier, après avoir bénéficié, en Appel, d’une peine de 2 ans assortie du sursis.
Libre, Ndiogou Mbaye jure de se départir de ses pratiques délictuelles. Il opte pour une vie rangée et se consacre exclusivement à ses activités de chauffeur. Seulement, l’habitude étant une seconde nature, Ndiogou ne pouvant se contenter de ses revenus modestes de chauffeur, songe sérieusement à verser de plus belle dans son sport délictuel favori, afin de ne plus avoir à rechercher la queue du diable à tirer.
La tentation aidant et l’occasion faisant le larron, il a fini par franchir le Rubicon dans la nuit du 8 au 9 mai dernier. Cette nuit, confesse t-il plus tard aux hommes du commissaire Djibril Camara, après une journée bien remplie, il est allé garer son véhicule. Puis, il a décidé de regagner son domicile à pied. C’est en cours de chemin, avoue t-il, qu’il est passé vers 4 heures du matin devant une somptueuse villa sise au quartier Thiofak. Là, seul dans la pénombre, son ambition débordante d’une vie meilleure ayant prévalu sur sa raison, Ndiogou a fait son choix.
Après s’être assuré qu’aucune âme indiscrète ne l’épie, il s’est engouffré dans une maison contiguë à la villa somptueuse qui se trouve être celle du célèbre marabout et jet-setteur, Mounzir Niass, chanté par Waly Seck. De là, il escalade le mur de sécurité et accède sur la terrasse avant de se retrouver dans l’arrière cour de la maison du chef religieux. Il aperçoit une lumière tamisée dans une pièce isolée, qui est celle personnelle du maître des lieux.
En repris de justice aguerri, il parvient sans attirer la moindre attention à défoncer la porte de cette pièce. Une fois à l’intérieur, Ndiogou est servi. Il met la main sur une enveloppe contenant 3 500 000 FCfa, un ordinateur portable «Mac Book», d’une valeur d’un million, une tablette tactile, un téléphone I-phone 5, un autre téléphone Samsung Galaxie 3 et un troisième téléphone «Htc». Perquisitionnant la pièce, Ndiogou a aussi dérobé une autre enveloppe contenant 500 000 FCfa, constituant les recettes journalières des taxis du golden boy kaolackois, Mounzir Niass.
Avec son butin estimé à près de 10 millions de francs, Ndiogou se terre 4 jours durant pour réfléchir sur son utilisation. Avec le concours de sa mère, il acquiert un minicar de transport interurbain dit Gleu-gleu à 3 500 000 FCfa des mains d’un certain Mamadou Touré. Il emploi son grand frère Amadou Marre comme chauffeur.
Seulement à court d’argent, Ndiogou décide de brader les téléphones Samsung Galaxie 3 et I-phone 5. C’est ainsi qu’il a pris langue le 9 juin dernier, avec Masse Diop, vendeur de téléphones au marché Sobanté de Kaolack. Le deal est infiltré par la police et le commissaire Camara qui avait ouvert une enquête arrête Masse Diop. Sans hésiter, Masse balance Ndiogou Mbaye. Mais le repris de justice est introuvable.
De fil en aiguille les enquêteurs remontent la filière jusqu’à interpeller Amadou Marre qui conduisait le véhicule acquis par Ndiogou Mbaye. A la faveur de recoupements, les limiers parviennent à Mamadou Touré qui avoue avoir vendu ce véhicule à Ndiogou Mbaye. En sus de l’arrestation d’Amadou Marre, les limiers ont interpellé la mère de Ndiogou pour les nécessités d’enquête.
Pressée de questions, elle avoue le forfait de son fils. La perquisition de leur domicile a conduit à la découverte de matériels électroniques haut de gamme. C’est alors qu’Amadou Marre révèle aux policiers que Ndiogou se trouve soit à Keur Madiabel où à Wack Ngouna. C’est dans cette dernière localité qu’il a été localisé au domicile de sa fiancée.
Le 12 juin au matin, Ndiogou Mbaye est arrêté chez sa dulcinée au milieu des siens qui s’affairaient aux préparatifs des festivités de leur mariage. Entendu, il a reconnu, sans ambages, les faits à lui reprochés et a décrit son mode opératoire. Il a été déféré lundi dernier au parquet de Kaolack.
iGFM
Libre, Ndiogou Mbaye jure de se départir de ses pratiques délictuelles. Il opte pour une vie rangée et se consacre exclusivement à ses activités de chauffeur. Seulement, l’habitude étant une seconde nature, Ndiogou ne pouvant se contenter de ses revenus modestes de chauffeur, songe sérieusement à verser de plus belle dans son sport délictuel favori, afin de ne plus avoir à rechercher la queue du diable à tirer.
La tentation aidant et l’occasion faisant le larron, il a fini par franchir le Rubicon dans la nuit du 8 au 9 mai dernier. Cette nuit, confesse t-il plus tard aux hommes du commissaire Djibril Camara, après une journée bien remplie, il est allé garer son véhicule. Puis, il a décidé de regagner son domicile à pied. C’est en cours de chemin, avoue t-il, qu’il est passé vers 4 heures du matin devant une somptueuse villa sise au quartier Thiofak. Là, seul dans la pénombre, son ambition débordante d’une vie meilleure ayant prévalu sur sa raison, Ndiogou a fait son choix.
Après s’être assuré qu’aucune âme indiscrète ne l’épie, il s’est engouffré dans une maison contiguë à la villa somptueuse qui se trouve être celle du célèbre marabout et jet-setteur, Mounzir Niass, chanté par Waly Seck. De là, il escalade le mur de sécurité et accède sur la terrasse avant de se retrouver dans l’arrière cour de la maison du chef religieux. Il aperçoit une lumière tamisée dans une pièce isolée, qui est celle personnelle du maître des lieux.
En repris de justice aguerri, il parvient sans attirer la moindre attention à défoncer la porte de cette pièce. Une fois à l’intérieur, Ndiogou est servi. Il met la main sur une enveloppe contenant 3 500 000 FCfa, un ordinateur portable «Mac Book», d’une valeur d’un million, une tablette tactile, un téléphone I-phone 5, un autre téléphone Samsung Galaxie 3 et un troisième téléphone «Htc». Perquisitionnant la pièce, Ndiogou a aussi dérobé une autre enveloppe contenant 500 000 FCfa, constituant les recettes journalières des taxis du golden boy kaolackois, Mounzir Niass.
Avec son butin estimé à près de 10 millions de francs, Ndiogou se terre 4 jours durant pour réfléchir sur son utilisation. Avec le concours de sa mère, il acquiert un minicar de transport interurbain dit Gleu-gleu à 3 500 000 FCfa des mains d’un certain Mamadou Touré. Il emploi son grand frère Amadou Marre comme chauffeur.
Seulement à court d’argent, Ndiogou décide de brader les téléphones Samsung Galaxie 3 et I-phone 5. C’est ainsi qu’il a pris langue le 9 juin dernier, avec Masse Diop, vendeur de téléphones au marché Sobanté de Kaolack. Le deal est infiltré par la police et le commissaire Camara qui avait ouvert une enquête arrête Masse Diop. Sans hésiter, Masse balance Ndiogou Mbaye. Mais le repris de justice est introuvable.
De fil en aiguille les enquêteurs remontent la filière jusqu’à interpeller Amadou Marre qui conduisait le véhicule acquis par Ndiogou Mbaye. A la faveur de recoupements, les limiers parviennent à Mamadou Touré qui avoue avoir vendu ce véhicule à Ndiogou Mbaye. En sus de l’arrestation d’Amadou Marre, les limiers ont interpellé la mère de Ndiogou pour les nécessités d’enquête.
Pressée de questions, elle avoue le forfait de son fils. La perquisition de leur domicile a conduit à la découverte de matériels électroniques haut de gamme. C’est alors qu’Amadou Marre révèle aux policiers que Ndiogou se trouve soit à Keur Madiabel où à Wack Ngouna. C’est dans cette dernière localité qu’il a été localisé au domicile de sa fiancée.
Le 12 juin au matin, Ndiogou Mbaye est arrêté chez sa dulcinée au milieu des siens qui s’affairaient aux préparatifs des festivités de leur mariage. Entendu, il a reconnu, sans ambages, les faits à lui reprochés et a décrit son mode opératoire. Il a été déféré lundi dernier au parquet de Kaolack.
iGFM