C’est une première dans le monde arabe. À l’exception notable du Hezbollah, le Parlement libanais a voté, comme un seul homme, le 20 avril, la légalisation du cannabis à des fins médicales. Le marché mondial pèsera près de 50 milliards de dollars d’ici à cinq ans. Aussi, le Liban rêve de produire, d’ici à un an, des médicaments à base de chanvre mais aussi des textiles, des cosmétiques et de l’huile de cannabidiol (CBD) destinés à l’export. La filière pourrait rapporter jusqu’à 1 milliard de dollars par an, une aubaine pour un État en faillite.
Âge d’or
En réalité, le pays n’a pas attendu l’essor du cannabis médical pour planter. La culture date de l’Empire ottoman, mais s’est surtout développée pendant la guerre civile (1975-1990). On parle alors de plus de 20 000 hectares de plantations. L’essentiel de la production est transformé en résine – ou haschich – et exporté via des réseaux
JeuneAfrque
Âge d’or
En réalité, le pays n’a pas attendu l’essor du cannabis médical pour planter. La culture date de l’Empire ottoman, mais s’est surtout développée pendant la guerre civile (1975-1990). On parle alors de plus de 20 000 hectares de plantations. L’essentiel de la production est transformé en résine – ou haschich – et exporté via des réseaux
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