Robin van Persie a quitté Arsenal. Après avoir tenu à bout de bras les Gunners au terme d’un exercice dernier qu’il a survolé de la tête et des épaules de l’autre côté de la Manche, l’international néerlandais a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Lassé par la politique de ses dirigeants et voulant garnir sa vitrine de trophées, l’ancien capitaine des Gunners a mis les voiles, direction Manchester United. Les Red Devils ont mis près de 30 M€ sur la table pour rafler la mise, alors que la Juventus Turin était également sur les rangs. Mais, refusant de faire des folies pour un joueur à qui il ne restait qu’un an de contrat, les Bianconeri ne se sont pas alignés sur un tel montant.
Une attitude que déplore très clairement Arsène Wenger, comme il l’indique au Daily Mail : « La Juventus ne peut pas penser à vendre des joueurs à hauteur de 70 M€, pour ensuite en recruter des nouveaux contre un montant qui vaut à peine le dixième du chiffre de leurs ventes. Ce serait trop facile, mais ce n’est pas comme ça que ça marche dans le football moderne. Van Persie aurait été libre l’été prochain, mais nous avons donc finalement décidé de le vendre parce que Manchester United a fait une bonne offre ». Si le technicien alsacien n’a que peu goûté le comportement des Piémontais, le son de cloche est radicalement différent dans le club transalpin. En bon gestionnaire, le directeur sportif Beppe Marotta indique dans les colonnes de Tuttosport qu’il lui était impossible de dépenser des sommes folles pour un joueur dans cette situation contractuelle :
« J’ai des regrets concernant Van Persie, mais ça aurait été un mauvais choix pour le club que de payer 30 M€ pour un joueur à qui il ne reste pourtant qu’un an de contrat. On est content au final de ce qu’on a pu faire. On a recruté la plupart des joueurs ciblés, avec des joueurs jeunes mais au salaire raisonnable comme Asamoah, Isla et Giovinco. Et puis ce qu’il faut regarder, c’est qu’on a su conserver des joueurs courtisés par le Bayern Munich, comme Marchisio et Vidal. Llorente, s’il est encore sur le marché, est un joueur qui nous intéressera. Au mercato hivernal, on évaluera la situation ». Ou comment déjà oublier RVP.
Khaled Karouri
Une attitude que déplore très clairement Arsène Wenger, comme il l’indique au Daily Mail : « La Juventus ne peut pas penser à vendre des joueurs à hauteur de 70 M€, pour ensuite en recruter des nouveaux contre un montant qui vaut à peine le dixième du chiffre de leurs ventes. Ce serait trop facile, mais ce n’est pas comme ça que ça marche dans le football moderne. Van Persie aurait été libre l’été prochain, mais nous avons donc finalement décidé de le vendre parce que Manchester United a fait une bonne offre ». Si le technicien alsacien n’a que peu goûté le comportement des Piémontais, le son de cloche est radicalement différent dans le club transalpin. En bon gestionnaire, le directeur sportif Beppe Marotta indique dans les colonnes de Tuttosport qu’il lui était impossible de dépenser des sommes folles pour un joueur dans cette situation contractuelle :
« J’ai des regrets concernant Van Persie, mais ça aurait été un mauvais choix pour le club que de payer 30 M€ pour un joueur à qui il ne reste pourtant qu’un an de contrat. On est content au final de ce qu’on a pu faire. On a recruté la plupart des joueurs ciblés, avec des joueurs jeunes mais au salaire raisonnable comme Asamoah, Isla et Giovinco. Et puis ce qu’il faut regarder, c’est qu’on a su conserver des joueurs courtisés par le Bayern Munich, comme Marchisio et Vidal. Llorente, s’il est encore sur le marché, est un joueur qui nous intéressera. Au mercato hivernal, on évaluera la situation ». Ou comment déjà oublier RVP.
Khaled Karouri