L’amiral Américo Bubo Na Tchuto est accusé de tentative de coup d’Etat et d’implication dans une affaire de trafic de la drogue saisie à bord d’un avion sur l’aéroport de Bissau, en provenance du Venezuela.
L’ex-ministre de la Justice, Mme Carmelita Pires, et le procureur de la République, Luis Manuel Cabral, avaient reçu des menaces de mort au cours de l’enquête sur cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Depuis quelque temps, la nouvelle circulait un peu partout à Bissau sur l’arrestation de l’amiral Américo Bubo Na Tchuto, mais sans confirmation. Elle a enfin été confirmée vendredi par le colonel Arseynou Balde, porte-parole de l’état-major de l’armée nationale.
Ce n’est pas la première fois qu’un haut gradé de l’armée est éclaboussé de ce genre de prolèmes. En avril 2007, des officiers de l’armée bissau-guinéenne avaient été arrêtés pour trafic de drogue et quelque temps après, ils ont été relâchés sans être inculpés, selon des sources militaires.
Un dirigeant d’un parti politique a estimé sous couvert d’anonymat que l’arrestation du chef de la marine est "très dangereuse", car le pays connaît actuellement l’instabilité.
"C’est vrai que nous avons un président élu, mais n’oublions pas que ce sont les militaires qui ont la haute main sur la présidence", a-t-il dit.
"Le fait que le gouvernement a d’énormes difficultés pour payer ses fonctionnaires ou régler les pensions de la retraite des militaires pousse certains hommes en tenue à se hasarder dans le commerce de drogue qui rapporte gros", a révélé ce responsable.
L’ex-ministre de la Justice, Mme Carmelita Pires, et le procureur de la République, Luis Manuel Cabral, avaient reçu des menaces de mort au cours de l’enquête sur cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Depuis quelque temps, la nouvelle circulait un peu partout à Bissau sur l’arrestation de l’amiral Américo Bubo Na Tchuto, mais sans confirmation. Elle a enfin été confirmée vendredi par le colonel Arseynou Balde, porte-parole de l’état-major de l’armée nationale.
Ce n’est pas la première fois qu’un haut gradé de l’armée est éclaboussé de ce genre de prolèmes. En avril 2007, des officiers de l’armée bissau-guinéenne avaient été arrêtés pour trafic de drogue et quelque temps après, ils ont été relâchés sans être inculpés, selon des sources militaires.
Un dirigeant d’un parti politique a estimé sous couvert d’anonymat que l’arrestation du chef de la marine est "très dangereuse", car le pays connaît actuellement l’instabilité.
"C’est vrai que nous avons un président élu, mais n’oublions pas que ce sont les militaires qui ont la haute main sur la présidence", a-t-il dit.
"Le fait que le gouvernement a d’énormes difficultés pour payer ses fonctionnaires ou régler les pensions de la retraite des militaires pousse certains hommes en tenue à se hasarder dans le commerce de drogue qui rapporte gros", a révélé ce responsable.