Ces actions peuvent être des leviers importants pendant ces années marquées par les restrictions budgétaires, a dit lM. Duporge, attaché de sécurité intérieure.
Il a préconisé le partage des expériences entre pays pour sécuriser les plateformes aéroportuaires.
La CRASAC, qui s’appuie sur une trentaine d’experts africains, peut proposer à l'Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) des ''formations certifiantes'' dans divers domaines, a-t-il suggéré, lors d'une présentation des perspectives de développement du programme d’appui à la Sûreté de l’aviation civile en Afrique.
Le chef de la CRASAC s’exprimait à l’occasion du séminaire régional axé sur l'"évolution de la menace terroriste et les dispositifs de riposte". Cette rencontre se tient à Dakar, à l’initiative du Fonds de solidarité prioritaire d’appui à la sureté de l’aviation civile en Afrique (ASACA, France).
Ouvert vendredi, le séminaire est organisé en partenariat avec l’ASECNA et la Direction de la coopération internationale du ministère sénégalais des Affaires étrangères.
Philippe Duporge a cité, entre autres avantages à exploiter, la formation dans l’imagerie et les détecteurs d’explosifs, mais aussi la création d’un bureau de ligne de lutte contre la fraude documentaire.
La CRASAC est, en Afrique, la première délégation thématique et décentralisée du Service de coopération technique internationale de police (SCTIP).
Il s’agit d’un organe de coordination, d’animation et de formation dans deux domaines sensibles, qui touchent notamment au terrorisme international : la sûreté de l’aviation civile, c’est-à-dire la prévention des risques d’actes illicites (détournements, attentats, sabotages...) contre les aéronefs et les installations aéroportuaires, et la fraude documentaire.
Elle s’appuie sur les attachés de sécurité intérieure de 25 pays du continent et, plus particulièrement, sur les assistants techniques du SCTIP, mais aussi les conseillers en sûreté immigration (CSI) présents dans 19 pays.
Ces agents apportent ainsi leur appui aux autorités locales (conseil et formation), ainsi qu’aux compagnies aériennes et aux consulats des pays de l’espace Schengen, en Europe.
La CRASAC apporte directement aux Etats son expertise dans le cadre bilatéral et assure des formations de haut niveau, tant en management qu’en gestion de crise.
Elle participe aussi, avec l’ensemble du dispositif du SCTIP en Afrique, à la lutte contre la criminalité transnationale, qui utilise le vecteur aéroportuaire.
SOURCE:OID/ESF
Il a préconisé le partage des expériences entre pays pour sécuriser les plateformes aéroportuaires.
La CRASAC, qui s’appuie sur une trentaine d’experts africains, peut proposer à l'Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) des ''formations certifiantes'' dans divers domaines, a-t-il suggéré, lors d'une présentation des perspectives de développement du programme d’appui à la Sûreté de l’aviation civile en Afrique.
Le chef de la CRASAC s’exprimait à l’occasion du séminaire régional axé sur l'"évolution de la menace terroriste et les dispositifs de riposte". Cette rencontre se tient à Dakar, à l’initiative du Fonds de solidarité prioritaire d’appui à la sureté de l’aviation civile en Afrique (ASACA, France).
Ouvert vendredi, le séminaire est organisé en partenariat avec l’ASECNA et la Direction de la coopération internationale du ministère sénégalais des Affaires étrangères.
Philippe Duporge a cité, entre autres avantages à exploiter, la formation dans l’imagerie et les détecteurs d’explosifs, mais aussi la création d’un bureau de ligne de lutte contre la fraude documentaire.
La CRASAC est, en Afrique, la première délégation thématique et décentralisée du Service de coopération technique internationale de police (SCTIP).
Il s’agit d’un organe de coordination, d’animation et de formation dans deux domaines sensibles, qui touchent notamment au terrorisme international : la sûreté de l’aviation civile, c’est-à-dire la prévention des risques d’actes illicites (détournements, attentats, sabotages...) contre les aéronefs et les installations aéroportuaires, et la fraude documentaire.
Elle s’appuie sur les attachés de sécurité intérieure de 25 pays du continent et, plus particulièrement, sur les assistants techniques du SCTIP, mais aussi les conseillers en sûreté immigration (CSI) présents dans 19 pays.
Ces agents apportent ainsi leur appui aux autorités locales (conseil et formation), ainsi qu’aux compagnies aériennes et aux consulats des pays de l’espace Schengen, en Europe.
La CRASAC apporte directement aux Etats son expertise dans le cadre bilatéral et assure des formations de haut niveau, tant en management qu’en gestion de crise.
Elle participe aussi, avec l’ensemble du dispositif du SCTIP en Afrique, à la lutte contre la criminalité transnationale, qui utilise le vecteur aéroportuaire.
SOURCE:OID/ESF