Vous voulez gagner des millions en quelques minutes ou en quelques
secondes ? Essayez la lutte sénégalaise avec frappe ! Yékini et Tyson ont
touché chacun 100 millions pour un combat qui n’aura duré que 6 minutes.
Modou Lo et Balla Gaye 2 ont reçu eux deux un total de 140 000 millions
pour une confrontation de 43 secondes. Ce sport bien de chez nous, a fait de
nouveaux riches en un temps record. Il fait rêver même les plus chétifs. Un rêve
hollywoodien qui n’a rien à voir avec la réalité concrète de la lutte Sénégal.
Non loin des stars de l’écurie Ndakarou, de l’écurie rock énergie où de l’école
de lutte Balla Gaye, le chômage sévit. Le chômage existe bel et bien dans le
milieu de la lutte. En lutte sénégalaise, un chômeur est un lutteur qui n’a jamais
eu de combat ou qui reste plusieurs années sans en avoir. Au moment où on
compte 8 000 lutteurs licenciés auprès du comité national de gestion de la
lutte et le double, voire plus de lutteurs non recensés de manière officielle, ce
sont les mêmes qui luttent et jouissent des retombés de la lutte. Et ces derniers
font moins de 150 lutteurs. Certes, il est impossible de faire lutter tout ce beau
monde, car l’économie de la lutte ne peut produire suffisamment de ressources
pour faire vivre 8000 grands gaillards, mais il est impératif que le CNG et le
ministère des sports fassent quelque chose pour faire lutter le maximum. Doit-
on aller vers une fédération de lutte sénégalaise ?
Doit-on mettre sur pieds un championnat national de lutte sénégalaise mettant
en lice toutes les écuries et écoles de lutte ? On doit repenser la lutte, la
réorganiser, la moderniser davantage pour que cesse ce désordre qui ne profite
qu’à l’infime minorité. Il est temps d’attirer l’attention des autorités et de tous
les acteurs de la lutte sénégalaise sur le danger qui guète notre sport national qui
coure à sa perte. L’avenir des lutteurs est flou. La lutte elle-même va en pâtir.
Son avenir est incertain. La conséquence principale de cet état des faits a pour
nom : insécurité. La reconversion des lutteurs est imminente !
Le danger est là, il faut une réaction rapide pour que le lutteur qui comptent sur
la lutte pour vivre en vive, ou vive d’une autre activité pour laquelle il aura été
formé.
http://www.wismi.com
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nouveaux riches en un temps record. Il fait rêver même les plus chétifs. Un rêve
hollywoodien qui n’a rien à voir avec la réalité concrète de la lutte Sénégal.
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de lutte Balla Gaye, le chômage sévit. Le chômage existe bel et bien dans le
milieu de la lutte. En lutte sénégalaise, un chômeur est un lutteur qui n’a jamais
eu de combat ou qui reste plusieurs années sans en avoir. Au moment où on
compte 8 000 lutteurs licenciés auprès du comité national de gestion de la
lutte et le double, voire plus de lutteurs non recensés de manière officielle, ce
sont les mêmes qui luttent et jouissent des retombés de la lutte. Et ces derniers
font moins de 150 lutteurs. Certes, il est impossible de faire lutter tout ce beau
monde, car l’économie de la lutte ne peut produire suffisamment de ressources
pour faire vivre 8000 grands gaillards, mais il est impératif que le CNG et le
ministère des sports fassent quelque chose pour faire lutter le maximum. Doit-
on aller vers une fédération de lutte sénégalaise ?
Doit-on mettre sur pieds un championnat national de lutte sénégalaise mettant
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réorganiser, la moderniser davantage pour que cesse ce désordre qui ne profite
qu’à l’infime minorité. Il est temps d’attirer l’attention des autorités et de tous
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coure à sa perte. L’avenir des lutteurs est flou. La lutte elle-même va en pâtir.
Son avenir est incertain. La conséquence principale de cet état des faits a pour
nom : insécurité. La reconversion des lutteurs est imminente !
Le danger est là, il faut une réaction rapide pour que le lutteur qui comptent sur
la lutte pour vivre en vive, ou vive d’une autre activité pour laquelle il aura été
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