Ayant brandi un faux semblant de motif économique pour se départir de son staff de Dakar ,la compagnie Sud-africaine se devra de faire face à toutes ses obligations vis a vis d’un pan de son personnel qui s’indigne des conditions de séparation ingrates d’avec la maison mère.En effet , le 02 Février dernier ,le Directeur commercial de SAA ,M.Sylvain Bosc en mission à Dakar annonçait l’ intention de la SAA de délocaliser ses vols entre Dakar et Washington vers Abidjan et Accra et de ne desservir la capitale sénégalaise que quatre fois par Semaine via Libreville , échec total au vu des délais fixés .Ce fiasco combiné à la situation économique de l’entreprise avaient servi de prétexte pour rompre d’avec le personnel local . En vérité il s’agit d’un transfert sans discontinuité d’activité à un GSA (General Sales Agent) ou Représentation Commerciale dans laquelle une frange du management aurait des intérêts avec la complicités de nationaux : une main sénégalaise prêtée à des étrangers pour sacrifier ses propres compatriotes.
L’histoire de l’Echec de la Résistance en Afrique et au Sénégal se rejoue ici avec toujours l’arme de la Trahison entre les mains d’un frère de sang et de même patrie .Il n’est pas acceptable qu’une multinationale liquide son personnel local et se redéploye au même moment sous une quelconque autre forme pour pérenniser et rentabiliser ses activités sans contraintes . La liberté d’entreprendre ou de cesser d’entreprendre ne saurait signifier laisser aller ou laisser faire dans un pays souverain .L’Etat se doit de mettre un terme à ces dérives auxquelles aucune entreprise sénégalaise établie à l’étranger n’oserait s’aventurer. Les ambitions prédatrices de multinationales sans état d’âme qui surexploitent notre jeunesse et nos ressources à bas prix ne sèmeront que ruine d’ambitions et désespoir dans ce pays .Voici une des raisons pour lesquelles une partie notre jeunesse désorientée a perdu foi et espoir et accorde très peu de crédit à l’avenir et de respect à la vie . Si l’état n’est pas en mesure d’enrôler sa jeunesse au sein d’une compagnie nationale autonome et d’entreprises fortes et viables , il devrait au moins être capable de préserver et de sécuriser les emplois existants . Nous n’avons jamais pu bénéficier du soutien de notre ministère de tutelle ou des autorités aéroportuaires pourtant informés dès les premières heures de la crise.
L’ANACIM se doit d’intervenir dans le traitement ingrat que la SAA a imposé à son personnel sénégalais auquel elle a imposé une séparation brutale et peu humaine malgré des années de loyaux services. Si les autorités en charge peinent à gérer un aéroport à deux salles d’embarquement à quoi bon migrer vers Diass ? Seul le SUTTAAAS a été à nos cotés .Nous sommes victimes d’un traitement discriminatoire : Plan de départs volontaires pour nos collègues sud-africains et liquidation pure et simple du personnel sénégalais avec peu d‘égard à nos institutions légales malgré notre dévotion et nos sacrifices pour libérer ce pays de l’Apartheid . Monsieur le Président de la République, le tarmac social de l’aéroport est en phase d’implosion : concurrence malsaine entre SHS et AHS,Sénégal Airlines sur le point de rendre l’âme, des pères de famille torturés par des virements de salaires irréguliers chez ABS,les ADS asphyxiés par un sureffectif politicien.SAA malgré la faveur de la 5eme liberté accordée par le Sénégal et refusée à elle par le Ghana se joue de notre jeunesse et de nos lois de par son management local. Il vous appartient de nous donner de bonnes raisons d’espérer et de croire en l’avenir de ce pays .
Le collectif des Employés Unis de la South African Airways Dakar (EUSAAD) .
L’histoire de l’Echec de la Résistance en Afrique et au Sénégal se rejoue ici avec toujours l’arme de la Trahison entre les mains d’un frère de sang et de même patrie .Il n’est pas acceptable qu’une multinationale liquide son personnel local et se redéploye au même moment sous une quelconque autre forme pour pérenniser et rentabiliser ses activités sans contraintes . La liberté d’entreprendre ou de cesser d’entreprendre ne saurait signifier laisser aller ou laisser faire dans un pays souverain .L’Etat se doit de mettre un terme à ces dérives auxquelles aucune entreprise sénégalaise établie à l’étranger n’oserait s’aventurer. Les ambitions prédatrices de multinationales sans état d’âme qui surexploitent notre jeunesse et nos ressources à bas prix ne sèmeront que ruine d’ambitions et désespoir dans ce pays .Voici une des raisons pour lesquelles une partie notre jeunesse désorientée a perdu foi et espoir et accorde très peu de crédit à l’avenir et de respect à la vie . Si l’état n’est pas en mesure d’enrôler sa jeunesse au sein d’une compagnie nationale autonome et d’entreprises fortes et viables , il devrait au moins être capable de préserver et de sécuriser les emplois existants . Nous n’avons jamais pu bénéficier du soutien de notre ministère de tutelle ou des autorités aéroportuaires pourtant informés dès les premières heures de la crise.
L’ANACIM se doit d’intervenir dans le traitement ingrat que la SAA a imposé à son personnel sénégalais auquel elle a imposé une séparation brutale et peu humaine malgré des années de loyaux services. Si les autorités en charge peinent à gérer un aéroport à deux salles d’embarquement à quoi bon migrer vers Diass ? Seul le SUTTAAAS a été à nos cotés .Nous sommes victimes d’un traitement discriminatoire : Plan de départs volontaires pour nos collègues sud-africains et liquidation pure et simple du personnel sénégalais avec peu d‘égard à nos institutions légales malgré notre dévotion et nos sacrifices pour libérer ce pays de l’Apartheid . Monsieur le Président de la République, le tarmac social de l’aéroport est en phase d’implosion : concurrence malsaine entre SHS et AHS,Sénégal Airlines sur le point de rendre l’âme, des pères de famille torturés par des virements de salaires irréguliers chez ABS,les ADS asphyxiés par un sureffectif politicien.SAA malgré la faveur de la 5eme liberté accordée par le Sénégal et refusée à elle par le Ghana se joue de notre jeunesse et de nos lois de par son management local. Il vous appartient de nous donner de bonnes raisons d’espérer et de croire en l’avenir de ce pays .
Le collectif des Employés Unis de la South African Airways Dakar (EUSAAD) .