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Le conflit Casamancais (Moustapha NDIAYE)

Rédigé par leral.net le Mercredi 4 Décembre 2013 à 16:03 | | 0 commentaire(s)|

DU CONFLIT CASAMANCAIS <>


Le conflit Casamancais  (Moustapha NDIAYE)
Depuis trente ans , le Sénégal est confronté et hanté par ce qui est communément appelé, au grès des sensibilités:
" La question casamancaise" ," le conflit casamancais", " Les revendications du MFDC" " La guerre des séparatistes", ou, à la limite, " l'équation du Sud" c'est moi qui souligne..

Sur le plan institutionnel et au niveau de l'Etat, trois républiques se sont succédées avec leurs promesses de réglement sans, pour autant, arriver à des résultats probants ou solutions à long terme.
Dès lors, oû se situent les difficultés ?? Manque de volonté des gouvernements successifs ou manque de vision et de ressources ??

L'histoire politique des temps modernes nous a appris, sinon, prouvé, que.: dans tout réglement de conflit, il existe un préalable; condition" Siné Qua Non" de tout accord ou solution.

Il s'agit tout naturellement de l'aspect humanitaire d'une part, et d'autre part, l'impératif de poser le problème ou les facteurs du conflit en termes clairs sans ambiguités.

De la nature du conflit: Le conflit casamancais n'est pas politique. Il a été au fil des decennies politisé à des fins politiciennes.

Les revendications des peuplements de cette région éprouvée, sont économiques. Il s'agit du droit fondamental au développement,qui est un principe de Droit international.

Pendant trente ans on s'est limité au sénégal, à définir le problème en question , en terme de négociation...


Posons la question: négocier ( sur ) quoi...? à quel sujet ?

L'intégrité du territoire nationale et la souveraineté d'un pays ne sont pas négociables.....!!!

Les multiples rencontres entre le gouvernement et le MFDC ont été caduques, non pas seulement par manque de vision et de professionalisme, mais surtout par l'absence de mécanismes d'accompagnement, succeptibles d'améliorer la qualité de vie et le bien-être de toute la région casamancaise.

Conclusion:l'impératif d'une nouvelle approche dynamique

Afin de désenclaver et pacifier la région du sud qui est un patrimoine national:

Propositions en trois (2) options

Option-1

Nécessité d' une plateforme de discussions sur la base des termes de la Charte Nationale du Sénégal.

<< Le sénégal est un et indivisible.. La casamance est une entité régionale du Sénégal; La Casamance est sénégalaise.Partant, l'intégrité du territoire et la souveraineté nationale ne sauraient être négociables. il s'agit là d'un principe de droit constitutionnel..Tout acte contraire , en contradiction , ou en conflit avec la constitution est anticonstitutionnel..

Mesures et mécanismes d'accompagnement de l'option 1

1)- Création dans l'immédiat de deux (2) lignes de chemin de fer:

-DKR-Kaolack- Tamba-Ziguinchor-Kapskirring

-Saint-Louis-Matam-Podor-Tamba-Kedougou

Afin d'assurer la circulation des biens , services et personnes.

2)- La mise en place de comptoirs commerciaux d'échanges et de réseaux de communications, facteurs d'échanges, de coopération

avec les pays limitrophes, aussi facteur d'équilibre de paix et de cohésion.

3)- Equipement de toute la casamance en eaux et électricité afin de regler définitivement le problème énergétique.

Sur ce volet , Hôtels et relais touristiques devraient être mis à contribution.

Ces entités touristiques fonctionnent 24h/24, 7/7, 12/12 sans coupures de courant.Elles devraient pouvoir prendre en charge, les groupements villageois environnants en eaux et électricité.

4)- Doter les îles de moyens de transport amphybies sous forme de chaloupes et "gummy-boat" à moteurs.

Option 2

La soumission de la question casamancaise à la sanction populaire.

S'agissant d'un problème de dimension nationale, la question devrait être posée à l'ensemble du peuple sénégalais, sous forme de réferendum au niveau national et non régional.

Conclusion:

Dans le dessein d'accompagner le Président de la République, à qui revient le mandat constitutionnel de définir la politique du gouvernement, dans ses prises de décision,

Les hommes influents du palais de la république, ( conseillers spéciaux et constitutionnalistes , devraient pouvoir être en mesure de poser sans ambiguité, en termes clairs, les défis auxquels le Sénégal est confronté.

Cela permet au Chef de l'Etat, de poser les actes ponctuels nécessaires à la mise en oeuvre de ses réformes.

selon notre entendement, aussi longtemps que les hommes du président ne seront pas en mesure de faire montre de pragmatisme en mesurant la portée et et les conséquences de leur prises de position et déclarations,

sur l'opinion publique et sur le plan international, il n'y aura pas dans l'immediat de solution au problème fondamental que pose la crise casamancaise..




Moustapha NDIAYE

SUEDE

M.M.ND