«Injustement» traîné dans la boue, inculpé par le doyen des juges, avant d’être totalement blanchi, suite à un rapport de l’Inspection générale d’Etat (Ige), l’ex-président du Conseil de régulation de l’Artp se veut formel : «les vérificateurs n’ont pas du tout tenu compte de mes observations écrites, lors de la finalisation de leur rapport», dit Abdoulaye Sakho.
Poussant le bouchon plus loin, Abdoulaye Sakho d’en rajouter une couche : «cette histoire a atteint cette proportion parce que, j’en ai l’impression, on voulait me faire payer quelque chose, une sorte d’impertinence». Au motif que, souligne-t-il : «en 2007, quelques mois avant l’affaire des primes, l’Ige avait mandaté une mission de vérification à l’Artp. Les vérificateurs avaient, au terme de leurs premières investigations, produit un rapport préliminaire qu’ils nous avaient fait parvenir pour explications».
Mais, constate-t-il pour s’en désoler, «sur le plan juridique, le document comportait, à mon avis, de graves erreurs de droit. Je le leur ai fait comprendre». Et le Professeur de déclarer à qui veut l’entendre que «je ne me suis pas gêné de leur dire qu’on ne peut pas faire de l’à peu près avec les règles juridiques». Comble de l’ironie, le dernier rapport de l’Ige était non seulement à charge, mais aussi il a été réalisé, sans que certains membres du Conseil, dont moi-même en particulier, n’aient été mis en situation de s’expliquer, accuse l’ancien président du Conseil de régulation de l’Artp.
Actusen
Poussant le bouchon plus loin, Abdoulaye Sakho d’en rajouter une couche : «cette histoire a atteint cette proportion parce que, j’en ai l’impression, on voulait me faire payer quelque chose, une sorte d’impertinence». Au motif que, souligne-t-il : «en 2007, quelques mois avant l’affaire des primes, l’Ige avait mandaté une mission de vérification à l’Artp. Les vérificateurs avaient, au terme de leurs premières investigations, produit un rapport préliminaire qu’ils nous avaient fait parvenir pour explications».
Mais, constate-t-il pour s’en désoler, «sur le plan juridique, le document comportait, à mon avis, de graves erreurs de droit. Je le leur ai fait comprendre». Et le Professeur de déclarer à qui veut l’entendre que «je ne me suis pas gêné de leur dire qu’on ne peut pas faire de l’à peu près avec les règles juridiques». Comble de l’ironie, le dernier rapport de l’Ige était non seulement à charge, mais aussi il a été réalisé, sans que certains membres du Conseil, dont moi-même en particulier, n’aient été mis en situation de s’expliquer, accuse l’ancien président du Conseil de régulation de l’Artp.
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