N’Golo Kanté est définitivement entré dans cette catégorie rare des joueurs dont la principale valeur ajoutée est de faire gagner des matchs. Des mecs ni rapides ni supérieurs techniquement, mais qui sont pourtant invariablement indispensables. Xabi Alonso, Esteban Cambiasso, Thiago Motta ou Didier Deschamps, hier. « Tout semble simple et facile avec lui, détaillait ce dernier il y a quelques mois au moment d’évoquer le cas Kanté. Pour avoir joué au même poste, je sais que ce n’est pas facile, mais N’Golo sait ce qu’il a à faire et il le fait toujours avec l’idée d’apporter une réponse positive pour l’équipe. »
Quand il parle de son jeu, le petit format de Chelsea avance sur le même registre : « Ça ne m’intéresse pas d’être la star du jeu. Je joue simplement parce que c’est plus simple pour moi. C’est ça le haut niveau, sauf si on a des qualités exceptionnelles. » Entre le génie technique de Hazard, la vision panoramique de Fàbregas et le sablier qu’est Matić devant une défense imbibée à la notion de sacrifice, N’Golo Kanté est donc devenu un lien. Un beau lien, brutal et merveilleux, entre deux triangles. Un tiret, un témoin.
Tout simplement car Kanté organise moins bien que Fàbregas, qu’il ne sait pas centrer comme Marcos Alonso et qu’il n’a pas le talent d’Eden Hazard. Mais, il est peut-être paradoxalement le meilleur d'entre eux aujourd’hui. Kanté souffre et souffrira toujours de ce qu’a pu connaître par exemple un Scholes dans un pays où l’entertainment est progressivement devenu la base de tout. Le voilà alors dans la peau de ses aînés, devenu ce milieu « qui ne brille pas nécessairement, mais qui contribue à ce que tout fonctionne correctement » comme Xabi Alonso aime raconter son football.
SoFoot
Quand il parle de son jeu, le petit format de Chelsea avance sur le même registre : « Ça ne m’intéresse pas d’être la star du jeu. Je joue simplement parce que c’est plus simple pour moi. C’est ça le haut niveau, sauf si on a des qualités exceptionnelles. » Entre le génie technique de Hazard, la vision panoramique de Fàbregas et le sablier qu’est Matić devant une défense imbibée à la notion de sacrifice, N’Golo Kanté est donc devenu un lien. Un beau lien, brutal et merveilleux, entre deux triangles. Un tiret, un témoin.
Tout simplement car Kanté organise moins bien que Fàbregas, qu’il ne sait pas centrer comme Marcos Alonso et qu’il n’a pas le talent d’Eden Hazard. Mais, il est peut-être paradoxalement le meilleur d'entre eux aujourd’hui. Kanté souffre et souffrira toujours de ce qu’a pu connaître par exemple un Scholes dans un pays où l’entertainment est progressivement devenu la base de tout. Le voilà alors dans la peau de ses aînés, devenu ce milieu « qui ne brille pas nécessairement, mais qui contribue à ce que tout fonctionne correctement » comme Xabi Alonso aime raconter son football.
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