Ce retour récent du dashiki est essentiellement dû au styliste afro-américain Ron Bass.
Fondateur de Royal Kulture, un label indépendant installé à New York (Queens), il propose également une ligne vestimentaire afro-centrée et streetwear avec des séries de vêtement appelées « Africa Leaders », sortie en 2013 puis la « Dashiki Jersey Kollection » qui ont connu un succès fulgurant de l’autre côté de l’Atlantique.
Ainsi de nombreuses personnalités noires américaines ont porté un dashiki pendant la semaine de Kwanzaa (26 décembre-1er janvier), fête célébrée pour que les afro-américains renouent avec leurs racines, créée en 1966 par l’activiste Ron Karenga.
Le premier concepteur du dashiki était un Néerlandais, il s’appelait Toon van de Manakker.
Concepteur de textiles chez Vlisco, il puise son inspiration dans les tuniques portées au 19e siècle par les femmes de la noblesse éthiopienne pour concevoir ce produit vestimentaire, inédit à l’époque et qui restera l’un des pagnes Java phares de Vlisco comme le souligne Roger Gerards, directeur de création chez Vlisco. « Associé au mouvement hippique dans les années 1960, il est également rattaché à la réflexion sur l’identité africaine pendant la vague des indépendances ainsi qu’à la confirmation de l’identité africaine-américaine dans les années 1970. Ce motif est donc à la mode, mais il est également un symbole de protestation pour les mouvements africains-américains ».
Symbole de la nouvelle identité africaine et de sa jeunesse, porteur de projet et désireux d’émancipation, le dashiki est un phénomène perpétuel qui ne fait que de faire surface actuellement, selon le créateur ivoirien Gilles Touré, qui s’est exprimé sur ce sujet. « Il n’y a rien de nouveau au phénomène. Les gens redécouvrent le dashiki et les Africains qui vivent en dehors du continent se l’approprient pour revendiquer leur africanité. Je me souviens qu’il y a quelques années le groupe Magic System l’a porté lors d’un de ses concerts à l’Olympia. Aujourd’hui, la jeunesse s’identifie aux stars qui le portent, et c’est tant mieux ».
Le dashiki inonde le marché africain en ce moment portant plusieurs dénominations, variant selon les pays comme « Addis-Abeba » en Éthiopie (source d’inspiration pour la conception du vêtement), « Ya Mado » en République Démocratique du Congo ou encore « Angelina » et « Miriam Makeba », à l’époque.
Source : negronews.fr via afriquefemme.com
Fondateur de Royal Kulture, un label indépendant installé à New York (Queens), il propose également une ligne vestimentaire afro-centrée et streetwear avec des séries de vêtement appelées « Africa Leaders », sortie en 2013 puis la « Dashiki Jersey Kollection » qui ont connu un succès fulgurant de l’autre côté de l’Atlantique.
Ainsi de nombreuses personnalités noires américaines ont porté un dashiki pendant la semaine de Kwanzaa (26 décembre-1er janvier), fête célébrée pour que les afro-américains renouent avec leurs racines, créée en 1966 par l’activiste Ron Karenga.
Le premier concepteur du dashiki était un Néerlandais, il s’appelait Toon van de Manakker.
Concepteur de textiles chez Vlisco, il puise son inspiration dans les tuniques portées au 19e siècle par les femmes de la noblesse éthiopienne pour concevoir ce produit vestimentaire, inédit à l’époque et qui restera l’un des pagnes Java phares de Vlisco comme le souligne Roger Gerards, directeur de création chez Vlisco. « Associé au mouvement hippique dans les années 1960, il est également rattaché à la réflexion sur l’identité africaine pendant la vague des indépendances ainsi qu’à la confirmation de l’identité africaine-américaine dans les années 1970. Ce motif est donc à la mode, mais il est également un symbole de protestation pour les mouvements africains-américains ».
Symbole de la nouvelle identité africaine et de sa jeunesse, porteur de projet et désireux d’émancipation, le dashiki est un phénomène perpétuel qui ne fait que de faire surface actuellement, selon le créateur ivoirien Gilles Touré, qui s’est exprimé sur ce sujet. « Il n’y a rien de nouveau au phénomène. Les gens redécouvrent le dashiki et les Africains qui vivent en dehors du continent se l’approprient pour revendiquer leur africanité. Je me souviens qu’il y a quelques années le groupe Magic System l’a porté lors d’un de ses concerts à l’Olympia. Aujourd’hui, la jeunesse s’identifie aux stars qui le portent, et c’est tant mieux ».
Le dashiki inonde le marché africain en ce moment portant plusieurs dénominations, variant selon les pays comme « Addis-Abeba » en Éthiopie (source d’inspiration pour la conception du vêtement), « Ya Mado » en République Démocratique du Congo ou encore « Angelina » et « Miriam Makeba », à l’époque.
Source : negronews.fr via afriquefemme.com