Malgré son accord de principe à l’appel au dialogue lancé par Me Wade, l’Alliance des forces de progrès demeure sceptique.
Après avoir renouvelé son adhésion à l’esprit "Bennoo", l’Afp déclare : "Les conséquences des politiques désastreuses du régime en place sont tellement visibles, qu’il est évident, aujourd’hui, que les tenants du pouvoir sont désarmés face à l’ampleur du désastre et la profondeur du mécontentement populaire qui se manifeste tous les jours, çà et là, sur l’ensemble du territoire national."
Ne voulant pas que les tenants du pouvoir profitent des conclaves avec l’opposition pour se donner l’autorisation de poursuivre "leur politique tant décriée", l’Afp prévient :"le dialogue ne saurait être ni une fin en soi, ni un bol d’oxygène pour les adeptes de la mal gouvernance et de l’incompétence, ni un cadre de compromission, au détriment du peuple et de l’intérêt général."
Il a par ailleurs rappelé l’exigence d’insister sur le caractère inclusif du dialogue.
"Le Bureau politique de l’AFP insiste sur son caractère inclusif et global, ce qui implique la participation de toutes les forces vives de la Nation qui ont livré les conclusions scientifiques, objectives des Assises Nationales. Pour le peuple, rien que pour le peuple, à travers une évaluation sans complaisance, des diagnostics pointus, et des recommandations claires, aux fins de trouver des solutions concrètes aux maux de notre pays", souligne le communiqué.
L’AFP estime également que "les préalables exigés par l’opposition constituent la traduction concrète et effective des priorités du peuple sénégalais, en matière de gouvernance démocratique, de transparence et de rigueur dans la gestion du bien public et des ressources nationales, dans le respect des dispositions de la Constitution et dans le respect dû aux Sénégalais, dans l’exercice de leurs droits en tant que citoyens d’un pays libre et souverain".
« Accepter une invitation au dialogue relève de la culture de paix reconnue aux Sénégalais, mais cela ne saurait signifier se livrer à un simulacre de recherche d’un consensus fondé sur l’artifice et la ruse politique », conclut-il.
- Par Béatrice L. -
Après avoir renouvelé son adhésion à l’esprit "Bennoo", l’Afp déclare : "Les conséquences des politiques désastreuses du régime en place sont tellement visibles, qu’il est évident, aujourd’hui, que les tenants du pouvoir sont désarmés face à l’ampleur du désastre et la profondeur du mécontentement populaire qui se manifeste tous les jours, çà et là, sur l’ensemble du territoire national."
Ne voulant pas que les tenants du pouvoir profitent des conclaves avec l’opposition pour se donner l’autorisation de poursuivre "leur politique tant décriée", l’Afp prévient :"le dialogue ne saurait être ni une fin en soi, ni un bol d’oxygène pour les adeptes de la mal gouvernance et de l’incompétence, ni un cadre de compromission, au détriment du peuple et de l’intérêt général."
Il a par ailleurs rappelé l’exigence d’insister sur le caractère inclusif du dialogue.
"Le Bureau politique de l’AFP insiste sur son caractère inclusif et global, ce qui implique la participation de toutes les forces vives de la Nation qui ont livré les conclusions scientifiques, objectives des Assises Nationales. Pour le peuple, rien que pour le peuple, à travers une évaluation sans complaisance, des diagnostics pointus, et des recommandations claires, aux fins de trouver des solutions concrètes aux maux de notre pays", souligne le communiqué.
L’AFP estime également que "les préalables exigés par l’opposition constituent la traduction concrète et effective des priorités du peuple sénégalais, en matière de gouvernance démocratique, de transparence et de rigueur dans la gestion du bien public et des ressources nationales, dans le respect des dispositions de la Constitution et dans le respect dû aux Sénégalais, dans l’exercice de leurs droits en tant que citoyens d’un pays libre et souverain".
« Accepter une invitation au dialogue relève de la culture de paix reconnue aux Sénégalais, mais cela ne saurait signifier se livrer à un simulacre de recherche d’un consensus fondé sur l’artifice et la ruse politique », conclut-il.
- Par Béatrice L. -