Chaque année, en Chine, des milliers de chats et de chiens décèdent lors du festival de Yulin. Cet événement rassemble des centaines de stands qui servent des plats à base de ces animaux. Pire, les bêtes encore vivantes sont entassées dans des minuscules cages. Un spectacle horrifiant.
Après la crise du coronavirus qui a dévasté le monde entier, le gouvernement chinois a supprimé en avril dernier les chats et les chiens de la liste des animaux comestibles. Pourtant, ce festival de l'horreur a bien lieu. Pendant près de dix jours, les visiteurs vont pouvoir acheter et consommer cette viande. Un risque sanitaire non négligeable.
D'après Peter Li, spécialiste des politiques en Chine à la Humane Society International : "Permettre aux rassemblements de masse d'échanger et de consommer de la viande de chien dans les marchés et restaurants bondés au nom d'un festival présente un risque important pour la santé publique".
Le festival de Yulin en perte de vitesse
Depuis des années, les militants dénoncent à coup d'images chocs les violences infligées aux animaux pendant ce festival. On peut voir les animaux ébouillantés vivants, frappés à coups de battons... Des scènes terribles qui chaque année émeuvent la planète entière.
Mais d'après les activistes présents sur place, cet événement recueillerait au fil des années de moins en moins de visiteurs. Une petite victoire pour les défenseurs de la cause animale. En effet, d'après 30 millions d'amis, 3 000 chiens ont été tués en 2019, contre 15 000 en 2010. Un sondage sorti en 2016 China Animal Welfare Association expliquait même que 64% des Chinois espéraient que le festival cesse.