Pour gâter son enfant Alé, Me Madické Niang n’a pas hésité à venir devant les musiciens que son fils avait commis, avec matériels, pour ordonner que démarre la fête et qu’elle soit des plus belles. C’était dans sa nouvelle résidence des Almadies. L’orchestre de Ousmane Seck, le jeune frère du leader du Ram Dan, Thione Seck, assura le spectacle, renforcé par d’autres célébrités de la musique sénégalaise. La famille de Me Madické dû arroser tout ce beau monde de billets de banques, sans sourciller. Outre les dépenses exorbitantes, la violence s’est invitée au spectacle ; puisque le manager du jeune chanteur Abou Thioubalo a été malmené par des éléments de la sécurité de la famille Niang. C’était le 24 décembre passé. Deux jours après, le quartier dakarois de Sacré-Cœur s’était mué en capitale du gaspillage, à l’occasion du mariage du fils de la célèbre notaire Me Nafissatou Diop, celle qui fut radiée puis réhabilité par Wade pour son accointance avec Idrissa Seck, avec la fille du magistrat à la retraite Ousmane Sané.
Tous les responsables du nouveau régime s’y étaient donné rendez-vous : du directeur de cabinet du président de la République, à son ancien Premier ministre Idrissa Seck. Tous rivalisaient à qui mieux mieux, pour savoir qui allait offrir le plus d’argent. Rien que pour la tente dressée sur le site du terrain de football du quartier, ce sont des millions de nos francs qui ont été dépensés. On estime à 200 millions l’argent dilapidé pour le mariage célébré dans une mosquée et en présence de délégations envoyées par le khalife général des mourides et celui des Niassènes. Ceci, au moment où bon nombre de Sénégalais se demandaient s’ils allaient avoir de quoi fêter le nouvel an musulman (Tamkharite). Les Vip ont dépensé comme des pachas, pendant que la majorité des Sénégalais est confrontée à la dépense quotidienne. C’est dire que leur insolence financière est une insulte supplémentaire à leurs compatriotes, qui se demandent de quoi demain sera fait. C’est le président de la République, Abdoulaye Wade, qui risque d’en pâtir le premier ou le dernier. Ce sera selon.
La Redaction
XIBAR.NET
Tous les responsables du nouveau régime s’y étaient donné rendez-vous : du directeur de cabinet du président de la République, à son ancien Premier ministre Idrissa Seck. Tous rivalisaient à qui mieux mieux, pour savoir qui allait offrir le plus d’argent. Rien que pour la tente dressée sur le site du terrain de football du quartier, ce sont des millions de nos francs qui ont été dépensés. On estime à 200 millions l’argent dilapidé pour le mariage célébré dans une mosquée et en présence de délégations envoyées par le khalife général des mourides et celui des Niassènes. Ceci, au moment où bon nombre de Sénégalais se demandaient s’ils allaient avoir de quoi fêter le nouvel an musulman (Tamkharite). Les Vip ont dépensé comme des pachas, pendant que la majorité des Sénégalais est confrontée à la dépense quotidienne. C’est dire que leur insolence financière est une insulte supplémentaire à leurs compatriotes, qui se demandent de quoi demain sera fait. C’est le président de la République, Abdoulaye Wade, qui risque d’en pâtir le premier ou le dernier. Ce sera selon.
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