Le général Dunford (G) face à son prédécesseur, le général Dempsey (D), lors de sa prestation de serment, le 25 septembre 2015 à Arlington.
Joseph Dunford a gagné le respect de la Maison Blanche en sachant allier en 2013 et 2014 les réalités de la situation en Afghanistan et les demandes de l'administration qui voulait rapatrier les forces américaines le plus rapidement possible. Il n'est pas certain toutefois qu'il soit aussi souple que son prédécesseur, le général Dempsey, pour se plier au désir du président Obama de ramener tous les « boys » à la maison, avant de quitter la présidence début 2017.
Mais pour le général Dunford, déposant devant une commission du Sénat au moment de sa confirmation, le plus gros danger actuel pour les Etats-Unis, ce n'est pas l'Afghanistan ou le Moyen-Orient. « Si vous voulez parler d'un pays qui pourrait poser une menace existentielle aux Etats-Unis, je viserais la Russie. Si vous observez son comportement, ce n’est rien moins qu'alarmant », a-t-il déclaré.
Le général Dunford est favorable à l’idée d’armer les soldats ukrainiens pour repousser les séparatistes appuyés par la Russie. Il n'en souhaite pas moins continuer d'entretenir des relations militaires avec Moscou pour éviter tout mauvais calcul qui pourrait entraîner un affrontement entre les deux armées, notamment en Syrie où les Russes renforcent leur présence. Barack Obama espère lors de sa rencontre avec Poutine à l'ONU le convaincre de se joindre aux forces de la coalition pour combattre le groupe Etat islamique, sans soutenir Bachar el-Assad.
RFI
Mais pour le général Dunford, déposant devant une commission du Sénat au moment de sa confirmation, le plus gros danger actuel pour les Etats-Unis, ce n'est pas l'Afghanistan ou le Moyen-Orient. « Si vous voulez parler d'un pays qui pourrait poser une menace existentielle aux Etats-Unis, je viserais la Russie. Si vous observez son comportement, ce n’est rien moins qu'alarmant », a-t-il déclaré.
Le général Dunford est favorable à l’idée d’armer les soldats ukrainiens pour repousser les séparatistes appuyés par la Russie. Il n'en souhaite pas moins continuer d'entretenir des relations militaires avec Moscou pour éviter tout mauvais calcul qui pourrait entraîner un affrontement entre les deux armées, notamment en Syrie où les Russes renforcent leur présence. Barack Obama espère lors de sa rencontre avec Poutine à l'ONU le convaincre de se joindre aux forces de la coalition pour combattre le groupe Etat islamique, sans soutenir Bachar el-Assad.
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