‘’Ma décision est de racheter GTI après avoir constaté par huissier de justice qu’il n’est pas revenu’’ dans la distribution de l’électricité le 6 novembre, a affirmé M. Sarr qui défendait face aux députés le projet de budget de son département.
Le fournisseur d’électricité, qui a signé un contrat avec le gouvernement depuis 1996, ‘’a arrêté depuis juin 2008’’ de produire de l’électricité pour l’Etat du Sénégal et s’était engagé à reprendre cette activité à partir du 6 novembre dernier, a dit M. Sarr aux députés.
‘’M. le ministre de l’Energie a relevé le caractère léonin et scandaleux des clauses du contrat qui a été signé avant 2000. L’Etat a perdu près de 23 milliards de francs CFA dans cette affaire, malgré toutes les (démarches) pour trouver une solution’’, a écrit dans un document la Commission de l’économie générale, du plan et de la coopération économique de l’Assemblée nationale.
Les membres de cette commission ‘’ont unanimement dénoncé le contrat passé avant 2000, dont les clauses sont à la fois léonines et scandaleuses’’, lit-on dans le texte.
‘’C’est un contrat facile à dénoncer, mais le résilier sans prendre les mesures idoines, ça coûte 40 milliards de francs CFA’’, a fait savoir le ministre de l’Energie lors de l’examen du projet de budget de son département.
La complexité de ce contrat fait que GTI se fait payer chaque mois 500 millions de francs CFA par le gouvernement du Sénégal, même s’il est à l’arrêt depuis plus d’un an, a constaté la Commission de l’économie générale, du plan et de la coopération économique. Il s’agit de 800 millions de francs CFA par mois, selon Samuel Sarr.
‘’GTI, c’est le scandale du siècle (…) C’est énorme. Le contrat entre l’Etat du Sénégal et GTI est un scandale’’, a dénoncé le député du Groupe libéral et démocratique (majorité), Ibra Niokhobaye Diouf.
‘’Ce n’est pas un bon prétexte, car il y a le principe de la continuité de l’Etat. Comment n’êtes-vous pas capables de résilier le contrat de gens qui ne respectent pas leurs obligations ? Qu’est-ce qui fait que GTI vous lie ? Il y a beaucoup de questions à se poser sur ce dossier’’, a commenté Abdoulaye Babou, du même groupe, faisant allusion à la signature du contrat par le régime socialiste, au pouvoir à l’époque.
Son collègue Bocar Sidick Kane, membre de la majorité, lui aussi, a demandé au ministre de l’Energie de ‘’fournir’’ à l’Assemblée nationale ‘’toutes les informations relatives au contrat qualifié de léonin’’.
Le fournisseur d’électricité, qui a signé un contrat avec le gouvernement depuis 1996, ‘’a arrêté depuis juin 2008’’ de produire de l’électricité pour l’Etat du Sénégal et s’était engagé à reprendre cette activité à partir du 6 novembre dernier, a dit M. Sarr aux députés.
‘’M. le ministre de l’Energie a relevé le caractère léonin et scandaleux des clauses du contrat qui a été signé avant 2000. L’Etat a perdu près de 23 milliards de francs CFA dans cette affaire, malgré toutes les (démarches) pour trouver une solution’’, a écrit dans un document la Commission de l’économie générale, du plan et de la coopération économique de l’Assemblée nationale.
Les membres de cette commission ‘’ont unanimement dénoncé le contrat passé avant 2000, dont les clauses sont à la fois léonines et scandaleuses’’, lit-on dans le texte.
‘’C’est un contrat facile à dénoncer, mais le résilier sans prendre les mesures idoines, ça coûte 40 milliards de francs CFA’’, a fait savoir le ministre de l’Energie lors de l’examen du projet de budget de son département.
La complexité de ce contrat fait que GTI se fait payer chaque mois 500 millions de francs CFA par le gouvernement du Sénégal, même s’il est à l’arrêt depuis plus d’un an, a constaté la Commission de l’économie générale, du plan et de la coopération économique. Il s’agit de 800 millions de francs CFA par mois, selon Samuel Sarr.
‘’GTI, c’est le scandale du siècle (…) C’est énorme. Le contrat entre l’Etat du Sénégal et GTI est un scandale’’, a dénoncé le député du Groupe libéral et démocratique (majorité), Ibra Niokhobaye Diouf.
‘’Ce n’est pas un bon prétexte, car il y a le principe de la continuité de l’Etat. Comment n’êtes-vous pas capables de résilier le contrat de gens qui ne respectent pas leurs obligations ? Qu’est-ce qui fait que GTI vous lie ? Il y a beaucoup de questions à se poser sur ce dossier’’, a commenté Abdoulaye Babou, du même groupe, faisant allusion à la signature du contrat par le régime socialiste, au pouvoir à l’époque.
Son collègue Bocar Sidick Kane, membre de la majorité, lui aussi, a demandé au ministre de l’Energie de ‘’fournir’’ à l’Assemblée nationale ‘’toutes les informations relatives au contrat qualifié de léonin’’.