Récemment, la députée Aïda Mbodj a interpellé le gouvernement à travers une question écrite sur la gestion du Covid-19, visant notamment les ministres Abdoulaye Diouf Sarr et Mansour Faye. Elle aurait été menacée de mort.
En mi-octobre, Ousmane Sonko a interpellé sur les affaires Terme Sud et une éventuelle malversation au sein de l’Administration. Sans suite. Contacté, le président du groupe Benno Bokk Yakaar a juste rappelé que le gouvernement avait un mois pour répondre aux questions écrites.
Cependant, Aymérou Gningue n’a pas voulu commenter la nouvelle stratégie du gouvernement.
Pour Mamadou Diop Decroix, lui, sa question d’actualité sur l’ampleur de l’émigration clandestine n’a pas eu de réponses. Joint hier, le vice-président du groupe parlementaire "Liberté et démocratie" considère que le gouvernement «n’a aucun respect pour le Parlement».
«Pour l’Exécutif, l’Assemblée nationale, c’est rien du tout. Ils auraient pu venir à l’Assemblée nationale mais ils n’y pensent même pas. Et personne n’est là pour le rappeler dans la majorité présidentielle. L’Assemblée nationale ne sert qu’à entériner les désiderata de l’Exécutif», déplore-t-il. Le leader de Aj/Pads précise n’avoir pas suivi le «show» du gouvernement. Pour lui, l’attitude du gouvernement vis-à-vis de l’Assemblée nationale, «n’est que l’expression de l’affaissement des institutions dans le pays».
Pour sa part, Moustapha Guirassy rappelle «l’obligation d’être républicain en respectant l’engagement pris devant le Peuple et les parlementaires, qui était celui de passer périodiquement à l’Assemblée pour faire face aux députés».
L’ancien ministre sous Wade concède que le gouvernement a le droit d’organiser librement sa communication. Cependant, il précise : «Dans le fond, si leur seul objectif n’était que la transparence et le partage d’informations avec les citoyens, s’inviter dans les forums publics pour débattre directement avec les jeunes et les femmes, est la chose à faire. A défaut de ce débat public, le gouvernement aurait pu s’inviter au sein de l’Hémicycle, en permettant cette fois-ci aux députés de l’opposition de pouvoir enfin s’exprimer librement sans contrainte aucune ».
Le député de l’opposition d’ajouter : «Je crois sincèrement qu’il y a beaucoup de show de ce (nouveau) format, alors que le Peuple souffre de la perte de ses enfants, qu’il est inquiet de la pénurie d’eau, qu’il se soucie de l’appauvrissement de ses eaux en ressources halieutiques, qu’il souffre du manque d’éthique dans l’espace politique. Enfin, c’est peut-être une façon toute simple de détourner le Peuple sur les effets pervers du dernier remaniement ».
Le Quotidien
En mi-octobre, Ousmane Sonko a interpellé sur les affaires Terme Sud et une éventuelle malversation au sein de l’Administration. Sans suite. Contacté, le président du groupe Benno Bokk Yakaar a juste rappelé que le gouvernement avait un mois pour répondre aux questions écrites.
Cependant, Aymérou Gningue n’a pas voulu commenter la nouvelle stratégie du gouvernement.
Pour Mamadou Diop Decroix, lui, sa question d’actualité sur l’ampleur de l’émigration clandestine n’a pas eu de réponses. Joint hier, le vice-président du groupe parlementaire "Liberté et démocratie" considère que le gouvernement «n’a aucun respect pour le Parlement».
«Pour l’Exécutif, l’Assemblée nationale, c’est rien du tout. Ils auraient pu venir à l’Assemblée nationale mais ils n’y pensent même pas. Et personne n’est là pour le rappeler dans la majorité présidentielle. L’Assemblée nationale ne sert qu’à entériner les désiderata de l’Exécutif», déplore-t-il. Le leader de Aj/Pads précise n’avoir pas suivi le «show» du gouvernement. Pour lui, l’attitude du gouvernement vis-à-vis de l’Assemblée nationale, «n’est que l’expression de l’affaissement des institutions dans le pays».
Pour sa part, Moustapha Guirassy rappelle «l’obligation d’être républicain en respectant l’engagement pris devant le Peuple et les parlementaires, qui était celui de passer périodiquement à l’Assemblée pour faire face aux députés».
L’ancien ministre sous Wade concède que le gouvernement a le droit d’organiser librement sa communication. Cependant, il précise : «Dans le fond, si leur seul objectif n’était que la transparence et le partage d’informations avec les citoyens, s’inviter dans les forums publics pour débattre directement avec les jeunes et les femmes, est la chose à faire. A défaut de ce débat public, le gouvernement aurait pu s’inviter au sein de l’Hémicycle, en permettant cette fois-ci aux députés de l’opposition de pouvoir enfin s’exprimer librement sans contrainte aucune ».
Le député de l’opposition d’ajouter : «Je crois sincèrement qu’il y a beaucoup de show de ce (nouveau) format, alors que le Peuple souffre de la perte de ses enfants, qu’il est inquiet de la pénurie d’eau, qu’il se soucie de l’appauvrissement de ses eaux en ressources halieutiques, qu’il souffre du manque d’éthique dans l’espace politique. Enfin, c’est peut-être une façon toute simple de détourner le Peuple sur les effets pervers du dernier remaniement ».
Le Quotidien