Avec le ramadan qui a commencé en ce début août, des millions de musulmans jeûnent entre le lever du jour et le coucher du soleil et cela durant un mois.
"Cette privation n’est bien sûr pas sans conséquences sur la santé, y compris celle des personnes en bonne forme comme les sportifs", souligne Destination Santé reçue à l’APS.
"La pratique d’un sport d’endurance, par exemple, impose à notre organisme un ravitaillement important en glucides et en eau... Ce qui est impossible lors du jeûne. Les risques d’hypoglycémie et de déshydratation sont alors majeurs. Comme pour une activité professionnelle en extérieur, il convient autant que possible d’éviter la pratique du sport lorsque l’on jeûne et qu’il fait chaud", recommande Destination santé.
En outre, boire "abondamment" avant l’aube et le soir est "indispensable", mais "n’est pas forcément suffisant". La régulation de la diurèse ne permet pas en effet de "stocker" des réserves d’eau pour anticiper l’abstinence de boissons, l’excès étant éliminé par les urines.
Le jeûne, peu propice à la performance, va donc être particulièrement éprouvant pour la santé du sportif. Sans oublier le risque "accru" de blessures au niveau des tendons et des muscles.
Pour trouver des solutions à ce problème, les spécialistes conseillent la pratique d’une activité physique, une à deux heures après la rupture du jeûne, avec toutefois le désagrément d’empiéter sur le temps de sommeil.
Ou encore rattraper à un autre moment de l’année, les jours non jeunés durant le ramadan, comme le Coran en donne la possibilité. Par ailleurs, Destination Santé conseille de solliciter un avis médical.
APS
"Cette privation n’est bien sûr pas sans conséquences sur la santé, y compris celle des personnes en bonne forme comme les sportifs", souligne Destination Santé reçue à l’APS.
"La pratique d’un sport d’endurance, par exemple, impose à notre organisme un ravitaillement important en glucides et en eau... Ce qui est impossible lors du jeûne. Les risques d’hypoglycémie et de déshydratation sont alors majeurs. Comme pour une activité professionnelle en extérieur, il convient autant que possible d’éviter la pratique du sport lorsque l’on jeûne et qu’il fait chaud", recommande Destination santé.
En outre, boire "abondamment" avant l’aube et le soir est "indispensable", mais "n’est pas forcément suffisant". La régulation de la diurèse ne permet pas en effet de "stocker" des réserves d’eau pour anticiper l’abstinence de boissons, l’excès étant éliminé par les urines.
Le jeûne, peu propice à la performance, va donc être particulièrement éprouvant pour la santé du sportif. Sans oublier le risque "accru" de blessures au niveau des tendons et des muscles.
Pour trouver des solutions à ce problème, les spécialistes conseillent la pratique d’une activité physique, une à deux heures après la rupture du jeûne, avec toutefois le désagrément d’empiéter sur le temps de sommeil.
Ou encore rattraper à un autre moment de l’année, les jours non jeunés durant le ramadan, comme le Coran en donne la possibilité. Par ailleurs, Destination Santé conseille de solliciter un avis médical.
APS