Et pour cause: en l’espace de seulement quelques jours les incidents contre les journalistes se sont multipliés au Mali.
Le premier incident a eu lieu le 10 juin, alors qu'une journaliste française de la chaîne TF1, Liseron Boudoul, se rendait au nord Mali pour un reportage. Elle a été interpelée par la police malienne, qui lui a interdit de se rendre dans la région contrôlée depuis plusieurs mois par des groupes armés. Elle souhaitait se rendre dans des camps de réfugiés pour réaliser des reportages.
Le deuxième incident s’est produit le 12 juin vers 13heures dans les locaux de la chaîne de télévision Africable TV. Alors que la chaîne voulait diffuser l’interview de Mohamed Lemine Ould Ahmed, le secrétaire général adjoint du MNLA, plus de trente hommes en uniforme militaire de la junte ont envahi les locaux, menaçant les présentateurs et le directeur de l’information.
Enfin, c’est seulement quelques heures plus tard, vers 20heures, que le journaliste malien Habi Baby a été arrêté à son domicile de Bamako, la capitale, par des hommes armés pour la deuxième fois.
En mai, il avait déjà reçu la visite d’agents de la Sécurité de l’Etat qui l’accusait d’avoir été nommé «ministre de l’Azawad». De fausses accusations selon le journaliste du journal arabophone Caravane, qui avait finalement été relâché.
Il a raconté ses conditions de détentions dans une tribune publiée la veille de sa deuxième arrestation:
«Je reste, désormais, convaincu que la Sécurité d'Etat se préoccupe d'autres choses que de préserver la quiétude de tous les citoyens. Il se passe des choses horribles dans ces locaux secrets, ces cellules isolées, ces couloirs sombres et effrayants dans lesquels on n'entend que des cris abominables, des appels au secours», a-t-il affirmé d’après l’AFP.
Depuis sa deuxième arrestation, ses proches sont toujours sans nouvelles.
Ce n'est pas la première fois que Reporters Sans Frontières tire la sonnette d'alarme sur la situation au Mali depuis le coup d'Etat du 22 mars 2012. Mais cette fois ci, l'enchaînement des évenements fait craindre le pire.
Lu sur RSF
Le premier incident a eu lieu le 10 juin, alors qu'une journaliste française de la chaîne TF1, Liseron Boudoul, se rendait au nord Mali pour un reportage. Elle a été interpelée par la police malienne, qui lui a interdit de se rendre dans la région contrôlée depuis plusieurs mois par des groupes armés. Elle souhaitait se rendre dans des camps de réfugiés pour réaliser des reportages.
Le deuxième incident s’est produit le 12 juin vers 13heures dans les locaux de la chaîne de télévision Africable TV. Alors que la chaîne voulait diffuser l’interview de Mohamed Lemine Ould Ahmed, le secrétaire général adjoint du MNLA, plus de trente hommes en uniforme militaire de la junte ont envahi les locaux, menaçant les présentateurs et le directeur de l’information.
Enfin, c’est seulement quelques heures plus tard, vers 20heures, que le journaliste malien Habi Baby a été arrêté à son domicile de Bamako, la capitale, par des hommes armés pour la deuxième fois.
En mai, il avait déjà reçu la visite d’agents de la Sécurité de l’Etat qui l’accusait d’avoir été nommé «ministre de l’Azawad». De fausses accusations selon le journaliste du journal arabophone Caravane, qui avait finalement été relâché.
Il a raconté ses conditions de détentions dans une tribune publiée la veille de sa deuxième arrestation:
«Je reste, désormais, convaincu que la Sécurité d'Etat se préoccupe d'autres choses que de préserver la quiétude de tous les citoyens. Il se passe des choses horribles dans ces locaux secrets, ces cellules isolées, ces couloirs sombres et effrayants dans lesquels on n'entend que des cris abominables, des appels au secours», a-t-il affirmé d’après l’AFP.
Depuis sa deuxième arrestation, ses proches sont toujours sans nouvelles.
Ce n'est pas la première fois que Reporters Sans Frontières tire la sonnette d'alarme sur la situation au Mali depuis le coup d'Etat du 22 mars 2012. Mais cette fois ci, l'enchaînement des évenements fait craindre le pire.
Lu sur RSF