La Cour supérieure de la province du Québec qui a jugé cette affaire le 5 février dernier, a ainsi rendu son verdict.
Souleymane Jules Diop est condamné à payer à Thierno Ousmane Sy, la somme de 25 000 dollars canadiens (plus de 10 millions de Fcfa), soit 15 000 dollars canadiens en dommages moraux et 10 000 dollars à titre de dommages exemplaires. Après le procès qui l’opposait en première instance à Ibrahima Abou Khalil Bourgi alias Bibo, à Karim Wade ensuite, c’est le troisième procès en diffamation que perd Souleymane Jules Diop devant la même juridiction.
Le verdict est tombé dans le procès Thierno Ousmane Sy contre Souleymane Jules Diop. Le conseiller du président de la République en Ntic poursuivait le journaliste pour diffamation. La Cour supérieure de la province du Québec qui a statué sur cette affaire le 5 février dernier, a rendu son verdict. Souleymane Jules Diop est condamné à payer 15 000 dollars canadiens en dommages moraux et 10 000 dollars à titre de dommages exemplaires à la partie civile. Le tout pourrait être évalué à 10 306 292 Fcfa.
Le tribunal ordonne à Souleymane Jules Diop de cesser de dénigrer le demandeur sur son site internet. Il lui ordonne également de retirer de son site internet www.julesdiop.net et du site http://www.seneweb.com tout article et tout enregistrement d’entrevue relativement au demandeur.
C’est le troisième procès en diffamation que perd ainsi Souleymane Jules Diop devant ce même tribunal. Il avait été attrait d’abord par Ibrahima Abou Khalil Bourgi alias Bibo qu’il accusait d’être trempé dans une affaire de devises. En première instance, il avait été condamné à payer à Bibo Bourgi la somme de 100 000 dollars (environ 40 000 000 de Fcfa). Cette affaire est cependant en appel. Son second procès en diffamation, c’est celui qui l’opposait récemment à Karim Wade. Là aussi, il a été condamné par le tribunal.
Dans l’affaire qui l’oppose au conseiller du président de la République en Ntic, Thierno Ousmane Sy qui est le fils du ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, Souleymane Jules Diop mettait en cause celui-ci dans l’affaire de vente de la moitié des actions détenues par l’Ipres dans le capital de la Sonatel. Dans un article en date du 10 juillet 2008, écrivait : « J’ai appris avec stupéfaction qu’Amadou Racine Sy a vendu la moitié des actions de la Sonatel détenues par l’Ipres à Genesis, sans autorisation du Conseil d’administration de l’institution. C’est l’acte le plus grave qui soit posé contre la République : transférer des milliards qui allaient dans les comptes de l’État à une petite bande de copains. ». Souleymane Jules Diop soutenait que Genesis appartenait à Thierno Ousmane Sy.
Le fils du ministre d’État, ministre de l’Intérieur ne nie pas avoir créé depuis 1998, une société dénommée Genesis ingénierie informatique, dans un communiqué publié après la sortie de l’article de Souleymane Jules Diop. Il soutient avoir « confié la gestion à (son) frère lorsque (il a) rejoint le cabinet présidentiel en 2000. Ladite société n’a aucun lien, ni juridique, ni commercial avec la société qui aurait réalisé l’acquisition des actions que l’Ipres détenait de la Sonatel et qui est un fonds londonien spécialisé dans ce genre d’opérations ».
- Par Mayaram -
Souleymane Jules Diop est condamné à payer à Thierno Ousmane Sy, la somme de 25 000 dollars canadiens (plus de 10 millions de Fcfa), soit 15 000 dollars canadiens en dommages moraux et 10 000 dollars à titre de dommages exemplaires. Après le procès qui l’opposait en première instance à Ibrahima Abou Khalil Bourgi alias Bibo, à Karim Wade ensuite, c’est le troisième procès en diffamation que perd Souleymane Jules Diop devant la même juridiction.
Le verdict est tombé dans le procès Thierno Ousmane Sy contre Souleymane Jules Diop. Le conseiller du président de la République en Ntic poursuivait le journaliste pour diffamation. La Cour supérieure de la province du Québec qui a statué sur cette affaire le 5 février dernier, a rendu son verdict. Souleymane Jules Diop est condamné à payer 15 000 dollars canadiens en dommages moraux et 10 000 dollars à titre de dommages exemplaires à la partie civile. Le tout pourrait être évalué à 10 306 292 Fcfa.
Le tribunal ordonne à Souleymane Jules Diop de cesser de dénigrer le demandeur sur son site internet. Il lui ordonne également de retirer de son site internet www.julesdiop.net et du site http://www.seneweb.com tout article et tout enregistrement d’entrevue relativement au demandeur.
C’est le troisième procès en diffamation que perd ainsi Souleymane Jules Diop devant ce même tribunal. Il avait été attrait d’abord par Ibrahima Abou Khalil Bourgi alias Bibo qu’il accusait d’être trempé dans une affaire de devises. En première instance, il avait été condamné à payer à Bibo Bourgi la somme de 100 000 dollars (environ 40 000 000 de Fcfa). Cette affaire est cependant en appel. Son second procès en diffamation, c’est celui qui l’opposait récemment à Karim Wade. Là aussi, il a été condamné par le tribunal.
Dans l’affaire qui l’oppose au conseiller du président de la République en Ntic, Thierno Ousmane Sy qui est le fils du ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, Souleymane Jules Diop mettait en cause celui-ci dans l’affaire de vente de la moitié des actions détenues par l’Ipres dans le capital de la Sonatel. Dans un article en date du 10 juillet 2008, écrivait : « J’ai appris avec stupéfaction qu’Amadou Racine Sy a vendu la moitié des actions de la Sonatel détenues par l’Ipres à Genesis, sans autorisation du Conseil d’administration de l’institution. C’est l’acte le plus grave qui soit posé contre la République : transférer des milliards qui allaient dans les comptes de l’État à une petite bande de copains. ». Souleymane Jules Diop soutenait que Genesis appartenait à Thierno Ousmane Sy.
Le fils du ministre d’État, ministre de l’Intérieur ne nie pas avoir créé depuis 1998, une société dénommée Genesis ingénierie informatique, dans un communiqué publié après la sortie de l’article de Souleymane Jules Diop. Il soutient avoir « confié la gestion à (son) frère lorsque (il a) rejoint le cabinet présidentiel en 2000. Ladite société n’a aucun lien, ni juridique, ni commercial avec la société qui aurait réalisé l’acquisition des actions que l’Ipres détenait de la Sonatel et qui est un fonds londonien spécialisé dans ce genre d’opérations ».
- Par Mayaram -