La raison? Emporté par la fougue, il avait salué sur par des tweets enflammés la victoire de François Hollande en invitant la direction des chaînes publiques françaises à «dégager». «Un humour potache» que sa hiérachie n’a pas gouté au point de reprocher au journaliste une «faute grave», menant à sa mise à pied.
Joseph Tual est connu pour être un «anti-sarkozyste virulent». Il avait été mêlé à l'affaire de la vidéo off de l'interview du président alors en exercice, sur France 3. Sur plainte de la chaîne pour «vol, recel et contrefaçon», il avait été convoqué par la police.
Après moult péripéties qui ont secoué le landernau politico-médiatique français, l’affaire n’en finit pas de rebondir, alors qu’une issue négociée semblait avoir été trouvée: France Télévisions ne renonçant pas finalement aux sanctions contre l’impétueux journaliste.
«Bien plus que l’avenir d'un simple salarié, "L’affaire Tual" cristallise des rancœurs entre la rédaction d'une chaîne, où beaucoup s'estiment laissés-pour-compte, et une direction qui, sous la houlette de Thierry Thuillier, souhaiterait y mettre de l’ordre» écrit Télérama.
Elle passionne aussi au Maroc où le journaliste a une solide réputation auprès de ses confrères et du public averti.
Pendant plus de trente ans, Joseph Tual n’a eu de cesse d’enquêter sur la disparition de Mehdi Ben Barka, le célèbre opposant de Hassan II. Au point d’être accusé par la presse locale proche du pouvoir de «fouille-merde».
Une presse avec qui d’ailleurs il avait croisé le fer en justice.
«Joseph Tual n ’est pas un mamouniard, un heureux bénéficiaire des séjours tous frais payés dans les palaces marocains» écrit Demain en défense du grand reporter, tout comme une partie non négligeable de la blogosphère marocaine qui milite en sa faveur.
Lu sur Demain, Le Point, L’Express, Télérama, Maroc Hebdo, E-Marrakech
Joseph Tual est connu pour être un «anti-sarkozyste virulent». Il avait été mêlé à l'affaire de la vidéo off de l'interview du président alors en exercice, sur France 3. Sur plainte de la chaîne pour «vol, recel et contrefaçon», il avait été convoqué par la police.
Après moult péripéties qui ont secoué le landernau politico-médiatique français, l’affaire n’en finit pas de rebondir, alors qu’une issue négociée semblait avoir été trouvée: France Télévisions ne renonçant pas finalement aux sanctions contre l’impétueux journaliste.
«Bien plus que l’avenir d'un simple salarié, "L’affaire Tual" cristallise des rancœurs entre la rédaction d'une chaîne, où beaucoup s'estiment laissés-pour-compte, et une direction qui, sous la houlette de Thierry Thuillier, souhaiterait y mettre de l’ordre» écrit Télérama.
Elle passionne aussi au Maroc où le journaliste a une solide réputation auprès de ses confrères et du public averti.
Pendant plus de trente ans, Joseph Tual n’a eu de cesse d’enquêter sur la disparition de Mehdi Ben Barka, le célèbre opposant de Hassan II. Au point d’être accusé par la presse locale proche du pouvoir de «fouille-merde».
Une presse avec qui d’ailleurs il avait croisé le fer en justice.
«Joseph Tual n ’est pas un mamouniard, un heureux bénéficiaire des séjours tous frais payés dans les palaces marocains» écrit Demain en défense du grand reporter, tout comme une partie non négligeable de la blogosphère marocaine qui milite en sa faveur.
Lu sur Demain, Le Point, L’Express, Télérama, Maroc Hebdo, E-Marrakech