Nd.R.S est une fille de caractère qui a du cran à revendre. Taille svelte, crâne rasé, cette victime n’a pas eu froid aux yeux à la barre. Elle porte une grossesse de deux mois, fruit d’un viol dont l’auteur n’est personne d’autre que « Tonton Ahmet ». En fait, le prévenu s’appelle Jean Baptiste Faye, alias Ahmet Faye. Ce dernier est locataire et partage la même maison des Sarr, sise à Bène Tally. Le prévenu, a campé sur sa position, déclarant qu’il est étranger à cette histoire de viol. Des contradictions entraînant un débat houleux à l’audience.
Chaque partie a défendu bec et ongles sa version des faits. Face à cette situation, le procureur s’est abstenu de faire des réquisitions et s’est rapporté au Tribunal. En effet, le père de la victime se dit trahi par le prévenu qui pourtant était considéré comme un membre de la famille. De plus, il joue même le rôle de père de famille en l’absence du père de la victime et avait droit de regard sur les fréquentations de la fille, n’hésitant pas à la corriger quand il la voyait avec un garçon.
Le prévenu à son tour rendait la monnaie en s’occupant de la scolarité de la victime, et en lui prodiguant certaines largesses. A en croire la victime, tout ce montage n’était qu’un prétexte pour arriver à ses fins. Exposant la mise en scène concoctée par le prévenu pour coucher avec elle, Nd.R.S soutient qu’un jour Tonton Ahmet, comme elle l’appelle, l’a amenée à la brioche dorée du coin pour une glace, avant de faire un détour à l’auberge de Dieupeul 1. Là, il lui offre un verre de lait.
Du lait pas du tout ordinaire, étant donné qu’elle commençait à perdre l’équilibre et à avoir des maux de tête. Cependant, dans cette posture à demi-consciente, elle réussit à distinguer la remise de 5000 francs par son « oncle », pour une chambre. A l’intérieur aussi, elle parvient à faire une description détaillée de la pièce, et avait senti un poids étranger dans son corps, sans pouvoir réagir. Toutefois, à son réveil, elle ressentait des douleurs au niveau de ses parties intimes, et Jean avait fini de vider les lieux.
Mais, rentrée chez elle, la fille ne pipe mot à ses parents. Le pot aux roses est découvert suite au changement morphologique de la victime. Conduite à l’hôpital, le certificat médical fait état d’une grossesse de deux mois. De son côté, le prévenu nie les faits ; mieux, il déclare qu’il ne s’est jamais rendu dans cette auberge. En tout cas, son nom ne figure pas dans le registre de l’auberge, et aucune trace de son passage n’est décelée par les gérants. Ce qui fait dire aux plaignants que le prévenu ayant travaillé dans une auberge a usé de manœuvres pour faire disparaître les traces.
Par ailleurs, le prévenu est même favorable à la demande du procureur de recourir aux tests ADN. Le père de la victime, pour sa part, n’a pas demandé de dommages et intérêts. Tout ce qui l’intéresse, c’est la vérité. Pour Me Mbaye de la défense, le dossier souffre d’absence de preuves et d’imputabilité. Il a demandé la relaxe de son client. Délibéré demain.
Moussa CISS l'asquotidien
Chaque partie a défendu bec et ongles sa version des faits. Face à cette situation, le procureur s’est abstenu de faire des réquisitions et s’est rapporté au Tribunal. En effet, le père de la victime se dit trahi par le prévenu qui pourtant était considéré comme un membre de la famille. De plus, il joue même le rôle de père de famille en l’absence du père de la victime et avait droit de regard sur les fréquentations de la fille, n’hésitant pas à la corriger quand il la voyait avec un garçon.
Le prévenu à son tour rendait la monnaie en s’occupant de la scolarité de la victime, et en lui prodiguant certaines largesses. A en croire la victime, tout ce montage n’était qu’un prétexte pour arriver à ses fins. Exposant la mise en scène concoctée par le prévenu pour coucher avec elle, Nd.R.S soutient qu’un jour Tonton Ahmet, comme elle l’appelle, l’a amenée à la brioche dorée du coin pour une glace, avant de faire un détour à l’auberge de Dieupeul 1. Là, il lui offre un verre de lait.
Du lait pas du tout ordinaire, étant donné qu’elle commençait à perdre l’équilibre et à avoir des maux de tête. Cependant, dans cette posture à demi-consciente, elle réussit à distinguer la remise de 5000 francs par son « oncle », pour une chambre. A l’intérieur aussi, elle parvient à faire une description détaillée de la pièce, et avait senti un poids étranger dans son corps, sans pouvoir réagir. Toutefois, à son réveil, elle ressentait des douleurs au niveau de ses parties intimes, et Jean avait fini de vider les lieux.
Mais, rentrée chez elle, la fille ne pipe mot à ses parents. Le pot aux roses est découvert suite au changement morphologique de la victime. Conduite à l’hôpital, le certificat médical fait état d’une grossesse de deux mois. De son côté, le prévenu nie les faits ; mieux, il déclare qu’il ne s’est jamais rendu dans cette auberge. En tout cas, son nom ne figure pas dans le registre de l’auberge, et aucune trace de son passage n’est décelée par les gérants. Ce qui fait dire aux plaignants que le prévenu ayant travaillé dans une auberge a usé de manœuvres pour faire disparaître les traces.
Par ailleurs, le prévenu est même favorable à la demande du procureur de recourir aux tests ADN. Le père de la victime, pour sa part, n’a pas demandé de dommages et intérêts. Tout ce qui l’intéresse, c’est la vérité. Pour Me Mbaye de la défense, le dossier souffre d’absence de preuves et d’imputabilité. Il a demandé la relaxe de son client. Délibéré demain.
Moussa CISS l'asquotidien