Cinq ou sept ans ? Le mandat du Président Macky Sall alimente la chronique politique depuis quelques jours. Un de ses proches et non moins ministre des Affaires étrangères, Alioune Badara Cissé, est pour le respect du bail de sept années à la tête du Sénégal. Une fidélité à la parole du peuple consignée dans la Constitution fait face à une autre fidélité à la parole d’un candidat. Dans l’entre-deux tours, le candidat d’alors a pris le « serment » de redimensionner la durée de son premier mandat. La qualification est d’un acteur de premier plan de la révolution citoyenne du 23 juin que ce pays est en train de célébrer, Alioune Tine.
Un serment est un engagement qui lie, moralement, l’une ou, carrément, les parties. Manquer à ce pacte est une faute éthique. Dans son propre camp, une voix autre que celle d’Alioune Badara Cissé s’est élevée pour rappeler le Chef de l’Etat à son engagement. Moustapha Diakhaté, actif dans la Fondation Servir le Sénégal de la Première Dame, Marième Faye Sall, retrouve sa voix (et sa voie !) de vigie de la bonne gouvernance ! « Taxawou Sopi ak Alternance » peut bien devenir « Taxawou Yakaar ».
Une hypothèse est que ce débat soit une bulle médiatique destinée à donner une dimension nationale à un débat principiel. Plus le débat devient important, comme une mousse verbeuse, plus la solution de sagesse en deviendra savoureuse. Un éventuel respect de son engagement aurait une valeur de triomphe moral. Il ferait de Macky un anti-Wade. A tort ou à raison, ses adversaires, ayant vaillamment cherché à rallier à leur révolte le plus grand nombre de Sénégalais, ont reproché au prédécesseur du Président Sall le « parjure » : « Wax waxeet » était devenu un cri de ralliement contre le troisième mandat.
Enfin, il y a la perspective de se mettre, à nouveau, devant les Sénégalais, dans cinq ans, pour demander un second mandat. Ce sera sur la foi d’un bilan. Et, surtout, de la gestion des demandes démocratiques ! Wade a construit des infrastructures et modernisé ce pays, comme le reconnaît un des nouveaux « dissidents » du PDS, Mamadou Seck. Pourtant, son pouvoir a été emporté le 25 mars. Justement, parce que le peuple sénégalais, dans sa majorité, s’est rangé sur les nouvelles revendications démocratiques chevillées autour des Assises nationales et de son versant économico-social, le « Yoonou Yokkouté » de Macky Sall.
A près de cent jours depuis son installation au Palais de la République, la chronique populaire se gave d’audits et de convocations de « terroristes » économiques. En attendant la vraie prise en charge de la demande sociale. Face au rideau d’incertitudes, vaut mieux prendre un seul mandat de sept au lieu de deux de cinq. Surtout que le second est le moins sûr à décrocher…
Lesenegalais.net
Un serment est un engagement qui lie, moralement, l’une ou, carrément, les parties. Manquer à ce pacte est une faute éthique. Dans son propre camp, une voix autre que celle d’Alioune Badara Cissé s’est élevée pour rappeler le Chef de l’Etat à son engagement. Moustapha Diakhaté, actif dans la Fondation Servir le Sénégal de la Première Dame, Marième Faye Sall, retrouve sa voix (et sa voie !) de vigie de la bonne gouvernance ! « Taxawou Sopi ak Alternance » peut bien devenir « Taxawou Yakaar ».
Une hypothèse est que ce débat soit une bulle médiatique destinée à donner une dimension nationale à un débat principiel. Plus le débat devient important, comme une mousse verbeuse, plus la solution de sagesse en deviendra savoureuse. Un éventuel respect de son engagement aurait une valeur de triomphe moral. Il ferait de Macky un anti-Wade. A tort ou à raison, ses adversaires, ayant vaillamment cherché à rallier à leur révolte le plus grand nombre de Sénégalais, ont reproché au prédécesseur du Président Sall le « parjure » : « Wax waxeet » était devenu un cri de ralliement contre le troisième mandat.
Enfin, il y a la perspective de se mettre, à nouveau, devant les Sénégalais, dans cinq ans, pour demander un second mandat. Ce sera sur la foi d’un bilan. Et, surtout, de la gestion des demandes démocratiques ! Wade a construit des infrastructures et modernisé ce pays, comme le reconnaît un des nouveaux « dissidents » du PDS, Mamadou Seck. Pourtant, son pouvoir a été emporté le 25 mars. Justement, parce que le peuple sénégalais, dans sa majorité, s’est rangé sur les nouvelles revendications démocratiques chevillées autour des Assises nationales et de son versant économico-social, le « Yoonou Yokkouté » de Macky Sall.
A près de cent jours depuis son installation au Palais de la République, la chronique populaire se gave d’audits et de convocations de « terroristes » économiques. En attendant la vraie prise en charge de la demande sociale. Face au rideau d’incertitudes, vaut mieux prendre un seul mandat de sept au lieu de deux de cinq. Surtout que le second est le moins sûr à décrocher…
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