Comprendre l'affaire...
Lire le passage suivant écrit par le journal Le Quotidien sur cette affaire il y a quelques mois de cela ; "Ce personnage, originaire de la région de Kédougou, a été le marabout très puissant et très influent de l’ancien Président béninois, Mathieu Kérékou, avant que la conférence nationale de ce pays, ne vienne vider ce dernier de ses pouvoirs et conduire son gourou en prison pour des questions d’argent. Cela, c’est en 1990. Avant cela, en octobre 1986, Mohamed Amadou Cissé avait participé, en compagnie d’autres compatriotes, parmi lesquels Moustapha Niasse, Abdoulaye Diaw, et Djibril Thiongane, à la création de la société Itoc, spécialisée dans le négoce de pétrole et des produits pétroliers. Lors de sa constitution, la société avait un capital de 200 millions de francs Cfa, dont seule une partie avait été libérée.
Mohamed A. Cissé détenait 16% du capital, dont il n’avait payé, comme d’autres actionnaires, qu’une partie, avec l’engagement de libérer le reste après. Moustapha Niasse, par exemple, n’avait souscrit lui, que pour 17% du capital, dont seule une partie avait été libérée.
Cinq ans après, le Conseil d’administration de Itoc a décidé d’appeler le reste du capital, c’est-à-dire, de demander aux actionnaires qui n’avaient pas encore libéré la totalité de leur souscription, de le faire, sous peine de voir leurs actions mises en vente, conformément à la loi. Certains se sont exécutés, mais plusieurs n’ont pas été en mesure de le faire, pour plusieurs raisons. Parmi ceux qui ont été incapables d’honorer leur parole, il y avait, entre autres, Djibril Thiongane et Mohamed Amadou Cissé. Ce dernier, on l’a dit plus haut, avait maille à partir avec la Justice béninoise, ce qui l’a éloigné pendant une bonne période des affaires du pays.
Après un délai légal, le Conseil d’administration de Itoc a décidé de mettre en vente les actions des personnes défaillantes. Un avis d’appel d’offres a été publié, en juin 1991, dans un journal d’annonces légales, pour l’adjudication des parts non appelées. Il y en avait pas mal, car une société off shore, ayant son siège sur l’un des paradis fiscaux des Iles britanniques, a acquis, devant notaire, 1 018 actions non libérées. La société avait d’ailleurs été la seule à présenter son offre dans les délais légaux. Une autre offre avait été reçue hors délai, et fut déclarée caduque.
Une fois sorti des griffes de la Justice béninoise, M. Cissé s’est empressé de rejoindre Dakar, où il a, en compagnie de Djibril Thiongane, attaqué l’opération de vente des actions, sous prétexte qu’il n’avait pas été informé, et que les autres actionnaires restant les ont escroqués. Malheureusement pour eux, toutes les opérations avaient été faites dans la transparence et la légalité les plus totales. Tous les actes avaient été passés devant notaire, et même, parfois avec des exploits d’huissier. MM. Cissé et Thiongane furent donc déboutés. Cela, c’était en 1992."
Des conseillers juridiques sont en train de voir comment relancer l'affaire au sein de la justice afin de pouvoir amener Niasse en justice.
Lire le passage suivant écrit par le journal Le Quotidien sur cette affaire il y a quelques mois de cela ; "Ce personnage, originaire de la région de Kédougou, a été le marabout très puissant et très influent de l’ancien Président béninois, Mathieu Kérékou, avant que la conférence nationale de ce pays, ne vienne vider ce dernier de ses pouvoirs et conduire son gourou en prison pour des questions d’argent. Cela, c’est en 1990. Avant cela, en octobre 1986, Mohamed Amadou Cissé avait participé, en compagnie d’autres compatriotes, parmi lesquels Moustapha Niasse, Abdoulaye Diaw, et Djibril Thiongane, à la création de la société Itoc, spécialisée dans le négoce de pétrole et des produits pétroliers. Lors de sa constitution, la société avait un capital de 200 millions de francs Cfa, dont seule une partie avait été libérée.
Mohamed A. Cissé détenait 16% du capital, dont il n’avait payé, comme d’autres actionnaires, qu’une partie, avec l’engagement de libérer le reste après. Moustapha Niasse, par exemple, n’avait souscrit lui, que pour 17% du capital, dont seule une partie avait été libérée.
Cinq ans après, le Conseil d’administration de Itoc a décidé d’appeler le reste du capital, c’est-à-dire, de demander aux actionnaires qui n’avaient pas encore libéré la totalité de leur souscription, de le faire, sous peine de voir leurs actions mises en vente, conformément à la loi. Certains se sont exécutés, mais plusieurs n’ont pas été en mesure de le faire, pour plusieurs raisons. Parmi ceux qui ont été incapables d’honorer leur parole, il y avait, entre autres, Djibril Thiongane et Mohamed Amadou Cissé. Ce dernier, on l’a dit plus haut, avait maille à partir avec la Justice béninoise, ce qui l’a éloigné pendant une bonne période des affaires du pays.
Après un délai légal, le Conseil d’administration de Itoc a décidé de mettre en vente les actions des personnes défaillantes. Un avis d’appel d’offres a été publié, en juin 1991, dans un journal d’annonces légales, pour l’adjudication des parts non appelées. Il y en avait pas mal, car une société off shore, ayant son siège sur l’un des paradis fiscaux des Iles britanniques, a acquis, devant notaire, 1 018 actions non libérées. La société avait d’ailleurs été la seule à présenter son offre dans les délais légaux. Une autre offre avait été reçue hors délai, et fut déclarée caduque.
Une fois sorti des griffes de la Justice béninoise, M. Cissé s’est empressé de rejoindre Dakar, où il a, en compagnie de Djibril Thiongane, attaqué l’opération de vente des actions, sous prétexte qu’il n’avait pas été informé, et que les autres actionnaires restant les ont escroqués. Malheureusement pour eux, toutes les opérations avaient été faites dans la transparence et la légalité les plus totales. Tous les actes avaient été passés devant notaire, et même, parfois avec des exploits d’huissier. MM. Cissé et Thiongane furent donc déboutés. Cela, c’était en 1992."
Des conseillers juridiques sont en train de voir comment relancer l'affaire au sein de la justice afin de pouvoir amener Niasse en justice.